Henri ARNOULD
(1875- 1940)
Fin 1928, colonel, il succède au colonel Bonvallot, promu général, comme commandant de l’école, ce jusqu’en 1934.

Combien savent que le grand maitre de l'éducation physique et de la préparation militaire est un des nôtres ?

Né à Oran en 1875, le colonel Henri Arnould, commandant de l'école supérieure d'éducation physique de Joinville, n'est pas de ceux qui renient la petite patrie. Tout au contraire. C'est avec fierté qu'il évoque le souvenir de ses deux grands-pères débarqués en Algérie avec les troupes de la conquête et qui faisaient partie l'un et l'autre de la division Lamoricière chargée de l'occupation d'Oran. Arnould (Charles-Olivier), le grand-père paternel, avec le grade de sous-officier, exerçait les fonctions de première clarinette dans la musique du 1er régiment d'infanterie de ligne ; Foissy, le grand-père maternel, était sergent-major au 2è régiment de turcos. Morts sur la terre algérienne, ces deux vétérans de la conquête ont été enterrés l'un à Mostaganem, l'autre à Aïn-Tedelès.

Natif de Mostaganem, le père de notre colonel s'engagea à dix-sept ans au 2èrégiment de turcos (les turcos, on le sait, sont devenus depuis les tirailleurs). Il connut, alors qu'il tenait garnison à Mostaganem, le chef d'escadron Franchet-d'Espérey, du 2è chasseurs d'Afrique,
dont, le fils devait, durant la dernière guerre, se couvrir de gloire et conquérir le bâton de maréchal. Sergent-major durant sa carrière active, le père Arnould (Henri) devint capitaine de réserve du 2è zouaves. Après avoir quitté l'armée, il exerça les fonctions de répartiteur civil et changea plusieurs fois de résidence. Disparu tout récemment à l'âge de quatre-vingt-dix ans, ce brave repose à Oran, auprès de ses grands-parentg maternels.

C'est au moment où il faisait ses études au collège de Mostaganem que le futur colonel sentit s'éveiller en lui la vocation militaire. Songez donc ! Il n'était pas de jour que le jeune homme ne rencontrât les brillants lieutenants du 2è régiment de tirailleurs : Niessel, Naulin, Jacquemot, futurs grands chefs de la guerre, et quantité d'autres moins illustres : les généraux Cuny, Delbousquet, Pognard, d'Eu, Cussac, Bonnet, Castella, Oudry, Marquet, etc., tous sortis dans les premiers numéros de Saint-Cyr. Et puis, l'enfant n'avait-il par dans le sang l'amour du métier des armes !

Reçu avec mention « très bien » au baccalauréat, Henri Arnould entre an lycée d'Alger pour préparer Saint-Cyr. Déclaré admissible la première année, il est reçu l'année suivante (1896) en même temps qu'il enlève le prix d'excellence. Les tables de marbre du vieux lycée d'Alger sur lesquelles son nom a été gravé commémorent ce succès....
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(suite dans l'article.)

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Echo du 28-8-1934 - Transmis par Francis Rambert


sur site : janvier 2020

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