MEURAD
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Origine du nom : arabe. C'est le nom de l'oued qui passe près du village.
Origine du centre : française. Création tardive : la décision est prise en mai 1872. L'installation des colons est de 1875. C'est le dernier village créé dans la Mitidja.
Le territoire communal occupe une avancée de la plaine vers le sud, adossée au massif du Zaccar (Djebel Tiberrarine). La plaine monte lentement vers le sud, de 150 à 200m. Les collines qui la dominent culminent à 600m. Les limites ouest et est sont des affluents des oueds Meurad (oued ben Medjene) et Bourkika (oued bou Yjef).
Les activités sont purement agricoles : pour les colons vigne et raisins de table en plaine et pour les autres polyculture vivrière, avec oliviers et figuiers. Chuit est la seule ferme mentionnée sur la carte : un grand domaine sans doute qui a droit à l'indication " château ". Je l'ai encadrée en vert. Avant 1914 on y avait exploité les palmiers nains pour le crin végétal.
Meurad est le seul centre. Son aspect est très inhabituel : un village rue allongé sur la route de Marengo à Hammam-Righa et Miliana par la montagne ; et au sud une cité à part. La carte étant de 1957 : on peut songer à une cité de regroupement musulmane toute récente. Meurad était desservi par les Transports Mory.
Particularité : le barrage sur l'oued Djabroun ; l'un des premiers et l'un des plus petits d'Algérie. Bâti de 1854 à 1858, puis exhaussé en 1929, il permit d'irriguer d'abord 65ha, puis 200ha dans les communes de Marengo, Meurad et Bourkika. Donc un ouvrage très modeste et de surcroît menacé pas l'envasement : il fallut rehausser aussi le déversoir dès 1893.
Population en 1954
: 8 082 dont 302 non musulmans (soit 3,74%, c'est vraiment très
peu).
Population agglomérée en 1948 : 752.
Grain de sel de B.Venis : sur ce site, quelques
documents sur Meurad :
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