Aux Échos d'Alger
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ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2012 numéro 117 |
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ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2012 numéro
118 |
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ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2012 n° 119 Le ler novembre 1954, c'était le début de la fin !!! Le mensonge devenait plus flagrant. La manipulation plus importante, plus vicieuse. Le bonheur dérivait. Les morts que l'on continue à compter. Une déconsidération à notre égard. Ne vivions-nous pas, grâce aux cartes postales, dans un désert avec dromadaires, palmeraies, voir même des lions... Alors, pourquoi s'attacher à ce pays très lointain et sauvage ? Sa population ne devait être qu'attardée, sans éducation. Donc, pas d'attention à avoir pour ces gens qui malgré tout pendant les guerres ont été appelés, en grand nombre. Ont servit leur Patrie. Enfin ! ils ont pensé que c'était la leur. Et arrive l'année 1962 ! Celle de notre malheur. L'exil de plus d'un million de personnes. Pour celles qui ont pu rentrer. Sans émouvoir les droits de l'homme et les intellectuels de gauche... sans parler de l'accueil ! 50 ans de bataille. Et nous sommes toujours les vilains petits canards. Un peu partout, des rencontres, expositions et autres manifestations ont eu lieu. Il fallait montrer qu'après 50 ans « nous » étions encore là. Nos tempes ont blanchi, mais l'énergie est toujours présente et l'attention constamment sur le qui-vive pour ne pas glisser dans les écueils que l'on nous place. Le changement, c'est maintenant ! a martelé un certain président. Nous, ce changement, nous le vivons depuis des décennies, mais cette année, effectivement, il a été plus visible, plus mal ressenti. « On » nous ressort l'histoire du 17 octobre 1961 avec des mensonges pour mieux culpabiliser les gouvernants de l'époque. Un nombre de morts « noyés, jetés dans la Seine » qui dépassent l'entendement. Pourquoi ne parle-t-on pas des policiers tués en France, par le FLN pendant ces huit ans de guerre? Cette manifestation organisée par le FLN en France - et les traîtres à la France qui étaient de leur côté - avait été interdite pour des raisons de sécurité, mais, on peut constater que l'interdiction d'il y a 51 ans, a le même écho aujourd'hui. « L'interdit « connais pas ! Ce n'est quand même pas les lois françaises qui vont nous dicter nos lois !» « On » parle de repentance. « On » s'agenouille devant l'ennemi d'hier, que l'on embrasse avec fougue. « On » reconnaît les méfaits du colonialisme... Quelle gifle pour les générations précédentes qui ont fait de l'Algérie ce qu'elle était en 1962! Nos dirigeants devraient « rentrer dans les ordres » plutôt que de se battre la coulpe pour tout. « On » s'empresse de faire voter par le Sénat, la loi reconnaissant le 19 mars 1962 comme étant celle de la fin de la guerre d'Algérie. « On » oublie, dans cette valise que le président normal prépare pour son voyage en Algérie, tous les disparus, les morts, les harkis, d'après cette date. Il est vrai qu'en avion, le poids des bagages est limité... Sa valise de retour ne sera pas plus lourde, car la dette de l'Algérie, avec quelques effets pervers, sera effacée. Et avec un peu de chance, il reviendra avec une tenue orientale pour baptiser d'autres places ou rues « du 19 mars ...»! Et nous, pendant ce temps ? Nous attendons de prochaines élections pour savoir que nous existons physiquement. La France est en état de guerre, ou plutôt de guérilla, même si l'on essaie de donner le change et surtout le contraire en camouflant beaucoup de choses par le biais des statistiques. Les assassinats de Marseille et d'ailleurs, les cambriolages, vols, viols, enlèvements, home-jacking, voitures brûlées, incivilités diverses et très variées, ne démontrent pas un pays où il fait bon vivre. Plus de sortie le soir. La rue et autres lieux publics ne sont plus rassurants. Quelle différence avec la France de 1962 ! Le monde doit évoluer, mais cette avancée là fait peur. Une autre évolution constatée pour parler des vacances scolaires. Auparavant, il y avait les vacances de la Toussaint, puis celles de Noël, celles de Pâques. Maintenant, il y a les vacances d'automne, puis d'hiver et de printemps. Plus d'allusion aux fêtes catholiques... Pour quelle raison ? En cette fin d'année, et après ce petit tour personnel sur l'actualité, je vous souhaite de bonnes fêtes. Que la paix, la santé et le bonheur vous accompagnent en famille pour 2013. Francette MENDOZA - haut de page |