-KENADSA ou KENADZA,
sud oranais
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Le Père Brenner, ancien Père Blanc,
décrit les circonstances de la mort du Général
Leclerc le 28 novembre 1947, dans un accident d'avion à 60
km au nord de Colomb-Béchar. Aujourd'hui, soixante-quatre ans après, le mystère demeure sur la présence irréfutable mais cachée par les autorités, d'un treizième corps inconnu découvert dans l'épave de l'appareil. |
Ko
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- Le 13e homme de l'avion du
général Leclerc?(Algérianiste n°
136, décembre 2011) A l'attention de L. B.
(l'algérianiste n° 132/1 382) et en complément de réponse
de J. Lefort (l'algérianiste n° 133, p. 123 et 124* voir
ci-dessous)), de la chronique, d'une lettre de Mme de Franqueville
(fille du général Leclerc) et de la réponse de Hervé
C. de Nice, réponses de Louis Baptiste de Marseille et Pierre C.
de Cabriès (l'algérianiste n° 136 p. 121, 122 et 123). Père Roger
Duvollet 70 380 Scey-sur-Saône |
Le 13e homme de l'avion du général
Leclerc?(Algérianiste n° 133, mars 2011)-
Le 13e homme de l'avion du général Leclerc? A l'attention
de L. B. (l'algérianiste n° 132/1 382). J'ai été curieusement mêlé à cette tragique affaire. Inspecteur de police interprète à la direction de la police judiciaire d'occùpation en Allemagne, je me trouvais en décembre 1947 à Lahr (duché de Bade) dans une enceinte militaire française faisant voisiner une base aérienne affectée au transport des autorités et V.I.P. et un camp d'internement hébergeant les rescapés SS du massacre d'Oradour à l'interrogatoire desquels je participais activement. Nous prenions nos repas en commun au mess de l'escadrille. C'est ainsi que je me suis trouvé attablé à côté d'un adjudant-pilote, celui qui aurait dû prendre les commandes de l'appareil qui s'est écrasé dans le désert saharien, entraînant avec l'équipage la mort de son illustre passager. Mon commensal avait refusé de prendre l'air en raison des conditions atmosphériques détestables et du sous-équipement de l'appareil. Sur le terrain il soufflait un vent de sable de plus de 100 km/h et il n'existait aucune couverture instrumentale permettant de s'en affranchir. Et mon voisin, particulièrement remonté me résumait la situation: " un temps de m..., un appareil de m..., un terrain de m... ", description à laquelle il ajoutait dans la foulée " un chef de m... ", lequel devant son refus de prendre " le manche " l'avait gratifié de 30 jours d'arrêts de rigueur, avec, en prime, traduction devant le tribunal militaire. Il a trouvé " un pigeon " pour prendre la suite. On sait ce qu'il en est advenu. Mon commensal ne portait guère dans son coeur le général Leclerc dont il dressait un portrait peu flatteur, partiellement accru par une rancoeur peut-être justifiée: autoritaire, méprisant, cassant, versatile, à la limite du caractériel. Comme quoi la légende pourrait une fois de plus avoir raison des taches de vert-de-gris risquant de souiller l'éclat des trompettes de la renommée. Jacques L. 13 008 Marseille |