Aux Échos d'Alger
Éditoriaux de l'année 2018

Le journal des Villes et des Villages de l'Algérois
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REVUE TRIMESTRIELLE

dernière mise à jour :avril 2018

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-AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2018 numéro 140

N otre Johnny « national » s'en est allé... Quel bel hommage rendu par ses milliers de fans ! Quel chagrin ! L'artiste méritait cette reconnaissance t les médias s'en donnaient à « coeur joie » s'accaparant l'évènement, vantant le cher disparu, le louant de tous les qualificatifs.

L'homme, s'il était contesté, ça n'allait pas très loin. Il restait l'Homme avec ses frasques. C'était sa vie. Personne ne le jugeait. C'était presque normal. C'était un Homme.

Puis, (pardon) « le corps encore tiède », comme dans de nombreuses familles, la succession, l'argent, les intérêts s'imposent et là, plus de sentiments.

Et nous retrouvons ces mêmes journalistes qui épluchent, salissent, bafouent, celui qu'ils ont adulé. Bien entendu, son épouse depuis plus de vingt ans, et surtout elle, l'est aussi. En fait c'est une banale histoire de famille qui ne mérite pas autant d'intérêts. Mais pour certains, peut-être, ou sûrement, la recherche de notoriété ???
" Cela ne nous regarde pas » disait un certain humoriste, alors laissons-les « laver leur linge en famille ».

Avons-nous entendu parler de la famille de Jean D'ORMESSON, de Mireille DARC ?

Avons-nous entendu parler des Victimes de la fusillade de la rue d'Isly à Alger, le 26 mars 1962, assassinées par l'Armée française ?
Ont-ils parlé de la destruction des familles? Quel héritage laissaient ces malheureuses victimes, sinon que leur sang.


Qu'est devenue cette société ??? Une source de recherches d'intérêts, voyants ou camouflés, qui aboutit toujours et autour de l'argent.
1968 - 2018: 50 ans depuis ce fameux « Mai 68 » que certains veulent fêter.
Souvenez-vous :
- de ces manifestations qui ont paralysé le pays pendant plusieurs jours
- des grèves générales et sauvages menées par les mouvements étudiants, puis par la classe ouvrière
- de ces tracts « Abolition de la société de classe »
- de ce slogan « Il est interdit d'interdire !!! »
- de « Famille je vous hais ».
Les cris, les casses, les revendications, tournaient autour
d'une LIBERTE qui était paraît-il muselée.
LIBERTE ou le droit de tout permettre.
LIBERTE d'expression
LIBERTE de la rue pour changer les choses
LIBERTE de la femme : qui croit avoir été libérée! La parité
est encore loin...
LIBERTE de la sexualité « Faites l'amour, mais pas la guerre » : sexualité prématurée, violences, tabous, dérives... L'amour ne manque plus c'est un sujet très vaste débattu dans le détail le plus intime par les médias - toujours eux et la classe bien pensante LIBERTE... débarrassons-nous de la famille « oppressante »... Etc... etc...
Et les grands mots d'un soi-disant grand homme : « Réforme Oui - Chienlit Non ».
... Et face à la rue... la désertion pour lui! Débrouillez-vous... LIBERTE où es-tu en 2018 ?
Surtout pas dans l'abolition de la société de classe, qui existe toujours. Il y a les riches, les pauvres et la classe dite moyenne et pire, dans cette société de classe, il y a en plus les autres... et les autochtones.
La Famille qui garde difficilement sa place. La rue qui piaffe, qui casse, non plus pour un changement, mais surtout pour ses privilèges.
LIBERTE d'expression ... à peine dirigée !!! et des lois pour faire taire le citoyen.
Un constat bien triste que ce mai 68. Les valeurs, le respect, le civisme, le patriotisme... tout s'est étiolé. Sauf !!! Les droits de l'Homme. De certains !
Rien ne s'améliorera dans cette soi-disant démocratie qui n'a que le nom.
Un autre constat tout aussi triste où, une fois de plus, la finance est présente.
Fumer tue, mentionné sur les paquets de cigarettes : on augmente leur prix,
L'alcool tue « Boire avec modération »... Sauf ... le vin qui paraît-il n'est pas de l'alcool !
La vitesse tue, mais l'on continue à construire des voitures puissantes, donc onéreuses.
La vitesse est interdite, alors les infractions pleuvent.
Par contre, la drogue ne tue pas, puisqu'on autorise des salles de « shoot ». Le chômage ne tue pas. La délocalisation des entreprises à l'étranger ne tue pas, mais détruit des familles. Se balader avec des armes ne tue pas, etc... La société est bien mal en point. Heureusement (!) que toutes ces taxes permettent une réflexion... négative, qui ne change rien. Sinon que notre humeur.

Alors conservons nos valeurs et nos traditions
« Joyeuses fêtes de Pâques à vous tous ».


