Médéa à 91 km d'Alger - Algérie
L’alimentation de Médéa en eau potable
La source de l’Ain-Kebir va être captée
20 MILLIONS DE TRAVAUX

Echo d'Alger du 24-10-1953- Transmis par Francis Rambert

L’alimentation de Médéa en eau potable
La source de l’Ain-Kebir va être captée
20 MILLIONS DE TRAVAUX

Le développement toujours croissant de Médéa a déterminé les municipalité qui se sont succédé à se pencher sur le problème de l’alimentation de la ville en eau potable.

Si l’on se reporte à cent années en arrière, Médéa, bien que centre Important, ne possédait pas les canalisations nécessaires. Il existait bien un aqueduc, un bassin, l’eau amenée étant insuffisante, la garnison était tenue de s’approvisionner à la source de l’Aïn-Kebir qui existe encore en contre-bas de la gare des autobus.

Depuis, grâce à la participation des génies civil et militaire, de nombreuses, sources ont été captées, la majeure partie en hauteur, c’est-à-dire sur le rideau de Kef-Azri (Nador) : 1° la source Kara-Guendès (propriété Judaiet) sert à l’alimentation de Lodi et Médéa ; 2° Servent également à l’alimentation de Médéa les sources Aïn-Raïs (Les Trembles), Dakla. Les Cyprès, Aïn-Chir (2), Ras-Kallouche (propriété Algara).


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Carte fournie par G.BOUCHET en 2009 (†)
L’alimentation de Médéa en eau potable

L’alimentation de Médéa en eau potable
La source de l’Ain-Kebir va être captée
20 MILLIONS DE TRAVAUX

Le développement toujours croissant de Médéa a déterminé les municipalité qui se sont succédé à se pencher sur le problème de l’alimentation de la ville en eau potable.

Si l’on se reporte à cent années en arrière, Médéa, bien que centre Important, ne possédait pas les canalisations nécessaires. Il existait bien un aqueduc, un bassin, l’eau amenée étant insuffisante, la garnison était tenue de s’approvisionner à la source de l’Aïn-Kebir qui existe encore en contre-bas de la gare des autobus.

Depuis, grâce à la participation des génies civil et militaire, de nombreuses, sources ont été captées, la majeure partie en hauteur, c’est-à-dire sur le rideau de Kef-Azri (Nador) : 1° la source Kara-Guendès (propriété Judaiet) sert à l’alimentation de Lodi et Médéa ; 2° Servent également à l’alimentation de Médéa les sources Aïn-Raïs (Les Trembles), Dakla. Les Cyprès, Aïn-Chir (2), Ras-Kallouche (propriété Algara).

En 1934, la municipalité Daudet a fait exproprier le Puits Bourouis et construire un grand réservoir destiné à recevoir les eaux captées.

Mais le problème demeure entier : la population de la ville s’est accrue, des habitations ont été édifiées de-ci, de-là, ce qui a augmenté la longueur des canalisations. Les escadrons motorisés sont grands consommateurs.

Il y a la perte d’eau résultant des bornes-fontaines placées sur la voie publique, comme aussi de l’éclatement souterrain de vieilles canalisations

Le sanatorium de Médéa, pour pourvoir à ses besoins, prélève par pompage sur la rivière souterraine d’Aïn-Talaïche.

Comment augmenter la quantité d’eau potable destinée à Médéa ?

Doit-on procéder à des captages en hauteur sur le rideau Kef-Azri (Nador) ; quelles seront les conséquences de ces captages au point de vue des sources, des puits se trouvant en contrebas ?

C’est la raison pour laquelle la municipalité a renoncé provisoirement à ce projet pour capter en contre-bas toutes les sources apparentes et conduire leurs eaux dans le bassin centralisateur.

Les eaux de l’Aïn-Mordj ont été ainsi refoulées par une station de pompage comportant un poste de verdunisation.

Deux autres postes de verdunisation existent sur la route supérieure de Dakla.
Il reste présentement deux importantes sources à capter : celle de l’Aïn-Kebir, sise en contre-bas de la gare des autobus ; les eaux des 7 fontaines, route de Damiette. Les eaux de l'Aïn-Kebir

Ces eaux, qui servaient dans le passé aux besoins de la garnison, vont être captées incessamment ; elles donneront un supplément de 10 litres à la seconde.

Vingt millions de francs sont consacrés aux travaux qui ont été adjugés à concurrence de 15.000.000 de francs à MM. Flores et Obedia, la canalisation devant être placée par le génie civil en passant par la rue Figaro pour atteindre le réservoir central.

La suppression du libre écoulement des eaux de l’Ain-Kebir dans le lit du Baroura où se déversaient les eaux usées de la ville, pose une une question d’hygiène et de salubrité publique voulant que la canalisation destinée à l’écoulement de ces eaux usées soit prolongée afin d’écarter tout foyer d’épidémie. Les eaux des Sept Fontaines

Les sources de Belles Fontaines sont également convoitées, mais elles servent quant à présent aux besoins de l’agriculture dans la commune de Damiette. Les eaux du barrage du Ghrib

Comme la commune d’Alger a songé à le faire en un temps, certains pensent qu’il serait possible d’alimenter la région de Lodi et de Médéa par prélèvement sur le lac que forme le barrage du Ghrib. Ce projet, s’il était réalisé, procurerait la richesse à toute une région. Le problème de l'eau dans les douars

Quoi qu’il en soit, la municipalité a étendu son champ d’action dans les douars faisant partie de la commune : des bassins de six mètres de long ont été construits : 3 quartier Baaziz, 1 près le domaine Donius, 1 à la Concession, 1 à Rezarza, 1 aux Ouled-Aïssa. 2 aux Haffair, 1 à Bouchitane.

Comme il est possible de s’en rendre compte, les municipalités médéennes ont fait un très gros effort.