LAMORICIÈRE
- Ouled-Mimoun
D'Oran
à Tlemcen par Sidi Bel Abbès
140 km, LAMORICIÈRE(ch. de fer), chef-l de canton
de 5 650 hab.,à 716 m d'alt., sur la rive dr. de l'oued isser,
dans des terres fertiles et bien arrosées. Monument à
Lamoricière. Mosquée de 1932.(Guides
bleus, 1955.)
LAMORICIÈRE (jadis Ouled-Mimoun), comm. de plein
exercice d'Algérie (départ. d'Oran), dans la vallée
de l'Isser occidental; 3.140 hab. Son ch.-lieu occupe le site de
la colonie romaine d'Altava.(Larousse du
XXè siècle en six volumes,tome deuxième,librairie
Larousse, Paris - edition 4-1953- collec. B.Venis)
LAMORICIÈRE (Louis-Christophe-Léon
JUCHAULT DE), général et homme politique
français, né à Nantes en 1806, mort au château
de Prouzel, près d'Amiens, en 1865. Il se distingua comme
l'un des plus brillants chefs des zouaves et prit une part
prépondérante à la conquête de l'Algérie.
En 1844, il contribua puissamment à la victoire de l'Isly
et reçut, en 1847, la soumission d'Abd el-Kader. Député
de Saint-Calais en 1846, représentant de la Sarthe à
la Constituante de 1848, il accepca le portefeuille de la guerre
dans le cabinet Cavaignac après les journées de Juin,
puis quitta le pouvoir. Réélu à la Législative
de 1849, il combattit la politique de l'Elysée avec une persistance
qui lui valut d'être incarcéré à Mazas
au 2-Décembre, puis banni de France (1852). En 1860, il mit
son épée au service de la papauté, menacée
par la révolution italienne. Mais la brusque invasion des
troupes piémontaises en Romagne le surprit : écrasé
à Castelfidardo (1860) par les forces bien supérieures
du général Cialdini, il parvint à gagner Ancône,
où il dut capituler.(Larousse du
XXè siècle en six volumes,tome 4, librairie Larousse,
Paris - edition 4-1953- collec. B.Venis)
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mise sur site : novembre 2012
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