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Les origines algériennes d'Albert Montbrun sont de celles
qui ne peuvent prêter à discussion. Le grand-père
paternel, officier de marine, débarque à Mers-el-Kébir
au début de la campagne qui allait faire de l'Algérie
une province française. Il retourne, entre 1830 et 1838,
dans son Hérault natal pour se marier puis il vient occuper
lei fonctions de maitre de port de Mers-el-Kébir. L'ancêtre
ne devait plus quitter l'Algérie.
Théogène, le père de notre ophtalmologiste,
bâtonnier de l'ordre des avocats d'Oran, est mort il y a quinze
ans, regretté de tous ceux qui l'avaient connu. C'était
un homme cultivé qui sut rendre à, l'Algérie
les plus réels services. Il était président
du Conseil général d'Oran, président de la
Société de géographie, membre de plusieurs
uvres sociales, délégué du département
au Conseil supérieur de l'Algérie, collaborateur de
l'Echo d'Oran, correspondant du Temps de Paris.
Né à Oran le 2 octobre 1885, Albert Montbrun fait
ses études au lycée de cette ville. Il se lie particulièrement
à un certain nombre de condisciples qu'il retrouvera à
Paris et qui resteront ses meilleurs amis : le gouverneur général
Edouard Renard, dont on se rappelle la fin tragique, le gouverneur
général de Madagascar Cayla, les deux frères
Pourteauborde, Gardelle, le distingué scus-directeur des
services techniques de la ville de Paris, le docteur Lévy
Solal, l'intendant général Vincenzini, etc., etc.
Tout en poursuivant ses études, le jeune homme cherchait
sa voie. Il savait qu'il ferait un grand plaisir à son père
si, à son tour, il s'orientait vers le barreau. Mais il se
découvrit un goût plus marqué pour la médecine.
Il fait donc à l'école de médecine d'Alger
sa première année d'études, puis. après
s'être libéré du service militaire, en s'engageant
pour un an au 2' régiment de zouaves, il vient à Paris.
Tout en suivant les cours de la Faculté, il est externe puis
interne des hôpitaux ..............
(suite dans l'article.)
PLUS
Je n'ai, personnellement, rien trouvé sur
le web...
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