Francette MENDOZA
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2018 numéro 141

Je ne vais pas jalouser ou singer la presse, la télévision, le cinéma, l'affichage, la radio ou internet... enfin ! Tous ces moyens de communications qui marchent, qui courent, qui écrivent, qui annoncent, tout et n'importe quoi, mais surtout dans un sens unique. Celui qui arrange l'intelligentsia...

A mon petit niveau et dans « NOTRE PRESSE », je donne mes sentiments, mon ressenti, en ne choquant personne, j'espère ! Sinon « NOUS » Pieds-Noirs et Amis, mais... nous nous rejoignons très souvent dans le ressenti, car vous m'en faites part .

Alors, j'analyse les propos, les situations!

Blacks Blocs, voilà un mot qui aurait dû être radié du vocabulaire. Mais non, il revient. Alors qu'il date de la Stasi, de l'ancienne République Démocratique Allemande...
« Schwarzer bloc » expression d'origine, résonne désagréablement à l'oreille.

Pour une certaine presse, ce sont des bourgeois déguisés en casseurs... pour d'autres, ce sont des « anti » tout, pour d'autres encore, c'est une tactique de lutte, une structure éphémère sans mode d'organisation ...

Alors, je me pose la question : « Lors des dernières manifestations revendicatives, que ce serait-il passé s'ils étaient organisés ? ».
A quoi ressemble ce monde que l'on dit évolué, instruit, ... si ce n'est qu'à un monde sauvage, plus sauvage que celui des animaux — mais en moins intelligents - qui défendent leur territoire, leur pitance, leur rôle dans la meute. Et, il faut le dire, dans cette meute, il y a en plus religion et communautarisme. Donc, pout tout cela, ils frappent, tuent, saccagent, brûlent, viols, volent... Et en dehors de toutes les lois. Ils appliquent la loi de la jungle - dans la rue - et celle de Jean de la Fontaine qui les arrange - : « La raison du plus fort est toujours la meilleure... ». La loi du plus fort !

Mais paraît-il que c'est cela la démocratie ! La liberté !

Est-ce de la démocratie et de la liberté que de refuser les femmes dans des bars ou restaurants de quartiers « sensibles », sans que cela attire l'attention des politiques et surtout celle des médias ? Par contre, un certain grand restaurant parisien se retrouve aux bancs des accusés pour « avoir fait un tri sur sa clientèle ». M. Jacques TOUBON, défenseur des Droits (!!!), et pour justifier ses indemnités et son salaire, prend le dossier en mains pour sanctionner !
Le Blanc, bien sûr ! Le Français surtout et quand il est patriote ! Pourquoi ne se penche-t-il pas sur ces effets de communautarisme imposé par la société? Où sur la classification qui est faite dans notre vocabulaire ? Puisque nous sommes des catégories : les jeunes — les ouvriers les demandeurs d'emploi — les nantis - les fraudeurs - les retraités — les beaux — les vilains — les intouchables — les vieux... en oubliant la case française avec son désarroi, son incompréhension, ses mains et surtout sa parole liées. Et le terrorisme...

Nous en sommes là ! Nous sommes dans un goulag... démocratique !

Les jeunes, où se trouve leur espoir ? Les ouvriers, s'échinent. Les demandeurs d'emploi, le cherche. Les nantis, ne sont pas touchés. Les fraudeurs « les grands qui représentent la France », sont protégés. Les retraités, sont ponctionnés. Les beaux, ont plus de chance dans cette société où l'image prime. Les vilains, c'est la même chose mais à contresens. Les intouchables, pour les finances. Les vieux, alors là ??? C'est autre chose lorsqu'il faut allier vieux tout court, vieux et dépendance, vieux et maison de retraite, ou EHPAD... Gabrielle CLUZEL, rédactrice en Chef de Boulevard Voltaire, écrit : « Les personnes âgées sont en danger, pourquoi ne pas investir dans les familles ».

Comment investir dans les familles alors que tout a été fait pour en détruire la cellule ?

Une mésaventure, plutôt qu'une aventure, est arrivée à une dame âgée de 87 ans, avec sa tête, ses jambes, placée dans un EHPAD, dans lequel elle ne voulait pas rester. Mais elle avait été placée là... Comme un paquet dont on ne sert plus ! Pour elle qui n'avait pas fait ce choix, il fallait réagir. Et elle a réagit prétextant un rendez-vous chez le dentiste, elle a appelé un taxi qui l'a emmenée, non pas chez le médecin, mais tout simplement chez elle, dans sa maison, à 20 km de là. Bien entendu l'EHPAD était sens dessus-dessous, tout comme le fils prévenu de la disparition de sa mère, qu'ils ont retrouvée couchée, endormie dans son lit et surtout, insistant pour ne pas repartir. « Ils » l'ont laissée chez elle.
Il est vrai que l'investissement dans les familles serait nécessaire. Il permettrait de reformer la famille comme avant ! « Mais l'on préfère investir ailleurs, question de morale (??)... pour les voisins! »

Francette MENDOZA
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2018 numéro 142
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Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2018 n° 143

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