Sahara
GHARDAIA
Zelfana, terre promise
Echo du 7-4-1953- Transmis par Francis Rambert

Zelfana, terre promise

Sur la piste qui relie Ghardaïa à Ouargla, quelques bâtiments piquent de taches blanches l’immensité désertique. C’est Zelfana, où de profonds sondages avaient décelé une importante nappe d’eau souterraine.

Depuis, l’eau jaillissant des profondeurs de la terre à une hauteur de dix-huit mètres est captée sous la forme d’un puits artésien.
Utilisant la force ascendante de cette eau, une centrale électrique fonctionne déjà à Zelfana, où tout un système d’irrigation permet d’arroser dans d’excellentes conditions huit mille plants de palmiers. Des nomades chambaas, dont les troupeaux furent décimés par la sécheresse, s’y livrent, sous la direction d’un moniteur de culture, à des travaux qui font heureusement augurer du sort de la future palmeraie.

Relevant de l’annexe de Ghardaïa, celle-ci est destinée à recevoir et à « sédentariser » plus d’une centaine de familles nomades qui y vivront de la culture de la datte.

Une oasis pleine de fraîcheur et de cris d’enfants va naître grâce au miracle de l’eau et ce qui n’était qu’un mirage va devenir réalité dans ce coin déshérité du désert.


sur site : juin 2024

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Zelfana
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