LA PLAINE DE LA MITIDJA
AVANT 1962
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90 Ko
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AMEUR-EL-AIN
Origine du nom : arabe. C'est le nom de l'oued, presque toujours à sec, qui passe à 400m à l'ouest du village et dont les crues alimentaient le lac Halloula. Origine du centre : française. Village fondé sous la seconde République en 1849 (pas en 1848). C'est l'une des 12 " colonies agricoles" créées en 1849 ; dont 2 dans la Mitidja : Ameur-el-Aïn et sa voisine Bourkika. Le peuplement effectif est de 1851-1855. Le territoire
incorpore un morceau de l'Atlas à l'extrémité du
djebel Affroun et une part de la Mitidja entre l'oued Kebira et l'oued
Djer jusqu'à la rive de l'ancien lac Halloula qui, avant 930 inondait
parfois les champs lors des périodes de pluie. La commune possède, outre une dizaine de fermes dans la plaine (Germain, St Hubert, St Léon, St Louis, St Paul, St André ) deux centres de peuplement principaux : le village et le hameau de Chatterbach, 2 km vers l'est. Ce hameau créé en 1853 par des Alsaciens (d'où son nom) est détruit par le séisme de janvier 1867. Il ne s'en releva pas. En 1962 c'était une mechta près d'une ferme. Activités essentielles
: agricoles. Surtout vignes
( la grande cave coopérative est de 1923) et tabac. Particularité exceptionnelle. Ameur-el-Aïn est le village symbole d'une tentative d'arnaque du canton de Vaud, en Suisse francophone, qui se débarrassait de ses débiles légers en les envoyant coloniser la Mitidja occidentale, munis d'un viatique de 375 francs. Population en 1954
: 5528 dont 605 non musulmans, soit 10,9%. |