le Hamma, Alger - L'institut Pasteur d'Algérie fondé le 1er novembre 1894
rue du docteur Laveran ( face au jardin d'essais)

Il y a cinquante ans mourait Louis PASTEUR...
L'institut Pasteur d' Alger
continue l'oeuvre humanitaire
du grand savant français

.......
— Pouvez-vous M. le Secrétaire général, nous rappeler les origines de la création de l'Institut Pasteur en Algérie ?
— Volontiers ! Elles remontent en fait à 1900 ! Epoque à laquelle le docteur Roux envoya en Algérie une mission pour vérifier la découverte de Ronald Rors, sur le rôle des moustiques dans la transmission du paludisme. Depuis, il existait donc, une mission permanente en Algérie, confiée aux docteurs Edmond et Etienne Sergent.
Ce n'est qu'en décembre 1909, sur la demande du gouverneur général Jonnart que le docteur Roux chargea le docteur Albert Calmette de négocier un contrat avec le Gouvernement général de l'Algérie, et de présider à l'organisation administrative du futur Institut. Le docteur Edmond Sergent en fut nommé directeur.
— Et quel était le but de cet institut ?
— Rattaché directement à l'Institut de Paris, cet établissement de recherches était voué, il l'est encore d'ailleurs, à l'étude des maladies virulentes et contagieuses de l'homme, des animaux et des plantes intéressant l'Algérie et les pays d'Afrique du Nord.
— Programme d'études très varié. Existe-t-il d'autres Instituts en Afrique du Nord ?
— Certainement ! L'équipement des trois pays d'Algérie, Maroc, Tunisie est complété, par ordre d'ancienneté, par celui de Tunis fondé en 1893, de Tanger en 1911 et enfin de Casablanca créé en 1928.


La visite des bâtiments

Sous la conduite de notre aimable cicerone, nous visitons en détail les différentes constructions composant l'Etablissement.
Disons tout d'abord que partout, le silence règne en maitre absolu ! Complément naturel de la réflexion et de la recherche.
Les laboratoires, très clairs et bien exposés, outil- lés modernement pour les études de microbiologie et de parasitologie, occupent plusieurs bâtiments d'un ou deux étages. Toutes les ouvertures sont grillagées afin d'interdire l'accès aux insectes.
Deux autres salles auxiliaires de chimie et de physique y sont annexées.
Dans les sous-sols, se trouvent les frigorifiques, les chambres-étuves et les chambres-noires.
Nous voici aux annexes abritant des écuries, génisseries, bergeries, porcheries, lapinières, singeries et également les locaux pour petits animaux.
Inutile d'insister, naturellement, sur la propreté exemplaire de ces lieux où sont mises en observation les bêtes servant aux expériences.
Enfin, au chemin des Arcades, une construction indépendante du corps des vaccins, est affectée au service des vaccinations gratuites et au service ...

( suite dans l'article.)


Echo d'Alger du 26-11-1946 - Transmis par Francis Rambert
en ligne : oct.2019

270 Ko
retour
 
Il y a cinquante ans mourait Louis PASTEUR...

Il y a cinquante ans mourait Louis PASTEUR...