Brune, de taille élancée,
le regard droit, Lucienne Capdevielle est née artiste. Son
talent s'est affirmé, également brillant, dans toutes
les branches qu'elle a abordées : la musique, le chant, la
peinture.
C'est encore une Algérienne cent pour cent.
Le père, Joseph Capdevielle, natif d'Oran, est, depuis 1878,
installé à Alger, rue
Mogador, comme représentant des usines métallurgiques
françaises. Le grand-père maternel, Lucien Leruste,
était arrivé en Algérie en 1832, comme payeur
du Trésor et receveur des Finances.
C'est à Alger que Lucienne voit le tour. Son éducation
est confiée aux dames trinitaires et, quand elle sort de
cette institution, c'est pour prendre l'époux que ses parents
lui ont choisi et qui est un haut magistrat consulaire.
Au bout de sept ans, le ménage, qui ne marche plus, se brise.
La jeune femme obtient le divorce et reprend son nom de jeune fille.
Elle garde auprès d'elle ses deux fillettes. L'une est aujourd'hui
décédée. De l'autre, qui est âgée
de vingt-trois ans, il sera question plus loin.
( suite dans l'article.)
http://www.artnet.fr/artistes/lucienne-capdevielle/
http://www.arcadja.com/auctions/fr/capdevielle_lucienne/artiste/4697/
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