Médecine
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400
Ko
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Vingt-cinq mille
gosses, filles et garçons, européens et indigènes,
reçoivent l'instruction primaire dans les cent quinze écoles
communales de la ville d'Alger. Pour maintenir cette véritablefoule dans un état ne santé satisfaisant, la municipalité a intensifié, en accord avec le bureau municipal d'hygiène, l'action du service d'assistance médicale scolaire. De 1929 à 1935, quinze dispensaires ont été créés, permettant de donner dans d'excellentes conditions les soins réclamés par les jeunes malades, institutions dont voici le détail. 1929 : dispensaire de l'avenue Dujonchay ; 1931 : dispensaire antitrachomateux du boulevard Gambetta, dispensaire polyvalent du Champ-de-Manoeuvre, dispensaire de méaecine générale et d'ophtalmologie de l'avenue de la Marne ; 1932 : dispensaires de la rue Bruce et de stomatologie du Champ-de-Manoeuvre , 1933: dispensaires de la rueNCamilleDouls et de la rampe Valée ; 1934 : dispensaire d'oto-rhino-laryngologie et dispensaire neuro-psychiatrique ; 1935: dispensaires de la rue de, Dijon, de la cité d'H.B.M. du Ruisseau et du groupe scolaire du clos Salembier. En 1929, les médecins-inspecteurs donnaient 3.200 consultations. Celles-ci sont passées, en 1935, à 16.500. C'est dire le déve:oppement de ce service dont l'intérêt est indiscutable. Seize docteurs de médecine générale, ou spécialistes, assurent une visite régulière des écoles communales, assistés de quinze infirmières qui sont plus spécialement chargées de dépister les malades afin de les diriger vers les dispensaires. L'établissement de carnets de santé permet de suivre l'évolution physique et morale des enfants. En 1929, il en fut établi 10.400 et 17.200 en 1935. Cette organisation est particulièrement efficace dans le dépistage des prétuberculeux qui sont alors, si besoin est, envoyés dans un préventorium. Toujours dans un but d'hygiène, la municipalité a créé dix salles de douches scolaires où passèrent 57.801... « patients » durant l'année 1933-1934. En 1929, il n'existait aucune salle de douches dans les écoles de la ville. Confort, hygiène, santé, telles furent les préoccupations de la municipalité. durant sa gestion, en ce qui concerne le petit monde qui fréquiente les écoles primaires et qui mérite bien la sollicitude qu'on lui témoigne. |