De haut en bas, de gauche à droite
:
1er rang : Hell? (hist-géo), 4. BARJOUX (
lettres), 5 SCHAEFFER (Anglais), 6.PERRIN
?(7)---------10 HADJAJ ( Sciences nat)-----------12 Honorat, prof d'hsitoire,
dit "Scabeche"-------14: prof de gym : Lagarde,
2è rang :mme Audin ?(1), Manciet ? (sciences nat.), Berenguer,maths(3),
6 DEBUSSY (Français, latin), Ardisson(anglais)(8), Barjou(13)?,
Anglais PHILIBERT ?
3è rang :----2: Lucien VANDEVELLE phys chimie, 3 Martin, prof de
Lettres (?) 6. Mr Chosky (4), 7: Mr VIDEAU(3), excellentissime prof de
Lettres,M. Dumontet, latin-français(8) ------10 MASSE Maths------12
MEGRET(1) , Garat(13), Mozziconacci, sciences nat(14)
4è rang, : mme Taddéi(sciences nat), -7 RAUBER (histoire),
Canard, hist-géo(8),10 Urbain, prof de maths, Delaye(gym), Gévaudan,physique-chimie(14),
Meunier, musique(15), 16: Mr BRINGUIER(2), prof de Physique-Chimie, Olive,
gym(17)
5è rang, assis: Chanut, anglais(5), 7 : le Proviseur Plane, 8 :
le Censeur Salini, 9 : Bertrand, Santamaria,espagnol(12),
manquent : BUREL (dessin), le surveillant général JANOPOULOS,
ZINAT et NEVEU prof d'Allemand
12-10-2007.- Daniel Kannengiesser
:« SCHAEFFERétait surnommé "Popeye" (le
pauvre, le chahut ne lui était pas inconnu !)
M. PHILIBERT (anglais) surnommé (cela semble se voir) "Fil
de fer" (pauvre homme, il a dû finir par perdre son latin tant
il était chahuté !)
M. VANDEVELLE, était surnommé "P' tit sac". Va
sa' oir pourquoi ?
MASSE (mathématiques) se prénommait Amédée,
ce qui nous faisait dire : "Amédée... boire Z' en maths
!". Cela dit, bon érudit, mais très mauvais pédagogue.
Il parlait pour lui et ne se préoccupait pas de savoir si on suivait
ou non !
Quant aux dames, je ne peux distinguer qui sont Mmes SIBEN, COURTIAL et
TOUITOU (anglais), SANTAMARIA (espagnol), MANCIET (sciences nat.) et CIOSI
(mathématiques).
A noter que M. JANOPOULOS, absent sur la photo n' est pas à mon
avis surveillant général, mais intendant-économe.
Je dois maintenant ajouter un mot pour Mme AUDIN, professeur de mathématiques
que j' ai hélas eu en classe de 5ème A4. Elle n' aimait
guère ses élèves qui d' ailleurs le lui rendaient
bien ! Mais pourquoi restait-elle dans l' enseignement pour ne pas enseigner
? Son programme pour toute l' année de 5ème : les cas d'
égalité des triangles et ce depuis octobre jusqu' à
juin ! Point final. Circulez, y' a rien à voir aurait dit un humoriste.
Inutile de dire qu' en classe de 4ème nous avions tous un an de
retard en maths qu' il était difficile de rattraper. N' est-ce
pas Mme CIOSI ?
Mme AUDIN Josette, était surtout l' épouse du professeur
de mathématiques Maurice AUDIN, membre du parti communiste algérien,
et actif partisan du FLN. Arrêté par l' armée le 10
juin 1957 au cours de la fameuse bataille d'Alger, il a disparu après
une évasion (version gouvernement et militaires); Il a été
tué après avoir été torturé le 21 juin
(version de ceux qui sont très bien renseignés, par qui,
on ne sait pas)
C' était certes douloureux pour elle, mais ce n' était pas
une raison pour détester les gamins que nous étions ! Dans
la même classe nous avions comme professeur de français et
latin M. DESANGES, muté en 1958, et membre également du
parti communiste algérien (décidément, nous étions
gâtés !). Il nous adorait et là aussi on le lui rendait
bien malgré ses opinions politiques ! On s' aperçoit alors
que la valeur d' un enseignement ne dépend nullement des opinions
affichées quand on s' occupe d' enseigner !
Le 9 octobre 2003, le Conseil de Paris a décidé d
attribuer la dénomination « place Maurice-Audin » à
la place située à l intersection de la rue des Ecoles,
de la rue Saint-Victor et de la rue de Poissy, dans le 5e arrondissement
de Paris, en face de la salle de la Mutualité. L inauguration
de la place Maurice Audin a eu lieu le mercredi 26 mai 2004 à 12h.
(1) MAIGRET, Surveillant Général
que j'ai rencontré dans la rue au HAVRE dans les années
60 puis à CAEN. (Pierre Rabier)
The last but not the least.....au Au 3ème rang .Mégret.
surveillant général. Je n'ai aucun souvenir de Maigret à
Gautier.(ou je n'ai fait qu'un bref passage).
