Carte fournie par G.BOUCHET en
2009 ()
Lalimentation de Médéa
en eau potable
La source de lAin-Kebir va être captée
20 MILLIONS DE TRAVAUX
Le développement toujours croissant
de Médéa a déterminé les municipalité
qui se sont succédé à se pencher sur le problème
de lalimentation de la ville en eau potable.
Si lon se reporte à cent années en arrière,
Médéa, bien que centre Important, ne possédait
pas les canalisations nécessaires. Il existait bien un aqueduc,
un bassin, leau amenée étant insuffisante, la garnison
était tenue de sapprovisionner à la source de lAïn-Kebir
qui existe encore en contre-bas de la gare des autobus.
Depuis, grâce à la participation des génies civil
et militaire, de nombreuses, sources ont été captées,
la majeure partie en hauteur, cest-à-dire sur le rideau
de Kef-Azri (Nador) : 1° la source Kara-Guendès (propriété
Judaiet) sert à lalimentation de Lodi et Médéa
; 2° Servent également à lalimentation de Médéa
les sources Aïn-Raïs (Les Trembles), Dakla. Les Cyprès,
Aïn-Chir (2), Ras-Kallouche (propriété Algara).
En 1934, la municipalité Daudet a fait exproprier le Puits Bourouis
et construire un grand réservoir destiné à recevoir
les eaux captées.
Mais le problème demeure entier : la population de la ville sest
accrue, des habitations ont été édifiées
de-ci, de-là, ce qui a augmenté la longueur des canalisations.
Les escadrons motorisés sont grands consommateurs.
Il y a la perte deau résultant des bornes-fontaines placées
sur la voie publique, comme aussi de léclatement souterrain
de vieilles canalisations
Le sanatorium de Médéa, pour pourvoir à ses besoins,
prélève par pompage sur la rivière souterraine
dAïn-Talaïche.
Comment augmenter la quantité deau potable destinée
à Médéa ?
Doit-on procéder à des captages en hauteur sur le rideau
Kef-Azri (Nador) ; quelles seront les conséquences de ces captages
au point de vue des sources, des puits se trouvant en contrebas ?
Cest la raison pour laquelle la municipalité a renoncé
provisoirement à ce projet pour capter en contre-bas toutes les
sources apparentes et conduire leurs eaux dans le bassin centralisateur.
Les eaux de lAïn-Mordj ont été ainsi refoulées
par une station de pompage comportant un poste de verdunisation.
Deux autres postes de verdunisation existent sur la route supérieure
de Dakla.
Il reste présentement deux importantes sources à capter
: celle de lAïn-Kebir, sise en contre-bas de la gare des
autobus ; les eaux des 7 fontaines, route de Damiette. Les eaux
de l'Aïn-Kebir
Ces eaux, qui servaient dans le passé aux besoins de la garnison,
vont être captées incessamment ; elles donneront un supplément
de 10 litres à la seconde.
Vingt millions de francs sont consacrés aux travaux qui ont été
adjugés à concurrence de 15.000.000 de francs à
MM. Flores et Obedia, la canalisation devant être placée
par le génie civil en passant par la rue Figaro pour atteindre
le réservoir central.
La suppression du libre écoulement des eaux de lAin-Kebir
dans le lit du Baroura où se déversaient les eaux usées
de la ville, pose une une question dhygiène et de salubrité
publique voulant que la canalisation destinée à lécoulement
de ces eaux usées soit prolongée afin décarter
tout foyer dépidémie. Les eaux des Sept Fontaines
Les sources de Belles Fontaines sont également convoitées,
mais elles servent quant à présent aux besoins de lagriculture
dans la commune de Damiette. Les eaux du barrage du Ghrib
Comme la commune dAlger a songé à le faire en un
temps, certains pensent quil serait possible dalimenter
la région de Lodi et de Médéa par prélèvement
sur le lac que forme le barrage du Ghrib. Ce projet, sil était
réalisé, procurerait la richesse à toute une région.
Le problème de l'eau dans les douars
Quoi quil en soit, la municipalité a étendu son
champ daction dans les douars faisant partie de la commune : des
bassins de six mètres de long ont été construits
: 3 quartier Baaziz, 1 près le domaine Donius, 1 à la
Concession, 1 à Rezarza, 1 aux Ouled-Aïssa. 2 aux Haffair,
1 à Bouchitane.
Comme il est possible de sen rendre compte, les municipalités
médéennes ont fait un très gros effort.