Émile MOUSSAT
Echo du 3-3-1935 - Transmis par Francis Rambert

Deux syllabes qui tintent agréablement aux oreilles algériennes, car elles leur rappellent des souvenirs et leur inspirent de la fierté.
Georges Moussat le père — avait été adopté d'enthousiasme par l'Algérie, qui a donné son nom à une rue de Birkadem. Georges était un Parisien que les médecins avaient envoyé chez nous pour soigner sa santé délicate. Il est à croire que le climat lui fut salutaire car, déclaré bon pour le service, il fut versé, en 1880, au 1er zouaves à Koléa et y resta quatre ans. Promu secrétaire « en pied ' du major, Georges Moussat devait être accablé de besogne puisque, bientôt après, on lui donna deux adjoints : René Viviani et Paul Gavault, jeunes recrues du même régiment.

En quittant la caserne, Georges Moussat entre à l'Akhbar, comme secrétaire de la rédaction. Il devient rédacteur en chef de ce journal et, de nouveau, il a comme collaborateurs René Viviani et Paul Gavault, qui viennent, à leur tour, de déposer la chéchia. Georges Moussat quitte l'Akhbar pour passer à la Vigie, puis au Petit Colon.
(suite dans l'article.)


sur site : avril 2019

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