Albert
SERAZY
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... Puisse réellement étre le « père » de L nombreux et beaux enfants. - Albert Sézary est né à Alger le 26 décembre 1880 de parents également natifs de cette ville. Originaires de Cette et de Lyon, d'une part, des iles Baléares, d'autre part, ses aïeux s'étaient établis en Algérie. Tandis que le grand'père paternel pratiquait le commerce des vins en gros, Joseph Pons, grand'père maternel s'installait dans les terrains de colonisation de Rouïba, alors couverts de palmiers nains et où le paludisme causait une mortalité effrayante. Le grand'père Pons fut de ces pionniers admirables de la première heure qui, à force de courage, d'abnégation et de travail, purent transformer ces régions meurtrières et stériles en plaines d'une fertilité exemplaire. Au lycée d'Alger où il faisait ses études, Albert Sézary s'impose tout de suite comme un sujet particulièrement doué. Il enlève régulièrement les prix d'excellence et parmi les professeurs remarquables qui sont alors rassemblés à Alger, il distingue particulièrement André Fontaine et Louis Bertrand flair judicieux car les deux universitaires ont depuis, fait leur chemin. De bonne heure, il s'oriente vers la médecine. Son oncle, alors professeur à l'école de médecine d'Alger, lui a donné le goût de ce sacerdoce. Au sortir du lycée, il fait donc son P. C. N. puis entre à l'école de médecine d'Alger. Il y passe quatre années pendant lesquelles il se lie d'amitié avec des camarades qui depuis ont fait leur chemin. F. Gauthier, le sympathique oculiste de notre ville, Mondelin, médecin à Batna dont le desinteressement et le dévouement sont légendaires, Liaras, Dumolard, Lemaire, Bernasconi, Bullinger-Muller, etc., et dont d'autres, comme Delabarre, Mailfert, Pélissard, ont aujourd'hui disparu. Sézary proclame qu'à cette epoque l'école de médecine d'Alger possédait des professeurs extraordinaires. Plusieurs de ces maitres auraient pu tout aussi bien enseigner à Paris. Et il me cite parmi les plus brillants : Achille Cochez, professeur de clinique médicale, dont le fils, un jeune savant travaillant à Paris, marche sur ses traces d'un pas assuré, Curtillet qui venait de Lyon et enseignait la clinique infantile, Bruch et Vincent, grands professeurs de chirurgie, Trabut qui possédait tous les secrets de l'histoire naturelle et les rendait si aisément accessibles, Jules Brault, l'encyclopédiste, Gemy, professeur de dermatologie et de syphiligraphie, Scherb (pathologie interne), Moreau (hygiène), Goinard (obstétrique) et Trolard, le célèbre anatomiste, auteur de découvertes du plus haut intérêt. Cette école de médecine d'Alger comptait des enseigneurs admirables et notre jeune étudiant va en avoir la preuve bientôt. Reçu premier au concours d'internat à Alger, il décide de se rendre à Paris. Il débarque dans la capitale en août 1903, et se présente aussitôt au concours d'externat. Il est de nouveau reçu premier, cette fois sur 625 concurrents, Albert Sézary, qui est la loyauté même, reporte la plus grande partie du mérite de ce succès sur la qualité de l'enseignement donne à l'école de médecine d'Alger. Ceux qui suivent les chapitres de la galerie algérienne de Paris ont pu constater que dans tous les domaines, nombre d'Algériens qui débarquent dans la capitale, affirment, dès le premier contact, une supériorité réelle sur leurs concurrents. La carrière d'Albert Sézary qui commençait par un coup d'éclat allait se poursuivre triomphalement pour s'épanouir dans le succès le plus complet et le plus grand. Externe chez Dieulafoy à l'Hôtel-Dieu,..... (suite dans l'article.) PLUS en.wikipedia.org/wiki/Albert_Sézary https://www.researchgate.net/publication/299764611_Albert_Jean_Antoine_Sezary_et_le_syndrome_de_Sezary ou recherche Google... |
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