sur
site le 15-3 -2003
|
|
8
Ko / 9 s
|
| -----Qu'il
me soit permis d'opposer deux propos. -----"Si la France, qui se veut généreuse et grande se montrait simplement humaine et juste, son premier devoir serait de tout mettre en oeuvre pour venir au secours de ceux qui se sont sacrifiés pour elle". Conclusion d'un texte signé par le Général Parlange, suite à la préface de Jacques Soustelle, en introduction à la compilation remarquable de Claude Brejot (1987) sur l'Historique des GMS en Algérie. -----Passons au second, daté du 13 avril 1996. "... la loi susvisée s'applique aux Français qui ont dû quitter par suites (sic) d'évènements politiques un territoire anciennement dans la mouvance française...". Extrait d'une missive adressée à un ancien moghazni, né en 1933 près de Batna (Aurès-Nementcha), ayant servi quatre années sous les couleurs de la France à la SAS d'El-Kantara. -----Cette phrase figure-t-elle dans l'un des hebdomadaires spécialisés dans la désinformation et l'apitoiement toujours très orienté ? Non ! -----La lettre adressée à notre moghazni émane du Service Central des Rapatriés, sous l'estampille de la poste d'Agen (France), et vise à l'écarter du bénéfice des lois de 1987 et 1994. -----Peu importe le nom du fonctionnaire subalterne qui a paraphé cette perle d'inculture historique et d'un odieux mépris. Peu importe son nom puisque la lettre porte, sous couvert de la République Française, l'en-tête du Ministère des Relations avec le Parlement. Le nom du Ministre ? Un certain Romani, né en Tunisie, qui, hormis sa fonction dans le flou artistique (puisque préposé aux ronds de jambe visà-vis des parlementaires), se trouve "chargé" des Rapatriés. Si l'un de vos lecteurs trouve un rapport entre ces deux emplois, qu'il me le fasse savoir... je devine, quant à moi, le rôle qu'il préfère. -----Romani assume donc l'entière responsabilité de la phrase précitée, étymologiquement injurieuse, imbécile et odieuse. A quoi bon lui rappeler que l'Algérie était province de France, qu'il existait un département de Batna, que la guerre d'Algérie ne fut pas limitée à des "évènements", sauf à considérer que les récentes et courageuses poses de bombes par le GIA (digne successeur du FLN) dans le métro parisien ne sont qu'épiphénomènes. Sauf à considérer, également, que, si tournure politique il y eut en Algérie, "grâce" doit en être rendue aux gaullistes dont Romani se meut dans la mouvance. |
-----Romani pense
résolu le problème posé par les Harkis (et leurs
familles). Preuve en est il vient de déclarer (2 novembre 1996)
son souhait de voir disparaître sa "charge" (entendez
celle des Rapatriés) à l'aube de l'an 2000 ! Jean Boisard |