mise sur site le 8-6-2011

2.- Pont sur le Cheliff : les grands chantiers nord-africains

Ce pont franchit l'Oued-Chéliff pour permettre l'accès de la route nationale de Ténès à Orléansville. L'ancien Pont, dont les culées et la pile étaient construits en maçonnerie et les hauts entièrement cri métal; a étép mis hors service au cours de la crue exceptionnelle de décembre 1930. Cet accident, causé par l'affouilleinent du pied de la pile sous l'effet du courant violent, était dû au non emploi, à l'époque de sa construction, des caissons à air comprimé propres a permettre un terrassement suffisamment profond dans des terrains sablonneux et imbibés d'eau en tous temps. En fait, la pile en question ne descendait pas à plus de 4 ou 5 mètres au dessous du niveau d'été ordinaire, reposant ensuite sur un plateau supporté par des pilotis. ouvrant ainsi une porte facile à l'afflouillement dans la période des forts courants. Le dégarnissaee de son pied a entrainé un glissement de ce soutien et une importante inclinaison en amont, d'où brisure des arcs du tablier métallique qui étaient néanmoins restés suspendus, quoique dans une situation impraticable. Nouveau pont.. — Pour remplacer cet ouvrage défaillant, on a jeté, dès février 1932, les fondements d'un nouveau pont placé parallèlement au premier... (suite dans l'article)

Echo d'Alger du 25-1-1933- Transmis par Francis Rambert
déc. 2018