Modernisation de l'industrie laitière algérienne
La Centrale laitière d'Air-de-France a été inaugurée hier soir

La Centrale laitière d'Air-de-France, atelier de traitement et de conservation du lait, a été inaugurée hier soir. Cette centrale traitera quotidiennement, 20.000 litres dans les meilleures conditions d'hygiène
Le traitement comprend plusieurs stades. Stade de l'analyse qui décèle pollutions et mouillages: stade du traitement proprement dit au cours duquel sont éliminées les impuretés; stade de la réfrigération, stade enfin de la mise en bidons.
Par les garanties qu'elle donne au producteur et au consommateur cette centrale constitue une très intéressante initiative.

LES PERSONNALITÉS '
De nombreuses personnalités avaient tenu à assister à l'inauguration. Notamment MM. Ribère. député d'Alger; Solacroup, délégué l'Assemblée algérienne ; Dromigny, conseiller général; Deroubaix, sous-préfet d'Aumale ; M. le doyen Sarrouy; le docteur Lartigue, directeur départemental de la Santé; le docteur Salles, directeur du bureau d'hygiène; M. Curatini, représentant le directeur du ravitaillement ; M. Herbaut. représentant l'inspecteur général de l'Agriculture; le docteur Morel, représentant le directeur de l'Agriculture; MM. Claveau, Mercadier, le professeur Giberton. le docteur Chiarini, le bâtonnier Béringuer. etc.. etc.

LES ALLOCUTIONS
Au cours d'un lunch remarquablement servi par les maîtres traiteurs Charles et Émile Baroli, plusieurs allocutions furent prononcées. M. Pierre Dromigny, au nom de la Production laitière, montra que " cette réalisation correspond à un réel besoin ", et qu'elle donnait satisfaction aussi bien aux producteurs qu'aux consommateurs. " Mais, ajouta M. Dromigny, il n'y à la qu'une étape. Notre effort doit être poursuivi dans la voie de la normalisation et de la pasteurisation. "
M. Gaillard insista sur ie caractère de régularité que l'ouverture de cette centrale confédérait au marché.
M. Aïchoun se fit l'interprète des détaillants pour saluer la " victoire du bon sens dans la bataille du lait ".
Après que le bâtonnier Béringuer eut fait un tour complet de la question, le docteur Solacroup rendit hommage à MM. Weber et Soullé qui sont " les artisans de cette belle œuvre ", " l'ère des miracles n'est pas close sur la terre algérienne " déclara le délégué en saluant ce bel effort de création.
M. Ribère assura les responsables de la centrale de son entier appui et salua " cet édifiant exemple, de collaboration franco-musulmane ".
Prenant le dernier la parole, M. Weber, fondateur-directeur de la Centrale laitière, adressa ses remerciements à toutes les personnalités présentes et souligna l'uti1ité de la nouvelle organisation.