Mars 1962 en Algérie, après les accords d'Évian
DENI D'HISTOIRE
dans ma boite aux lettres le 2 mars 2013
adressé par Alain Avelin, comité VERITAS
sur site : mars 2013

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Déni d’Histoire

Ce premier mars 2013, je m’interroge. Pourquoi est-ce que je suis contre ce 19 mars ? Pourquoi, lorsque j’évoque cette date, j’éprouve des sentiments aussi contradictoires que de la colère, de la stupeur et de la peine ? Suis-je un damné de l’Histoire pour m’opposer à cette date de commémoration du 19 mars 1962 décidée par le pouvoir socialiste, ou fais-je parti de ce petit noyau de patriotes lucides qui contestent ce déni de l’histoire imposé ?

François Hollande, élu Président de la République sur de fausses promesses et un harcèlement médiatique anti Sarkozy, profite de son rôle de... premier plan, pour assouvir ses fantasmes en défigurant l’esprit de la Nation ; en transformant la France en une terre sans âme ni passé historique.

Depuis son élection le « genre » devient la norme imposée à la jeunesse ; l’école maternelle perd son identité et l’armée ses victoires... Le 19 mars 1962 qui a vu le gaullisme des années 1958 à 1962 devenir le fossoyeur de notre province d’Algérie en même temps que l’élimination d’une partie de sa population pied-noir, chrétienne et musulmane, devient aujourd’hui par le fait du Président, un jour de honte et de déshonneur.

Pendant cinquante ans, jusqu’à ce jour de juillet 2012, j’ai cru à la reconnaissance des 132 ans de présence français en Algérie. J’ai désenchanté. Aujourd’hui, en ce début mars 2013, je me rends compte combien mon combat doit se poursuivre pour que tout ce temps où j’ai voulu croire à un autre destin ne reste pas un vide sans épopée.

Le 19 mars, par l’effet d’un « droit de cuissage » socialo-communiste, va trouver sa place dans les commémorations de la France avec celles des guerres mondiales ! François Hollande, ses sénateurs et ses députés nous imposent cette date ! C’est le pire affront que je vais subir depuis ces cinq décennies. C’est comme si ce gouvernement-là crachait sur les tombes de ceux qui sont morts pour la France, « là-bas », en Algérie. C’est comme si les militaires métropolitains, blessés, morts ou disparus ; les civils européens et arabes, blessés, tués, assassinés ou kidnappés sans que des représentants de la Nation ne bougent, ne soient intervenus dans le jeu trouble et gaulliste, de concert avec le terrorisme FLN, persévérait avec les socialistes et se poursuivait, pour notre élimination et celle de notre mémoire.

Ce clan socialo-communiste, sous couvert des Préfets et du ministre des Anciens Combattants Kader Arif, exige que les drapeaux flottent à nos édifices nationaux ! Quels drapeaux ? Les drapeaux gaullistes qui ont bradé l’Algérie ; ceux que certains brûlent sous couvert d’être « excusés » par la ministre de la justice, Mme Taubira ? Je me souviens d’un drapeau, ce jour du 19 mars 1962, il était rouge du sang des innocents et un garde-mobile, depuis son véhicule a tourné son arme vers lui... C’était rue Berthezène juste après les assassinats du plateau des Glières... Il était 15 heures... 15 heures 30...

Avec nos associations pieds-noirs et de nombreux Anciens Combattants, nos allons manifester, combattre cette anomalie de l’Histoire de France en ce mois de mars 2013, et si notre cause est aujourd’hui étouffée par le pouvoir socialo-progressif intolérant, notre persévérance sera-t-elle le signe d’une victoire future ?

Robert Charles PUIG / mars 2013