L'équipement technique moderne de l'Administration algérienne des P.T.T.
DEPUIS TROIS ANS DÉJÀ
On peut converser d'Alger à l'aide d'un téléphone ordinaire avec un chalutier en mer
Mais les usagers estiment trop élevé le prix des communications

DEPUIS TROIS ANS DÉJÀ
On peut converser d'Alger à l'aide d'un téléphone ordinaire avec un chalutier en mer
Mais les usagers estiment trop élevé le prix des communications

Notre correspondant particulier à Casablanca dans une information parue dans notre numéro d'hier matin, annonçait l'installation à Casa, après Agadir, d'un nouvel équipement des postes de radio maritime, permettant, à l'aide d'un téléphone du réseau urbain, de converser directement avec un navire en mer, à condition, toutefois, que le bateau soit doté d'un poste de radiotéléphonie et ne se trouve pas à plus de 160 milles au large de la côte.

Notre correspondant concluait en mettant l'accent sur les services éminents que cet appareillage rendrait en particulier aux armateurs de la pêche, qui pourront ainsi être constamment en communication avec leurs unités.

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Echo d'Alger du20-7-1951 - adressé par Francis Rambert
mise sur site :avril 2022

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DEPUIS TROIS ANS DÉJÀ
On peut converser d'Alger à l'aide d'un téléphone ordinaire avec un chalutier en mer
Mais les usagers estiment trop élevé le prix des communications

Notre correspondant particulier à Casablanca dans une information parue dans notre numéro d'hier matin, annonçait l'installation à Casa, après Agadir, d'un nouvel équipement des postes de radio maritime, permettant, à l'aide d'un téléphone du réseau urbain, de converser directement avec un navire en mer, à condition, toutefois, que le bateau soit doté d'un poste de radiotéléphonie et ne se trouve pas à plus de 160 milles au large de la côte.

Notre correspondant concluait en mettant l'accent sur les services éminents que cet appareillage rendrait en particulier aux armateurs de la pêche, qui pourront ainsi être constamment en communication avec leurs unités.

Nous avons reçu de M. Damerdji, président de la Fédération algérienne des armateurs de la pêche au chalut, une lettre documentée, détaillant ce qui a été déjà fait dans ce domaine sur les côtes algériennes et que nous publions volontiers.
" A Alger, l'installation de postes radio-téléphoniques permettant de converser à, partir d'un poste téléphonique du réseau ordinaire avec les chalutiers, en mer pendant la pêche, a été déjà. réalisée depuis trois ans environ.

En effet, les chalutiers " Marsouin " et " Vénus ", de la Société des armateurs Damerdji-Rivieccio, et " Marie-Antoinette " (armateur Ponti) ont été équipés par les soins de la Société de radio-maritime d'un poste de radio-téléphonie qui permet aux armateurs de se tenir en contact avec leurs navires en pêche. D'autres armateurs se préparaient à suivre ce progrès si intéressant, tant au point de vue commercial que sécurité des navires et des équipages.

Malheureusement, l'Administration vient de l'arrêter brutalement, en portant a compter du 1er juillet 1951 le tarif de la redevance, qui était celui d'une simple communication téléphonique ordinaire à terre (soit 12 francs) au taux de 400 francs la communication, soit une majoration très importante venant augmenter les charges déjà si écrasantes des frais d'exploitation.

L'attention du gouverneur général (direction des P.T.T.) a été aussitôt attirée par l'intermédiaire duComité central interprofessionnel des pêches maritimes en Algérie sur les conséquences immédiates de cette majoration, c'est-à-dire : l'arrêt définitif du progrès et de la modernisation de la pêche. En effet tous les armateurs, déjà en difficulté financière d'exploitation, se voient dans l'obligation de supprimer les installations existantes et de renoncer à ce progrès, malgré les avantages qu'ils pouvaient en tirer.

Aucune réponse n'est encore parvenue et il semble bien que, l'administration des P.T.T. reste insensible a cet appel en faveur d'un progrès qui certainement va connaître un développement très rapide au Maroc ou l'on a pu constater les progrès ahurissants de l'industrie de la pêche en quelques années grâce à l'appui important qu'elle reçoit de la part des pouvoirs publics intéressés. "