boulevard Guillemin - Alger


BOULEVARD GUILLEMIN
Répondant aux désirs des dirigeants et des paroissiens
LA FUTURE ÉGLISE DE SAINT-VINCENT DE PAUL
abritera deux fois plus de fidèles que l'actuel' sanctuaire
La première pierre serait bénie début janvier

1er article.
L'église a cette particularité d'avoir donné naissance à la première paroisse parmi celles que S. Em. Mgr Leynaud, archevêque d'Alger, aura érigées dans le diocèse et d'être la sœur aînée de tous les sanctuaires qu'il aura bénis ou consacrés au cours de son long et fécond épiscopat.
Mais une autre particularité infiniment plus remarquable- et qui classe d'emblée l'édifice parmi les plus vénérables - c'est que l'humble et par trop modeste église Saint-Vincent de Paul est construite sur l'emplacement même qu'occupait, il y a un siècle à peine, l'un des premiers forts d'Alger, connu sous le nom de " Bordj Euldj Ali " ou, plus communément, sous celui de fort des " vingt-quatre heures " ; il fut le témoin de la mort héroïque d'un esclave chrétien, martyrisé en 1569 et dont les restes furent découverts le 27 décembre 1853 alors que le génie procédait à la démolition de vieil ouvrage.

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2ème article
Sur plusieurs projets présentés, le comité de construction de la future église Saint-Vincent-de-Paul en avait retenu deux. Pour répondre aux désirs des dirigeants et des paroissiens M, Bruno, architecte, est parvenu à concilier toutes les exigences. Il a établi le projet définitif qui donne satisfaction à tout le monde.

Le problème essentiel qu'il fallait d'abord résoudre était celui de construire sur le même emplacement sans arrêter, pendant les travaux, la célébration du culte. Après cela, M. Bruno a fait en sorte que sur une même surface, il sera possible d'édifier un sanctuaire pouvant abriter deux fois plus de fidèles que l'église actuelle.

Cette réalisation tiendra aux dispositions de la nouvelle construction et aussi à l'utilisation de l'extérieur. C'est ainsi que le porche aménagé sur la rue Borély-la-Sapie s'alignera sur les arcades des immeubles voisins de cette artère. La nef aménagée au-dessus du porche, bénéficiera de cette " avancée ", ce qui portera la longueur de l'édifice de 22 à 34 rn. 70, la largeur étant de 10 m. 60.

Dans un palier supérieur, une installation est prévue pour l'emplacement de la tribune et des orgues.

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Echo des 19 et 26-12-1952- Transmis par Francis Rambert
janvier 2024
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st vincent de paul
St Vincent de Paul


Répondant aux désirs des dirigeants et des paroissiens
Saint-Vincent de Paul

L'église a cette particularité d'avoir donné naissance à la première paroisse parmi celles que S. Em. Mgr Leynaud, archevêque d'Alger, aura érigées dans le diocèse et d'être la sœur aînée de tous les sanctuaires qu'il aura bénis ou consacrés au cours de son long et fécond épiscopat.
Mais une autre particularité infiniment plus remarquable- et qui classe d'emblée l'édifice parmi les plus vénérables - c'est que l'humble et par trop modeste église Saint-Vincent de Paul est construite sur l'emplacement même qu'occupait, il y a un siècle à peine, l'un des premiers forts d'Alger, connu sous le nom de " Bordj Euldj Ali " ou, plus communément, sous celui de fort des " vingt-quatre heures " ; il fut le témoin de la mort héroïque d'un esclave chrétien, martyrisé en 1569 et dont les restes furent découverts le 27 décembre 1853 alors que le génie procédait à la démolition de vieil ouvrage.
La découverte, vraiment providentielle des reliques de ce martyr, le vénérable Geronimo, donna lieu d'abord à un examen sérieux de la part des autorités civiles et ecclésiastiques, puis à des manifestations extraordinaires, notamment le transfert des restes, du fort à la cathédrale d'Alger, le 28 mai 1854.
Cette marque de la Providence devait se manifester de nouveau et conduire alors M. le chanoine Deyrieux, à l'époque curé de N.-D. des Victoires, à acquérir, en 1915, l'emplacement de l'ancien fort pour y édifier l'actuelle église et ses dépendances.

