Georges GAILLARD
(1877 - 1953 )
Georges Philippe François Gaillard, né à Bougie (Algérie), mort à Grasse (Alpes-Maritimes) est un sous-préfet et homme de lettres français qui fut également industriel et officier du 2e bureau durant la Première Guerre mondiale.

LE ler août 1914, quand la guerre éclata, Georges Gaillard dirigeait à Lens une importante usine de ???erie qui avait appartenu à sa belle-mère. Parce qu'il avait été sous-préfet et directeur d'un bureau militaire, il se trouvait classé indisponible. La mobilisation pouvait le laisser indifférent. Georges Gaillard ne l'entendait pas de cette oreille. Dès le premier jour, il se met à la disposition des autorités militaires avec tous ses ouvriers. Le voilà bombardé caporal mitrailleur au 2° bataillon du 6° régiment d'infanterie. Ce régiment participe aussitôt à l'action.

Les aventures auxquelles Georges Gaillard va être mêlé dureront tout autant que la guerre. Elles se dérouleront à la manière d'un roman fantastique que l'imagination la plus audacieuse n'aurait pas osé concevoir, un roman où les épisodes pathétiques alternent symétriquement avec les péripéties burlesques. Et le héros de cette prodigieuse épopée prend figurc, tout au loAg de ce film, de grand serviteur du pays. Il y a à Paris, une a rue des QuatreFrères-Peignot ». Il faudra bien que la capitale et aussi leur ville natale d'Algérie se décident à rendre hommage aux éminents services des quatre frères Gaillard. Les frères Peignot sont morts tous les quatre sous les balles allemandes. Les citations que les quatre frères Gaillard ont obtenues au cours de la guerre attestent qu'il n'est guère possible de rendre à son pays services plus éclatants. Des quatre frère Gaillard, deux sont morts, Georges était l'aîné.

Le 1er octobre 1914, le caporal George Gaillard se trouve, après un engagement de son régiment avec l'ennemi, séparé de son unité dans les faubourgs de Sin-le-Noble, aux abords de Douai. Seize hommes sont avec lui. De tous les côtés où elle se dirige, la petite troupe se heurte aux mitrailleuses allemandes qui réduisent son nombre. Dans la soirée, les cinq survivants sont cachés dans les buissons et les massifs du jardin public, car les Allemands qui occupent la ville fouillent les maisons et les squares. Les voilà qui pénètrent dans le jardin public. Seul, notre caporal réussit à échapper à l'ennemi. Le lendemain, il est recueilli par une brave et courageuse habitante. Le 7 octobre, sous un vêtement civil, il va essayer de gagner Arras où il sait que se trouvent des troupes françaises. Il marche, en se dissimulant, au milieu des lignes - allemandes et mange des betteraves crues. Ce végétal devait, par la suite, lui servir uniquement de nourriture pendant des semaines. Cela lui permit de constater que les betteraves peuvent constituer un aliment complet. Dans la soirée du 9 octobre, tout près du village de Feuchy, au moment où il allait atteindre les avant-postes français, il est arrêté par une patrouille allemande. Conduit devant l'état-major de la 2° division de cavalerie siégeant en conseil de guerre, il se voit accuser d'espionnage. On lui annonce qu'il sera fusillé. Le soir, grande allégresse chez les Allemands. C'est la nouvelle de la prise d'Anvers qui en est la cause. A cette occasion, on veut bien faire grâce de la vie au fantassin français, mais on lui
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(suite dans l'article.)

PLUS
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Gaillard

Echo du 11-7-1937 - Transmis par Francis Rambert


sur site : mars 2020

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