(J'ai le souvenir d'un dénommé Richard, dit "le diable
boiteux"). Par contre je reconnais très bien, le Sur-Gé.,
que j'ai eu, de la 6ème à la seconde au lycée d'Aumale
de Constantine. Maigret et sa moustache, et sa voix grinçante était
Un personnage. Un de ses surnoms : "la 65 à coté de
la 66". En effet, quand on lui demandait ou, à quel étage,
et dans quel bâtiment, se trouvait, la classe no65, il répondait
ainsi. On tournait les talons, sans rien oser dire...Etait-ce voulu, pour
asseoir son autorité, par une "injustice" ? Etait-ce
inconscient ? Tous les élèves penchaient pour la 2ème
hypothèse......bien plus amusante. Je ne l'ai jamais vu rire ou
sourire (sa moustache noire...), mais il était omniprésent
dans les endroits stratégiques du vieux bahut et on l'aimait "bien".(Philibert
Perret)
(2)Mr BRINGUIER
, prof de Physique-Chimie. Dodelinant souvent de la tête,
il avait 2 formules qui sont resté gravées dans la mienne
:" La céruse est toxique, mais le
renard vit de ses ruses"...
Il prétendait aussi qu'une des formules de chimie organique parmi
les plus longues, était celle concernant "le
virus du rabougrissement buissonneux de la tomate" Les
sarrazins se sont, depuis, emparé de mes cahiers de cours, mais
ces souvenirs, je les ai précieusement gardés en mémoire.
J'ai revu, mais sans oser lui parler, Bringuier, à Grenoble, dans
les années 1964. Je l'ai salué, et il m'a répondu
avec un petit sourire assez triste, me montrant bien, que je n'étais
pas un inconnu pour lui. (Philibert Perret)
(3) Mr VIDEAU, excellentissime prof
de Lettres. Il réussit à nous faire aimer Montaigne, ce
qui constitue un exploit.Je crois bien que j'assimilais Videau à
Montaigne, que j'imaginais très bien, entouré de livres,
comme Videau l'état dans son appartement. Il nous fit découvrir
Ionesco, en nous lisant, un jour, sans préavis et d'un seul jet,
en classe, la Cantatrice Chauve. Dans un silence religieux. C'était
un cours qui se terminait à midi. D'habitude, il y avait une ruée....ce
jour là.....nous étions tous bouche bée...et le récit
terminé, personne ne leva un cil. ........Nous étions sous
le charme. Chaque fois que je passe à Paris, devant le minuscule
théatre de La Huchette, , dans le quartier Latin, non loin de l'église
Saint Séverin. , où La Cantatrice Chauve, s'est jouée,
des milliers de fois, et ou je l'ai bien vue 4 fois, j'ai une pensée
joyeuse et pas du tout émue pour cet excellent Videau, qui me semble
par là, éternel et toujours présent. (Philibert Perret)
(4) Mr CHOSKY, prof. de Philo. Je
l'ai eu en Math-Elem. Nous n'avions que 2 heures de philo /semaine, Or
j'étais complètement imperméable à la "logique
et à la morale", qui étaient "au programme".
Pour moi, ces matières étaient des histoires martiennes,
qui se passaient à des années-lumières de la rue
Hoche.
Incompréhension totale. Je vivais donc ces 2 heures hebdomadaires
avec la trouille d'être interrogé. Et pourtant, il était
"sympa", Chosky. (Philibert Perret)
(5) BERTRAND prof.d'Histoire-Géo.
Aucun souvenir du géographe.Par contre l'historien de l'Epoque
Napoléonienne était "transcendant" . De taille
très moyenne-disons- (mais ne perdant pas un millimètre)
, avec un coffre de rugbyman, Bertrand, montait et descendait les escaliers
d'un mini-amphi, en disant, la bouche impériale, et le verbe définitif
: "Messieurs,.... Napoléon était un grand homme...(un
silence)...Napoléon était petit". C'était l'époque
ou Sacha Guitry venait de sortir son "Napoléon", c'était
aussi l'époque de "Guerre et Paix", avec Mel Ferrer et
Audrey Hepburn. Je me souviens très bien du leit-motiv musical
du Napoléon de Sacha. Et je l'associe, tjrs à ce diable
de Bertrand, qui était littéralement "transporté",
quand il parlait de l'Empereur. Rétrospectivement, un dernier détail,
qui me remplit de confusion, quand j'y pense :Un jour Bertrand me demanda,
si j'étais parent avec Jacques Perret. Je lui répondis que
non, pensant qu'il s'agissait d'un ancien élève. Il dut
vite comprendre que j'ignorais jusqu'à l'existence du père
du Caporal Epinglé.....et n'insista pas... Que les mânes
de mon prof. et du grand Jacques, me pardonnent.(Philibert
Perret)
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