-Alger, le 26 mars 1962,1a fusillade meurtrière de la rue d' Isly
Envoi du texte : Paul Masset
Deux photos : Paris-match, n°678, 7 avril 1962 - collection B.Venis
9-10-2008 ...+ le 22-10-2008

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Le 26 mars 1962, à la Grande Poste, ils étaient venus par milliers, hommes, femmes, enfants,vieillards, prouver leur solidarité avec leurs frères de Bab-el-Oued.Aucun cri, aucune arme, rien que des drapeaux. Mais de Gaulle avait ordonné :« liquidez-moi cette racaille par tous les moyens. Et soudain...ce fut le massacre.(Dépêche quotidienne)...lorsque l'armée, un Régiment de Tirailleurs Algériens, ouvre le feu sur les manifestants, faisant 46 morts et 200 blessés parmi les civils.
---Alger, le 26 mars 1962,1a fusillade meurtrière de la rue d' Isly

Paris-Match « Contourné pare la foule, le barrage des tirailleurs se défait, puis se reforme. A ce moment, des coups de feu éclatent et tout aussitôt c'est la fusillade, terrifiante. la panique s'empare des manifestants. Hommes et femmes se réfugient sous le porche de l'entrée principale de la poste (ci-dessous) ou se plaquent au sol (ci-dessus).»

Bilan officiel
Le dernier bilan officiel est de 46 morts et 150 blessés, bien que de nombreux blessés meurent à l'hôpital Mustapha, où la morgue est débordée. Il y aura en tout 80 morts. Aucune liste définitive des victimes n'a jamais été établie. Toutes les victimes étaient des civils, européens, quelques juifs séfarades. Toutefois en 2003, dans sa contre-enquête Bastien-Thiry : Jusqu'au bout de l'Algérie française, le grand reporter[réf. nécessaire] Jean-Pax Méfret avance le nombre de 80 morts et 200 blessés au cours de ce qu'il nomme « le massacre du 26 mars »14. L'association des victimes du 26 mars publie une liste de 62 morts, tous des civils ; 7 militaires (dont 2 gendarmes) sont tués.

Il faut attendre le 12 septembre 2008 pour que la télévision française (France 3) consacre une émission à cet événement méconnu, Le massacre de la rue d'Isly, documentaire de 52 minutes, réalisé par Christophe Weber conseillé par l'historien Jean-Jacques Jordi.
(Wikipedia)