Le bâtiment, inauguré en 1916 par Mgr Combes, fut d'abord destiné au patronage qui l'aménagea en salle d'œuvres. Lorsque Mgr Leynaud, récemment intronisé, vint visiter les lieus, en 1917, il s'écria : " Il faut en faire une chapelle... c'est merveilleux... en un tel endroit ! ". Les travaux commencèrent aussitôt et le 24 novembre 1918, au lendemain de la infiniment plus remarquable - et
victoire, Mgr Leynaud bénit la nouvelle église. Fidèle à sa devise " Super omnia caritas ", l'archevêque d'Alger mettait le sanctuaire sous a protection du grand apotre de la charité : saint Vincent de Paul.
L'administration fut confiée au chanoine Deyrieux qui eut pour auxiliaire l'abbé Streicher, alors vicaire d'Hussein-Dey.
Après une grave maladie, M. l'abbé Streicher accomplit plusieurs missions avant de revenir, en 1934, à Saint-Vincent de Paul comme curé.
Là, tout en respectant les traditions des vieux paroissiens, il réalisa d'heureuses modifications. Dans tous les domaines, il contribua au développement de sa paroisse qui a aujourd'hui une dévotion particulière à N -D. de Lourdes et à Bernadette. A l'intérieur du modeste et petit sanctuaire, une châsse de l' " humble bergerette " (à droite sur notre cliché) a été placée dans le chœur de telle sorte qu'elle ne réduise pas trop les espaces libres pour l'exercice du culte.
" Là où l'on aime, on fait de grandes choses ", a dit saint Augustin. Aussi, son église étant vraiment insuffisante, M. le chanoine Streicher veut faire une grande chose, c'est-à-dire une grande église. Après avoir réalisé tant de projets, pourquoi ne réussirait-il pas celui-ci ?



Répondant aux désirs des dirigeants et des paroissiens
Répondant aux désirs des dirigeants et des paroissiens
LA FUTURE ÉGLISE DE SAINT-VINCENT DE PAUL
abritera deux fois plus de fidèles que l'actuel' sanctuaire
La première pierre serait bénie début janvier

Sur plusieurs projets présentés, le comité de construction de la future église Saint-Vincent-de-Paul en avait retenu deux. Pour répondre aux désirs des dirigeants et des paroissiens M, Bruno, architecte, est parvenu à concilier toutes les exigences. Il a établi le projet définitif qui donne satisfaction à tout le monde.

Le problème essentiel qu'il fallait d'abord résoudre était celui de construire sur le même emplacement sans arrêter, pendant les travaux, la célébration du culte. Après cela, M. Bruno a fait en sorte que sur une même surface, il sera possible d'édifier un sanctuaire pouvant abriter deux fois plus de fidèles que l'église actuelle.

Cette réalisation tiendra aux dispositions de la nouvelle construction et aussi à l'utilisation de l'extérieur. C'est ainsi que le porche aménagé sur la rue Borély-la-Sapie s'alignera sur les arcades des immeubles voisins de cette artère. La nef aménagée au-dessus du porche, bénéficiera de cette " avancée ", ce qui portera la longueur de l'édifice de 22 à 34 rn. 70, la largeur étant de 10 m. 60.
Dans un palier supérieur, une installation est prévue pour l'emplacement de la tribune et des orgues.

De là s'élèvera, enfin, le clocher qui atteindra, à la pointe de la croix, la hauteur de 37 m. 65.

Pour styliser l'intérieur de l'ancienne église, l'architecte a prévu sept arceaux en " arc plein cintre " et un plafond concentrique vers le chœur (coté rue Eugène-Robe), ce qul permettra l'aération et l'éclairage par le haut de l'édifice.

Cette perspective laissera apparaître les faces de chacun des arceaux, dont l'ensemble donnera un aspect artistique du meilleur effet.

Le chœur sera éclairé par un jour diffus des arceaux qui ne laisseront pas apparaître la source de la lumiére.

A l'intérieur de cette église " de style roman et de conception moderne ", plus de 700 fidèles pourront trouver place.

Ajoutons que ce projet comporte une nef secondaire, au-dessous des arcades, de 11 m. 20 sur 10 m. 50, et une chapelle dédiée à la Vierge, qui sera aménagée sur un des côtés de l'église.

Il reste maintenant à M. le chanoine Streicher et à son comité de trouver les ressources complémentaires pour mener à bien cette œuvre.

Et pour hâter cette réalisation, ils ont décidé de faire bénir bientôt la première pierre. Cette cérémonie aurait lieu au début de janvier.