Dans notre Galerie, où toutes
les formes de l'activité sont si brillamment représentées,
la branche architecture n'avait, jusqu'ici, aucun ambassadeur.
Charles Adda vient à point pour combler la lacune. C'est
encore une personnalité de poids. Parti de zéro
pour parler comme à Pipo notre gaillard s'est élevé
à la force des poignets à la notoriété
professionnelle et à la fortune. Il porte à la boutonnière
le ruban rouge que le gouvernement lui a conféré pour
le récompenser d'une réalisation heureuse dont je
parlerai plus loin, réalisation qui étonna les professionnels
en même temps qu'elle provoqua l'admiration générale.
La
carte de visite de notre compatriote pourrait avoir une rallonge
sérieuse si tous ses titres y étaient inscrits. Je
vais indiquer les principales de ses qualités : architecte
diplômé du gouvernement, membre de la Société
des artistes français, expert près les tribunaux,
architecte de la Société d'encouragement et de la
Société de sport de France, etc., etc.
Né en Algérie, son grand-père était
fournisseur de l'armée. Il avait opté pour la France
bien avant la promulgation du décret Crémieux. Le
père, courtier assermenté auprès du tribunal
de commerce d'Alger, voyait l'avenir de ses enfants il en
avait trois : deux garçons et une fille dans le cadre
de l'Algérie qui avait toujours été celui de
la famille.
( suite dans l'article.)
PLUS
https://www.ccomptes.fr/fr/biographies/godin-andre-pierre-theodore
|