Guyotville
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-La première école fut fondée le 12 octobre 1870, à l'angle de la rue Victor-Hugo et de la rue Marceau, à l'emplacement de l'actuelle école libre. La rue Marceau est la plus ancienne du village : quand on y grimpe, en haut et à droite, on y voit encore deux vieilles demeures basses de l'époque de la construction. |
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Ko / 9 s
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L'ECOLE LIBRE SAINT-JOSEPH ----------Les deux premières
religieuses de Saint-Joseph-de-Vans qui firent la classe étaient
Sur Marie-Gabrielle et Sur MarieDenise. Dès 1897 arrive
Mlle Sautel (Sceur Marie-Julia), qui sera la Supérieure ; Mlle
Jeanne (Sceur Marie-Marguerite) en 1930 ; puis Mlle Pascal (Sueur Charles-Marie),
Mlle Guyot (Soeur Marie-du-Sauveur), Mlle Dumas (Soeur Marie-Madeleine),
Sur Augustine était à la cuisine, Sur Cécile,
professeur de musique. Les anciennes élèves gardent un souvenir
ému de l'époque où ces religieuses purent reprendre
l'habit, en 1940. L'ECOLE MATERNELLE ----------Au bas de la rue Marceau, l'école maternelle a une cour intérieure donnant sur deux classes. Les appartements des instituteurs, aux étages, donnent sur la rue Poincaré. Mlle Valentini (1917), Mme Sainte-Marie, puis Mme Sansot, Mlle Duffaud, Mme Bergonzoli-Zaragori se dévouèrent sans compter auprès de tous les jeunes enfants du village. L'ECOLE DE FILLES ----------En face, sur la
gauche, l'école des filles, sa grande cour de récréation
en bordure de la rue principale et ses cinq classes. Pendant les années
30, la directrice était Mlle Le Gentil, puis Mme Zaragori, Mlle
Baissade, Mme Colin, et les institutrices, Mlles Darecy et Olive, Mmes
Crabé, Mathieu et Gave, Mlles Bastouille et Bresson, plus tard
Mme Elbaz, Mme Patania, Mme Prat, Mme Marin... |
L'ECOLE DES GARÇONS ----------Longeant l'école
des filles, les garçons atteignent l'angle de la rue Marceau et
de la rue Poincaré, pour descendre une pente raide jusqu'au portail
de l'école, à gauche : les jours de tempête de nord-ouest,
le vent de mer s'y engouffre puissamment, freinant la marche et gonflant
les pèlerines. Que de souvenirs accrochés aux murs de ces
classes, dominant la cour du haut de quelques marches, le préhaut
avec sa classe isolée du fond, face à ce bord de mer aux
embruns énivrants, avec à droite le terrain vague du chevrier
Achour, à gauche la Patriote et le stand de tir, au-dessous, les
rochers bruns déchiquetés où se brisent, l'hiver,
les vagues hérissées d'écume, tandis que par beau
temps la mer vient lécher les " seccas " tapissées
de mousses vertes : enfants, nous allions y faire la récolte de
vers, munis de sachets de sulfate de cuivre, pour de longues parties de
pêche sur les rochers. |