Les inclassables
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« N'est-ce pas le moment de renouveler
le voeu que les franchises algériennes soient élargies
et renforcées », a dit M Jonnart dans son discours
d'ouverture des Délégations Financières. Et M. Giraud, président de cette assemblée, s'exprimait le même jour en ces termes : « Un grand pays comme l'Algérie, où presque tout se différencie de ce qui se rencontre en France, ne peut pas, ne doit pas être administré de Paris. Son administration ne doit surtout pas dépendre des caprices ou de l'ignorance dans une matière aussi spéciale des milltiples administrations métropolitaines. Qu'on ne redoute donc pas une large décentralisation, qu'on aille du même coup à l'autonomie complète. » La question a donc été nettement posée devant la plus haute assemblée algérienne, par le premier représentant du gouvernement de la Métropole et par le plus qualifié des délégués de la Colonie., Qu'en pense le pays? (suite dans l'article.) |
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