Aux Échos
d'Alger
Éditoriaux de l'année 2004 sur site le 4-06-2003...dernière mise à jour : 29-12-2004 |
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Ko /12 s
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ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2004 numéro 84 |
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ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2004 numéro 85 |
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ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2004 numéro
86 ---------1944 - 2004:
60ème anniversaire du débarquement. 60ème anniversaire
de la LIBERTÉ. Heureusement que des associations restent vigilantes pour ne pas qu'un cahier neuf soit ouvert après cette réconciliation Comme si le passé n'avait jamais existé... ---------1954-1962 :
guerre d'Algérie. Guerre dans des départements français.
Guerre franco-française, pas guerre d'occupation. Car qui était
l'occupant ? ---------Ceux que
l'on appelle algériens depuis 1962 ? Sûrement pas. L'Algérie
n'appartenait à personne avant 1830. |
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ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2004, numéro
87 -----------L'actualité très présente et ses journalistes très partisans, nous obligent sans cesse à la réflexion!!! Réflexions personnelles, mais aussi réflexions collectives de votre part. L'Algérie, NOS disparus, DZA, NOS cimetières, la France et le FLN, la Turquie, Arafat, les rapatriés de Côte-d'Ivoire, la délinquance et le pouvoir actuel, sont des sujets qui alimentent nos conversations... -----------L'ALGÉRIE. Avec Alger qui vient de recevoir la Légion d'Honneur... A quel titre? Quelle France! Les voyages " de retour " très médiatisés, voire même récupérés politiquement, font partie des demandes, que certains d'entre vous, nous soumettez. Nous comprenons votre souhait de " voir une dernière fois " ce pays qui nous est encore très cher (dans les deux sens du terme d'ailleurs!) par nos morts restés là-bas, nos souvenirs heureux ou très malheureux, notre vie tout simplement. Des associations - comme pour l'Oranie-ou personnes-comme pour le voyage vers l'Algérois et plus précisément, MAISON-CARRÉE - ont organisé ce retour dans les souvenirs. -----------Pour l'instant, vos serviteurs que nous sommes, avons pris la décision de n'en rien faire, malgré notre " envie partagée de nous recueillir sur les tombes, ou ce qu'il en reste, de revoir, de garder nos souvenirs de 1962 ou de retourner pour effacer... -----------Nous préférons attendre. -----------Pourquoi? Tout simplement parce que ce serait servir une volonté politique actuelle entre les deux pays. " Ils " n'attendent que cela! Pensez donc, les Pieds-Noirs qui reviennent... ne serait-ce qu'une semaine... N'oublions pas que des deux côtés de la Méditerranée, politiquement, nous sommes toujours les parias, les éternels rejetés, ceux qui ont fait suer le burnous... ceux qui ont torturé..., la télévision et les médias, que l'on dit français, nous bassinent avec ces fausses informations! N'oublions pas non plus, nos frères Harkis, interdits de séjour pour avoir choisi la France! -----------NOS DISPARUS. Plus de 4300 noms signalés à la commission chargée de ce dossier... et le silence politique! -----------Depuis 42 ans, les familles concernées par ce drame et regroupées en associations, se battent contre tous les " interdits ou autres cachotteries " couverts par le secret de guerre. A force de persévérance et de batailles, enfin! une porte s'entrouvre. -----------Alors, ne laissons pas sombrer ce dossier dans l'oubli. Ce serait assassiné deux fois ceux que l'on aime! Pour la réhabilitation et la restructuration de tous ceux qui ont été touchés. -----------Nous savons que d'en parler, les souvenirs douloureux et enfouis, mais pas oubliés, resurgissent. Afin d'apporter le respect nécessaire à nos disparus, il faut que l'on s'entraide. -----------Une grande " campagne nationale" est entreprise dans nos associations, pour que ce dossier soit étoffé par les demandes des familles. Pour cela, transmettez-nous des documents: déclaration de disparition faite dans les commissariats ou les gendarmeries, ou toute autre pièce, ou souvenir, qui pourraient être une preuve. Vous pouvez également les adresser à Mme Colette DUCOSADER - BP 35 - Arcachon - St-Ferdinand - 33314 ARCACHON - Cedex - qui en charge ce lourd dossier. -----------DZA (abréviation d'El-Djezaïr). Nous refusons cette annotation portée sur nos passeports ou cartes d'identité, qui signifie être nés, avant 1962, en Algérie algérienne, non en Algérie Française. Là aussi, de nombreuses initiatives sont organisées auprès des élus locaux ou nationaux, car début décembre, sera présentée à l'Assemblée Nationale et au Sénat, la future loi qui ignore ce point, alors même qu'elle prétend redresser l'Histoire et oeuvre de la France en Algérie. -----------NOS CIMETIÈRES. Voici que nos gouvernants actuels se préoccupent des cimetières en Algérie! 