Guyotville
Chez nous à Guyotville
L'expédition du chasselas.

.........un grand moment de la vie du village est la vendange et l'expédition du chasselas. Tout commence vers le 25 juin et se termine fin juillet. Pendant un mois, le village est en effervescence. Les belles grappes de raisin doré à point, grâce à un effeuillage précoce, ramassées dans de grands paniers de roseaux de vingt kilos, sont transportées vers les multiples magasins d'expédition jalonnant le village.

miise sur site le 22-01-2005
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---------Guyotville est un peuple heureux, et même au labeur laisse éclater sa joie de vivre : un grand moment de la vie du village est la vendange et l'expédition du chasselas. Tout commence vers le 25 juin et se termine fin juillet. Pendant un mois, le village est en effervescence. Les belles grappes de raisin doré à point, grâce à un effeuillage précoce, ramassées dans de grands paniers de roseaux de vingt kilos, sont transportées vers les multiples magasins d'expédition jalonnant le village.

---------Le raisin est alors l'objet des soins méticuleux de centaines d'emballeurs et d'emballeuses, préparant les grappes en éliminant les mauvais grains, en les éclaircissant aux ciseaux ; délicatement tenues par la tige pour conserver toute la pruine, elles sont rangées dans des cagettes de cinq kilos, en deux couches, seuls les grains devant apparaître en surface, dans un emballage de frisure et de papier cristal translucide, aux coloris variés, ou en billots de type Mussy, de 9,5 à 10,5 kilos, chargés dans les camions par des lanceurs puissants et habiles.

---------En pleine saison, 30.000 colis quittent Guyotville chaque jour, via Alger (Et. Franzoni, transitaire) en direction des halles de Paris (Mattési, vendeur aux halles), de Lyon, de Perpignan ou de Marseille.

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Le soir, après la dure journée de labeur, quand le globe orangé du soleil plonge à l'horizon et que le dernier flamboiement du ciel s'estompe, quand les derniers cris stridents des martinets et des hirondelles se sont tus, la vie continue dans rue. C'est l'heure où l'on flâne dans la rue principale, où Léon l'aveugle, pousse sa charrette de cacahuètes, de tramousses de bliblis le long des trottoirs ; devant les boutiques délaissées chacun prend le frais sur les chaises ; c'est l'heure des conciliabules devant les bars, des belotes et l'anisette dans les cafés qui jalonnent la rue principale