musée
national des Beaux-Arts, Alger, le Hamma
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La réouverture de notre Musée
national des Beaux-Arts prend le caractère d'une grande première.
Ses collection de peinture ont connu l'exode dès 1939 et seules
les galeries de sculpture étaient restées visibles entre
1940 et 42. Il a fallu réparer ce que les bombardements et
la réquisition avaient causé, restaurer les salles et
réorganiser leur agencement. A le retrouver encore enrichi d'apports nouveaux, nous avons éprouvé un vif sentiment de fierté en le parcourant aux côtés de M. Jean Alazard, son conservateur vigilant, qui nous en faisait les honneurs. Créé en 1930, le Musée national des Beaux-Arts d'Alger a aujourd'hui réalisé le premier but qu'il s'était assigné : celui de constituer un foyer de l'art français. Sans cesser d'élargir ses collections actuelles, c'est à l'art étranger, notamment celui qui aura exercé son influence sur l'art français, que M. Alazard fera appel pour compléter ce bel enseignement de l'humanisme dont l'histoire de l'art démontre la leçon avec plus d'attrait que toute autre forme de culture. On sait dans quel site admirable notre musée a été construit, l'éclairage favorable de ses salles et galeries dont la disposition est inspirée de celle de la National Gallery de Londres, les toiles importantes qu'il possède des XVI., XVIIe, XVIIIe siècles, la part belle faite au XIXe et aux impressionnistes qui en exercent la prééminence. Le XXe siècle est aussi maintenant largement représenté et l'Ecole algérienne s'imbrique dans chaque salle à l'Ecole de Paris pour une intéressante confrontation. Ses galeries de sculptures, moulages, ses ' collections de dessins, gravures, médailles, céramiques, les documents historiques de sa bibliothèque (8.000 volumes) en font un des plus beaux et des plus complets musées de France. (suite dans l'article.) |
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