42 ans après! -----------Alors que beaucoup ont été profanés ou abîmés par le temps. On croit rêver! Nous savons que des subventions ont été allouées par quelques municipalités ou conseils généraux ou régionaux, pour la remise en état et l'entretien de tel ou tel cimetière. Comment prendre tout cela? Alors que Notre Communauté s'étiole... Que de charité à notre égard, tout à coup! Se rendent-ils compte maintenant seulement, du traumatisme subit par ce déracinement et par l'abandon forcé de nos tombes? Se rendent-ils compte que pour nous la TOUSSAINT est encore plus triste! -----------La France et le FLN. Paru dans Sciences et Vie - hors série, cinquantenaire de la guerre d'Algérie - et sous la plume de l'historien Daniel LEFEUBRE: " En pleine guerre d'Algérie, la France aurait versé de l'argent via ses compagnies pétrolières, au FLN, pour que les fellaghas ne sabotent pas le gazoduc qui traversait le Sahara Bien entendu, le FLN dément ces affirmations, qui sont pourtant basées sur le témoignage de Paul DELOUVRIER, nommé en 1958, Délégué Général du Gouvernement en Algérie. Ce dernier avait demandé à De Gaulle, de pouvoir " sortir le gaz du Sahara et l'amener sur la côte [...] et la sortie du gaz, je l'ai obtenue " Pourquoi est-ce que le gaz n'a pas été transpercé? les tuyaux, c'est facile avec les fellaghas... " remarque le Délégué Général. Réponse du grand Charles: " Je me suis entendu pour que les fellaghas ne le touchent pas. Et les compagnies ont arrosé suffisamment Et c'est vrai que l'oléoduc et le gazoduc sahariens, longs de 600 km, n'ont pas été concernés par les attentats. -----------Entente avec les fellaghas pour ces intérêts, mais rien pour la population française d'Algérie. II fallait tout laisser intact! -----------TURQUIE et ARAFAT. Pour la première : la France et l'Europe - et ses gouvernants - se rendent-ils compte de l'avenir? -----------Pour le second, l'on aura tout vu. Tout entendu: droit d'être soigné en France qui est une terre d'asile (oui, monsieur Chirac, cela nous l'avons constaté!), où il y a les meilleurs médecins, hôpital militaire, avion présidentiel, et... grand chef d'état défunt que l'on accompagne jusqu'au bout... Lesjournalistes n'avaient que cela à la une de toutes les " dés " informations ""! A croire que le monde allait s'arrêter! ou devait s'arrêter... Mais, au fait, qui paie la note? -----------LES RAPATRIÉS DE CÔTE-D'IVOIRE. Là je ne conteste pas ce qualificatif. Il leur va comme un gant. Alors que nous en étions - et sommes encore -toujours affublés. Mais qui ne nous ressemble en rien, puisque nous avons été chassés de département français, comme pourraient l'être les habitants des Pyrénées-Orientales (Catalogne française) ou des Pyrénées-Atlantiques (Pays Basque français), pas d'un pays étranger. La côte d'Ivoire n'est-elle pas un pays indépendant? Que faisaient-ils là-bas? Lorsque l'on entend les commentaires de ces nouveaux rapatriés, qui regrettent leur grande maison, leur piscine... que l'on accueille avec moult égards: cellule psychologique, aides diverses, dépôt de plaintes pris en considération... enfin! tout ce qui est nécessaire dans ces cas-là. Pour nous, la seule alternative que nous ayons eue était: la valise ou le cercueil. Et les banderoles ou les manifestants sur les quais de Marseille qui criaient leur haine à notre encontre... le maire de leur ville en tête! L'image de ces rapatriés, nous ramène bien entendu, 42 ans en arrière. Nous revivons ce désarroi qui les accompagne actuellement. Mais, au fait, qui paie la note? Alors que la nôtre - morale et historique - n'est toujours pas soldée! Etc... Etc... Comme il faut rester sur une note optimiste, je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël, entourés de vos familles et de ceux que vous aimez, accompagnées de mes vux très sincères de bonne et heureuse année pour 2005, surtout de la santé pour affronter la vie extérieure. Francette MENDOZA haut de page |