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site le 23/06/2002
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-------Faut-il
vraiment s'étonner que ce soit l'un des tous derniers bastions avec
Cuba et le Vietnam du Stalinisme en pleine décrépitude, le
parti communiste dit "Français" qui fasse de la surenchère
dans l'accueil des "réfugiés" algériens. -------Dans l'édition du 27 octobre 1994 au 2 novembre 1994 de l'Humanité-Dimanche, les communistes parviennent encore à nous surprendre dans leur formulation d'un lyrisme du plus mauvais aloi "A la blessure de l'exil ne doit pas s'ajouter l'humiliation de quémander un papier, un toit, un minimum de ressources..." -------On croit rêver le signataire de telles lignes sait-il qu'aujourd'hui en France les exclus se comptent par millions, que la crise du logement atteint des sommets insoupçonnés... Feint-il de ne pas savoir que trente-deux années après l'indépendance de l'Algérie ils sont légion les Français par le sang versé à ne pas disposer d'un toit, d'un minimum de ressources. -------Mais cela ne choque guère nos brontosaures du sectarisme, nos apologistes du totalitarisme bolchevique qui se sont accommodé, voire réjoui du massacre de 150 000 des nôtres après s'être accommodé ou réjoui de tant de millions de morts dans le bloc sociétique et les Etats vassaux ! -------Si encore la propagande communiste n'était pas relayée par toutes sortes de cénacles et de comités de " gôche" , d'anciens et de nouveaux porteurs de valises. -------Le mot d'ordre aujourd'hui semble être crescendo "Adoptez un intellectuel algérien" sous-entendu regardez comme ils sont beaux, touchants, francophones etc, etc... -------Nous, pourrions nous contenter de dire et répéter jusqu'à satiété - et nous nous faisons un devoir de le faire "Français vous avez décidément la mémoire courte ! Comment pouvez-vous oublier ces dizaines de milliers de harkis engagés dans les rangs de l'armée Française, pauvres hères que votre insouciance a voué en 1962 à la pire des morts. Et vous seriez prêts aujourd'hui à accepter la venue en masse de ces très nombreux caïds de la nomenklatura Fellagha et leurs héritiers qui ne cessent et ne cesseront jamais de cracher sur la France ! -------Il faut aller traquer ces prétendus "intellectuels" et "philosophes" et démonter les méandres de leur pensée. -------Il faut dire aux Français "Vous vous apprêtez à accueillir les ennemis de la France en croyant faire montre de générosité, de solidarité, voilà à quoi vous vous engagez. Ne dites pas par la suite "je ne savais pas" ! -------Il faut dire aux Français nouveaux porteurs de valises : "oui ou non avez-vous devant vos yeux dans l'Algérie de 1994 le résultat des complaisances et des complicités en 1960 avec les agents de la fédération de France du F.L.N. ? Voulez-vous, vous, élèves, dépasser vos maîtres ? Pour obtenir des résultats encore plus catastrophiques auprès desquels la première guerre d'Algérie apparaîtra comme une matinée récréative. Croyez-vous qu'il faudra attendre trente ans pour voir le couronnement de votre oeuvre. -------Il nous faut donc dénoncer quelques uns de "ces intellectuels" algériens, figures de proue des journaux et périodiques de l'anti-France pour éviter que dans peu d'années nous ne subissions tous les diktats de la cohorte de ceux qui ne demandent qu'à plastonner comme eux dans les colonnes du Nouvel Observateur et du Monde. -------Nous le proclamons clairement : assez des élucubrations de Rachid (Boudjedra) et de Sami (Nair) . Sami Nair ou le calife de sciences-po -------Sami Naïr, algérien né en 1946 est un petit malin. Comment émerger dans notre société médiatique, c'est très simple après avoir caressé l'Université gangrenée par le marxisme dans le sens du poil, il faut faire inlassablement la cour à ceux et surtout celle qui sont le plus en vue dans son domaine de prédilection "l'immigration". -------Après avoir écrit en "collaboration" avec Michel Lôwy un ouvrage sur Lucien Goldman prétentieusement intitulé " la dialectique de la totalité". Sami Naïr, pour s'introduire dans le sérail, a produit quelques livres d'un marxisme bon-teint -------"Lénine face au léninisme" (1979), "Machiavel et Marx " du fétichisme du pouvoir à la passion du social (1984) chez P.U.F. pour ce dernier. -------Après cette entrée en matière destinée à brouiller les pistes des naïfs de l'université française (ils sont hélas ! légion) Sami Naïr en vient à son terrain de prédilection "l'immigration maghrébine et plus spécialement algérienne. -------M. Sami Naïr se rend de plus en plus aux congrès et colloques consacrés aux questions relatives au droit de l'immigration et au droit de la nationalité où il côtoie les inévitables spécialistes de la question Mesdames Dominique Schnapper, CostaLascoux et Danielle Lechak. L'ami Sami qui est bien éduqué - ce qui n'est manifestement pas l'apanage de tous les intellectuels algériens - ne les oublie pas dans son dernier ouvrage : "Lettre à Charles Pasqua de la part de ceux qui ne sont pas bien nés" - titre à la fois imbécile et prétentieux. Il faut recommander la lecture de ce petit livre non pour ce qu'il est mais parce qu'il est symptomatique de la démarche de l'auteur. -------Cet auteur a jeté le masque sur ses desseins véritables, à peine