LAVERDURE, STATION ESTIVALESTATIONS ESTIVALES
ALGÉRIENNES
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Les articles que nous avons écrits
dans nos deux derniers numéros, au sujet de la difficulté
pour les Algériens, n'ayant ni le temps, ni les moyens de
se rendre en France, de trouver chez eux un coin où se mettre
à l'abri de la chaleur des villes et de leur tintamarre,
nous ont valu plusieurs lettres nous signalant des endroits susceptibles
de procurer les mêmes avantages thérapeutiques et les
mêmes profits moraux que les stations les plus réputées
de la Métropole. Quelques-uns de ces sites sont trop connus de nos lecteurs pour qu'il nous semble utile d'en donner à nouveau une description maintes fois faite, mais il en est d'autres trop ignorés qu'il est nécessaire d'indiquer à tous ceux intéressés par cette question depuis si longtemps à l'ordre du jour et jamais encore résolue. Tel est le cas de Laverdure et d'Aïn-Sennour. Au centre d'un pays montagneux dont les sommets forment à l'horizon une immense ceinture dentelée, entourés de tous côtés par de vastes forêts dont les arbres séculaires abritent; les petites fraises parfumées, les framboises juteuses et les frêles noisetiers, Laverdure et Aïn-Sennour, respectivement à une altitude de 730 et de 760 mètres, reçoivent tous les jours, à l'heure la plus chaude, la brise de mer par des couloirs qui, en pente douce, s'en vont, passant par la fertile plaine de la Seybouse, jusqu'à la côte bônoise. Parfois, des journées chaudes, impossibles à éviter même sur les sommets des Alpes ou des Pyrénées, rappellent à l'estiveur l'inclémence de la saison. Mais, par contre, toutes les soirées sont délicieuses et toutes les nuits sont fraîches. On y respire alors un air vivifiant, empli des senteurs de la forêt, qui aiguise l'appétit et redonne aux anémiés, aux fatigués, aux débilités les forces perdues au cours des durs combats livrés pour vivre. N.B : CTRL + molette souris = page plus ou moins grande TEXTE COMPLET SOUS L'IMAGE. |
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Les articles que nous avons
écrits dans nos deux derniers numéros, au sujet de la
difficulté pour les Algériens, n'ayant ni le temps, ni
les moyens de se rendre en France, de trouver chez eux un coin où
se mettre à l'abri de la chaleur des villes et de leur tintamarre,
nous ont valu plusieurs lettres nous signalant des endroits susceptibles
de procurer les mêmes avantages thérapeutiques et les mêmes
profits moraux que les stations les plus réputées de la
Métropole. Air pur, eau fraîche,
pays sain " Je crois, ajoute
le praticien, avoir en ces deux vers donné une idée exacte
du climat de Laverdure. " |