LE PORT D'ALGER
La défense du port d'Alger contre l'incendie


Les sinistres que nous avons eu à déplorer en 1927, sinistres qui détruisirent en partie les entrepôts Périllat et Warot, avaient attiré l'attention de la Chambre de Commerce d'Alger sur l'insuffisance des moyens de défense contre l'incendie, que possédaient les quais.

D'accord avec la ville, elle a créé, sur les quais, un poste d'incendie, comportant :
1° Une tonne-pompe Renault avec son outillage ;
2° Une voiture de reconnaissance d'Incendie Renault, type torpédo-commercial, gréée en premier secours;
3° Une auto-pompe hydro-chimique à incendie Bouillon frères, fonctionnant indifféremment à l'eau ou à la mousse ou tout autre liquide extincteur;
4° Un petit matériel d'incendie, indépendamment du matériel déjà existant.

Cette intéressante création a été inaugurée le 21 février, avec un éclat particulier, par M. Morard, président de la Chambre de Commerce, qu'entouraient de nombreuses personnalités du commerce et de l'industrie.


*** La qualité médiocre des photos de cette page est celle de la revue. Nous sommes ici en 1930. Amélioration notable plus tard, dans les revues à venir. " Algeria " en particulier.
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Afrique du nord illustrée des 25-1 et 1-3-1930- Adressé par Francis Rambert
sur site :mars 2021

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La défense du port d'Alger contre l'incendie Une heureuse initiative de la Chambre de Commerce
La défense du port d'Alger contre l'incendie.

Il nous est agréable de signaler l'heureuse initiative prise par la Chambre de Commerce d'Alger, en collaboration avec la Municipalité et, en particulier, avec le distingué commandant du Bataillon des Sapeurs-Pompiers, M. Farnet, dans le but d'assurer la défense contre l'incendie des bâtiments du port et des marchandises entreposées sur les quais.

Les sinistres que nous avons eu à déplorer en 1927, sinistres qui détruisirent en partie les entrepôts Perrillat et Warot, attirèrent l'attention de l'Assemblée consulaire sur l'insuffisance des moyens de défense contre l'incendie, que possédaient les quais.

La Chambre de Commerce estima qu'il convenait d'étudier les moyens de doter les terre-pleins du port d'un matériel susceptible d'assurer les premiers secours, en attendant l'arrivée des pompes de la ville.

A la suite de cette intervention, la Chambre de Commerce d'Alger, s'inspirant, en la circonstance, de nombreux exemples donnés par certaines Chambres de Commerce de la Métropole, décidait, dans sa séance du 14 février 1928, tenue sous la présidence de M. le Président Louis Billiard, après lecture d'un rapport circonstancié de M. Félix Robert, de demander l'agrément de l'Administration supérieure, pour l'acquisition, qu'elle était disposée à faire, d'un matériel d'incendie suffisamment important pour combattre les sinistres qui pourraient se produire.

L'autorisation nécessaire ayant été accordée et une entente étant intervenue entre la Chambre de Commerce et la Ville pour son utilisation, le matériel nécessaire a été acquis.

Nous avons eu l'occasion de visiter le hangar qui a été spécialement construit pour abriter ce matériel. Ce bâtiment, véritable garage facilement accessible, couvre une superficie de 150 mètres carrés. Situé entre l'École Supérieure de Commerce et les escaliers de la rampe Chasseriau, il comprend aussi les locaux - atelier, bureau, dortoir, lavabos, douche, w.-c. - nécessaires au logement de deux sapeurs chargés de l'entretien du matériel et de l'application des consignes en cas d'incendie.

La photographie, qui accompagne ces lignes, démontre, mieux que toute description, l'importance d'un matériel qui, grâce à la Chambre de Commerce, permet à notre Corps des Pompiers de combattre, à leur début, les sinistres toujours à craindre dans une agglomération de l'importance du port d'Alger, aussi ne saurions-nous jamais trop louer l'Assemblée consulaire algérienne d'avoir pris l'initiative d'une création qui s'imposait.


La défense du port d'Alger contre l'incendie