venait-il de publier cette apostrophe, dans un article du Monde du 18 mai 1994 intitulé "l'héritage du passé": "Il faut avoir le courage d'assumer ce passé. II constitue un héritage de l'histoire de France et se préparer à accueillir ceux gui fuient sans introduire aussi un apartheid de la nationalité accueillir non seulement les bi-nationaux, mais aussi ceux qui, francophones ou arabophones, sont persécutés et ne peuvent plus vivre dans un système militaro-islamiste..." -------Apartheid de la nationalité, de quoi M. le Calife du sénacle, de qui tenez-vous quelque autorité morale pour nous faire la morale ? Quant aux " bi-nationaux", M. Naïr connaissez-vous l'article 2 de la constitution Française qui interdit toute discrimination entre Français. -------En faisant appel à cette notion de double nationalité, M. Naïr vous introduisez vous-même l'apartheid que vous reprochez au gouvernement et à l'administration Française. -------Et puis en quoi un Sami Naïr (Algérien, français de fraîche date - il ne le dit même pas) est fondé à apostropher le ministre de l'intérieur fut-ce Pasqua-sur les problèmes de nationalité. Imagine-t-on un Français ou un Algérien de fraîche date apostropher en Algérie un quelconque ministre sur des questions touchant au droit de la nationalité. -------Imagine-t-on cela non pas dans l'Algérie de 1994 de plus "éradiquée" de ses maigres contingents de ressortissants étrangers mais dans l'Algérie de 1975 ou de 1985. -------Tout le ton des lettres à Charles Pasqua suinte l'arrogance et la provocation plus ou moins feutrée : page 100 "Faire des immigrés des citoyens, c'est faire les Français de demain. Craigniez qu'ils le deviennent au prix de blessures identitaires, d'ostracisme et de strigmatisation, de mépris et d'exclusion. Dans l'histoire de l'occident les juifs ont été placés à cette enseigne". -------Et d'évoquer "la solution finale" et le film de Claude Lanzmann Shoah. -------Quel outrecuidant ce M. Naïr qui n'hésite pas à prôner quelques pages plus loin une grande réforme du code de la nationalité (page 107) : "Faire une grande loi qui permette à tous ceux qui le voudraient et en fourniraient les conditions légales de s'intégrer à la nationalité Française par déclaration après une période fixée par la loi (cinq ou dix ans) ?" -------Oui après tout pourquoi pas ? Plus de parcours du combattant pour ceux qui revendiquent la nationalité Française !! Ne nous font-ils pas l'honneur de vouloir devenir Français ? N'est-ce pas ? -------Et, pour en terminer avec le culot de notre " gus" qui mériterait d'être désormais chahuté à tous les colloques, congrès sur la nationalité et l'immigration où il a le toupet de se présenter. Voici ce qu'il ose écrire sur la politique algérienne gaulliste en s'adressant à l'autre grand "Charlot" : "Vous auriez pu être comme De Gaulle le fut pour l'Algérie, l'homme d'une bonne solution". -------Alors M. Sami Nair si De Gaulle était vraiment pour l'Algérie l'homme de la bonne solution ! 1) Que faites-vous dans la France de 1994 ? 2) Que pensez-vous des raisons qui ont motivé la politique algérienne de De Gaulle (la bonne solution) aujourd'hui très exactement rapportée par Alain Peyrefitte dans son livre "C'était De Gaulle" (Fayard) Le Rachid-y-Tique -------Pour mieux situer la hargne de ce personnage plus que teigneux nous rapporterons les accusations de Rachid Boudjedra à l'encontre de Mohamed Harbi initialement exposées par le Monde et reprises par l'édition du 23 juillet 1994 du Figaro Magazine : "Aujourd'hui, on entend certaines personnes assurer que le pouvoir algérien a toujours été corrompu. Ce gui est vrai ! Mais lorsque cela est dit par M. Mohamed Harbi et M. Ali Yayia Abdennour, cela nous écorche la peau, notre peau à nous intellectuels qui avons été la cible de ce même pouvoir depuis trente ans et qui sommes aujourd'hui la cible des tueurs intégristes. La corruption a commencé en 1962, au premier jour de l'indépendance..." -------Boudjera la cible du pouvoir algérien pendant trente ans !!! c'est trop gros ! Qu'écrivait-il dans "le F.I.S. de la haine" Denoël- 1992 - page 13 et 14-à peine deux ans avant ces lignes |
-------"Et
pourtant ce F.L.N. tant décrié a dans le coeur de tous les
Algériens une légitimité historique. Pas seulement
! IL a édifié un Etat algérien qui avait disparu
depuis le XIV siècle. Construit des milliers d'écoles, scolarisé
des millions d'enfants. Erigé 25 universités. Amené
l'électricité et le gaz jusqu'aux douars les plus éloignés.
Eradiqué les maladies endémiques de l'époque coloniale.
Inauguré des centaines d'hôpitaux. Donné à
l'Algérien que Simone de Beauvoir percevait en 1946, comme un être
minéralisé, tellement il était pauvre, afàmé,
malade, une dignité. En 1962, seulement 10% des enfants étaient
scolarisés par le système colonial. Aujourd'hui 12 000 000
sur 30 000 000 (NDLR ces chiffres sont curieux, l'Algérie ne comptent
pas encore 30 millions d'habitants) sont en formation, depuis le jardin
d'enfants jusqu'à l'universtié. Et pourtant ce F.L.N, tant
décrié, a essayé de moderniser l'Algérie,
de mettre fin à l'archaïsme, d'en finir avec les traditions
désuètes, mais il a échoué parce qu'on ne
transforme pas les structures mentales d'un peuple qui a vécu la
nuit coloniale, en trente ans Ahmed Kaberseli |