TOUT le monde à Alger connaît Sauveur Carrus, le distingué professeur à la Faculté des Sciences, tout le monde tonnait également le chirurgien réputé Charles Aboulker et le médecin particulièrement estimé Albert Aboulker.
C'est à André Carrus, fils du premier, neveu des deux autres, que ce chapitre sera consacré.
André Carrus, né le 9 septembre 1898, passait son premier baccalauréat à Alger, sa ville natale, à quatorze ans et demi, l'autre, l'année suivante. A dix-sept ans et demi — pendant la guerre — il était reçu douzième à l'Ecole polytechnique.
Et ceci prouve — puisque le cas se répète si souvent — que les Algériens font un peu dans tous les domaines, figure de prodiges.
Le jeune André se trouva avoir, alors qu'il préparait Polytechnique, les mêmes professeurs que son père avait eus : Puzin, pour les mathématiques; Morin, pour l'histoire; Verdin, pour la physique. Il eut, de plus, Portalier, à qui la « Galerie » a rendu un hommage mérité.

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Il s'agit, en effet, de doter Alger. sa ville natale, d'un beau Casino municipal et d'un hôtel de luxe. Il y réussit en 1930 — à la veille des fêtes du Centenaire — avec le concours d'Aletti. Cette réalisation — ce détail pour ceux qui l'ignoreraient — lui coûta plusieurs millions, Mais il en fut payé par la satisfaction d'aboutir en dépit des obstacles rencontrés.
En 1930, le P.M.U. (pari mutuel urbain) est créé par la loi des finances.....
( suite dans l'article.)