Alger,
Bab-el-Oued
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12/04/1907:La partie la plus remarquable pour le touriste et pour l'artiste
est sans contredit le pavillon du Dey. -------Ce bâtiment est actuellement réservé aux officiers malades et occupé par les bureaux du médecin-chef, du matériel, les salles de garde ( médecins et officiers d'administration), la bactériologie, etc...Il y a aussi des magasins dans des obscurs cachots. -------On y trouve deux cours mauresques différentes l'une de l'autre, mais toutes deux agréables : l'une, celle du bas, avec ses frises bleu de mer, ses portes multicolores, ses orangers ou couvertsdefleurs comme maintenant, ou chargés de fruits d"émeraude à l'automne, et d'or en hiver, repose la vue et flatte l'odorat de subtils parfums; l'aurtre à laquelle on accède par des escalierstournant à angles droits et tout émaillés de faiences peintes, éblouit l'oeil par ses vives couleurs où dominent harmonieusement le vert et le jaune. ici moins d'arbres plus de plantes. -------Comme dans la première les petits oiseaux peuvent venir se désaltérer dans les vasques d'une fontaine centrale. Un mince filet d'eau y jaillit, et là, vous incite à la rêverie et vous invite à goûter les voluptés d'un dolent farniente.... -------.....C'était autrefois la maison de plaisance du Dey Baba Hassan qui la fit construire de 1791 à 1799.Elleétait alors entourée d'immenses et magnifiques jardins qui ont diminué peu à peu d'étendue pour être remplacée par de vastes salles de malades. Les restes en sont encore superbes et renferment de fort beaux arbres : palmiers, poivriers, bambous, eucalyptus, cèdres, sapins, cyprès, ... ( Texte issu , avec autorisation, de la revue n° 28"A.F.N. Collections" http://afn.collections.free.fr/pages/bulletin.html - Texte et illustrations: Michèle Salles-Manivit |
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