le Hamma,
Alger
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M. Ducluzeau, ingénieur
en chef, nous donne, sur place, d'intéressants renseignements
sur le nouveau bâtiment édifié au Hamma et sur
les ateliers actuellement desservis par de modernes et puissants moyens
de manutention. On sait que la Compagnie P.-L.-M. a fait construire au Hamma une nouvelle bâtisse constituant l'atelier de montage et de la chaudronnerie, destiné à remplacer les anciens ateliers datant de 1863 et devenus totalement insuffisants. Nous avons pensé, à ce sujet, qu'il n'était pas sans intérêt pour nos lecteurs de connaître de façon précise l'effort considérable fait par la Compagnie pour posséder un outillage tout à fait moderne et des installations tenant compte des progrès récents de 1a science. Une visite aux nouveaux ateliers du Hamma s'imposait. M. Ducluzeau, le jeune et savant ingénieur en chef, a bien voulu fort aimablement nous accompagner et nous fournir tous les renseignements désirables sur cette oeuvre de progrès réalisée. (suite dans l'article.) (La carte postable adressée par Francis Rambert.) *****NOTA .- Dès 1933, un accord entre le gouvernement général de l'Algérie, les CFAE et le PLM institue une gestion commune des réseaux. Toutefois, le PLM reste exploitant du réseau qui lui avait été confié en 1921. En revanche, la création en métropole de la SNCF le ler janvier 1938 devait entraîner la disparition du PLM en Algérie. Mais les CFA, Office d'Exploitation des Chemins de Fer Algériens, ne devaient voir le jour qu'un an après, le ler janvier 1939. C'est donc à cette date que le PLM a cessé d'être exploitant en Algérie. Rappelons à cette occasion que le 1er janvier 1960 fut créée la Société Nationale des Chemins de Fer Français en Algérie, la SNCFA, dont les deux actionnaires étaient l'Etat français et la SNCF métropolitaine. |
650 Ko |
Dépôt des ex-PLM, rue Sadi-Carnot |
Texte sous l'image Le 21 décembre,
vers huit heures et demie du soir, les nombreux promeneurs qui, profitant
d'une température vraiment printanière, musaient sur le
boulevard de la République, apercevaient vers Mustapha une lueur
d'incendie qui ne tardait pas à prendre des proportions effrayantes.
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