Marengo,
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La ville de Marengo élève
un monument à ses morts. Le 17 courant, la coquette cité de Marengo inaugurait solennellement un monument élevé à la mémoire de ses enfants tombés au champ d'honneur pendant la grande tourmente de 1914-1918. Dès le matin, à 9 heures, une imposante cérémonie à la mosquée réunissait la population indigène. A 10 heures, une messe était célébrée dans l'église, trop petite pour contenir la foule dense qui s'y pressait. Mgr Bollon officiait, avec le concours des membres du clergé de la paroisse. En un prône magistral, ce prélat magnifia l'âme des disparus. A seize heures eut lieu l'inauguration proprement dite du monument. Une affluence considérable augmentée de nombreuses personnes venues des localités environnantes se pressait aux alentours. M. Marc d'Héré, délégué du Comité, prit le premier la parole. Avec une diction parfaite, dans un style de haute tenue littéraire, cet homme de cur remit à la ville le monument destiné à perpétuer la mémoire des enfants du pays morts pour la France. C'est alors que les tambours et clairons sonnèrent " Aux champs ", tandis que le grand voile tricolore tombait, laissant apparaître le monument aux yeux des spécctateurs profondément émus. M. Millier, maire de Marengo, répondit ensuite à M. Marc d'Héré, remerciant le Comité pour ce geste pieux et l'assura de la sollicitude de la municipalité. De nombreux orateurs prirent ensuite la parole et la cérémonie se termina par le défilé des sociétés et groupements d'anciens combattants, des sociétés de gymnastique, des pompiers, des écoles, etc. |
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Ko -d 2
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