En vue des cérémonies
du centenaire en 1954
Des travaux ont commencé dans la basilique de Notre-Dame d'Afrique
Régulièrement, des
équipes d'ouvriers sont appelées à venir panser
les plaies profondes que provoque l'air marin dans les pierres de
la basilique Notre-Dame d'Afrique.
Le chlorure de sodium a produit ses méfaits jusqu'à
l'intérieur du sanctuaire, où d'importantes réparations
ont été entreprises cette semaine.
Méthodique, rationnel, soucieux d'apporter à l'édifice
un complément artistique, le R.P. Cazaunau a fait commencer
une première tranche de travaux qui consiste à crépir
les murs et à les recouvrir de la peinture et de l'enduit
qui les préservera pendant quelques années de l'action
du sel marin.
Le R.P. Cazaunau a choisi cette époque relativement calme
pour faire exécuter ces travaux que l'on peut évaluer
à. un million de francs approximativement.
Bien entendu, la générosité des fidèles
permettra, nous en sommes persuadés, à l'éminent
recteur de la basilique de terminer sans ennuis ces réparations
qui ne sont que le début d'un vaste projet.
En effet, au début de l'année 1954, N.-D. d'Afrique
célébrera son centenaire et, déjà le
R.P. Cazaunau met la main à tous les détails. Il voudrait
pouvoir accueillir les milliers de pèlerins d'Afrique du
Nord, de métropole et, peut-être... (mais n'anticipons
pas), qui viendront pour ces fêtes, dans une basilique digne
de Notre-Dame et de l'Algérie.
Dans un temps très proche, la niche du bas côté
droit (St Joseph) sera dotée d'un autel semblable à
celui du Sacré-Cur (à gauche). Ce sera ensuite
le remplacement de la grande croix de la coupole et les aménagements
intérieurs et extérieurs de toutes sortes.
Enfin, le R.P. Cazaunau pense à faire terminer l'entourage
de l'espianade, ce que chacun souhaite depuis longtemps.
Nul doute que le dévoué recteur de la basilique trouvera
les encouragements qu'il mérite pour la réalisation
de son projet
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