Émile
MOUSSAT
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Deux syllabes qui tintent agréablement
aux oreilles algériennes, car elles leur rappellent des souvenirs
et leur inspirent de la fierté. Georges Moussat le père avait été adopté d'enthousiasme par l'Algérie, qui a donné son nom à une rue de Birkadem. Georges était un Parisien que les médecins avaient envoyé chez nous pour soigner sa santé délicate. Il est à croire que le climat lui fut salutaire car, déclaré bon pour le service, il fut versé, en 1880, au 1er zouaves à Koléa et y resta quatre ans. Promu secrétaire « en pied ' du major, Georges Moussat devait être accablé de besogne puisque, bientôt après, on lui donna deux adjoints : René Viviani et Paul Gavault, jeunes recrues du même régiment. En quittant la caserne, Georges Moussat entre à l'Akhbar, comme secrétaire de la rédaction. Il devient rédacteur en chef de ce journal et, de nouveau, il a comme collaborateurs René Viviani et Paul Gavault, qui viennent, à leur tour, de déposer la chéchia. Georges Moussat quitte l'Akhbar pour passer à la Vigie, puis au Petit Colon. (suite dans l'article.) |
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