Guyotville
Chez nous à Guyotville
Les écoles

-La première école fut fondée le 12 octobre 1870, à l'angle de la rue Victor-Hugo et de la rue Marceau, à l'emplacement de l'actuelle école libre. La rue Marceau est la plus ancienne du village : quand on y grimpe, en haut et à droite, on y voit encore deux vieilles demeures basses de l'époque de la construction.
miise sur site le 2-1-2005
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----------La première école fut fondée le 12 octobre 1870, à l'angle de la rue Victor-Hugo et de la rue Marceau, à l'emplacement de l'actuelle école libre. La rue Marceau est la plus ancienne du village : quand on y grimpe, en haut et à droite, on y voit encore deux vieilles demeures basses de l'époque de la construction.
----------Cette école devient école libre Saint-Joseph en 1884, l'école laïque se transportant dans trois premières classes construites près de la Patriote, à l'emplacement actuel de l'école communale.

L'ECOLE LIBRE SAINT-JOSEPH

----------Les deux premières religieuses de Saint-Joseph-de-Vans qui firent la classe étaient Sœur Marie-Gabrielle et Sœur MarieDenise. Dès 1897 arrive Mlle Sautel (Sceur Marie-Julia), qui sera la Supérieure ; Mlle Jeanne (Sceur Marie-Marguerite) en 1930 ; puis Mlle Pascal (Sueur Charles-Marie), Mlle Guyot (Soeur Marie-du-Sauveur), Mlle Dumas (Soeur Marie-Madeleine), Sœur Augustine était à la cuisine, Sœur Cécile, professeur de musique. Les anciennes élèves gardent un souvenir ému de l'époque où ces religieuses purent reprendre l'habit, en 1940.
----------On accède à cette vieille école, rue Marceau, soit par l'entrée basse, donnant sur trois classes qui entourent cours et préhaut intérieur, soit par l'entrée du haut s'ouvrant aux classes supérieures, au réfectoire et à la chapelle.
Plus tard, des bâtiments neufs seront édifiés dans le jardin, derrière l'école.

L'ECOLE MATERNELLE

----------Au bas de la rue Marceau, l'école maternelle a une cour intérieure donnant sur deux classes. Les appartements des instituteurs, aux étages, donnent sur la rue Poincaré. Mlle Valentini (1917), Mme Sainte-Marie, puis Mme Sansot, Mlle Duffaud, Mme Bergonzoli-Zaragori se dévouèrent sans compter auprès de tous les jeunes enfants du village.

L'ECOLE DE FILLES

----------En face, sur la gauche, l'école des filles, sa grande cour de récréation en bordure de la rue principale et ses cinq classes. Pendant les années 30, la directrice était Mlle Le Gentil, puis Mme Zaragori, Mlle Baissade, Mme Colin, et les institutrices, Mlles Darecy et Olive, Mmes Crabé, Mathieu et Gave, Mlles Bastouille et Bresson, plus tard Mme Elbaz, Mme Patania, Mme Prat, Mme Marin...

 

L'ECOLE DES GARÇONS

----------Longeant l'école des filles, les garçons atteignent l'angle de la rue Marceau et de la rue Poincaré, pour descendre une pente raide jusqu'au portail de l'école, à gauche : les jours de tempête de nord-ouest, le vent de mer s'y engouffre puissamment, freinant la marche et gonflant les pèlerines. Que de souvenirs accrochés aux murs de ces classes, dominant la cour du haut de quelques marches, le préhaut avec sa classe isolée du fond, face à ce bord de mer aux embruns énivrants, avec à droite le terrain vague du chevrier Achour, à gauche la Patriote et le stand de tir, au-dessous, les rochers bruns déchiquetés où se brisent, l'hiver, les vagues hérissées d'écume, tandis que par beau temps la mer vient lécher les " seccas " tapissées de mousses vertes : enfants, nous allions y faire la récolte de vers, munis de sachets de sulfate de cuivre, pour de longues parties de pêche sur les rochers.
----------Que de maîtres se sont succédés dans cette école, marquant de leur personnalité tant de jeunes Guyotvillois. M. Devaux, puis M. Marfaing furent parmi les premiers directeurs, puis M. Crabé, vers les années 30, M. Gave en 1934, M. Aouidad en 1936, puis MM. Agier et Mercier. De nombreux noms reviennent à nos mémoires Thomas, Morichère, Andréi, puis Piot, Guillemin, Richaud, Khaled, Moll, Stalano, Ounès, Pons, Vitiello, Elbaz, Choukroun... -----
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Ajoutons que le centre scolaire est complété par deux écoles mixtes créées depuis de très nombreuses années, l'une au plateau, avec trois classes (M. Zanetacci, 1920, M. Vit;ello, 1935, M. Sellom, 1939...) et l'autre au Cap-Caxine.