Zelfana, terre promise
Sur la piste qui relie Ghardaïa
à Ouargla, quelques bâtiments piquent de taches blanches
limmensité désertique. Cest Zelfana, où
de profonds sondages avaient décelé une importante
nappe deau souterraine.
Depuis, leau jaillissant des profondeurs de la terre à
une hauteur de dix-huit mètres est captée sous la
forme dun puits artésien.
Utilisant la force ascendante de cette eau, une centrale électrique
fonctionne déjà à Zelfana, où tout un
système dirrigation permet darroser dans dexcellentes
conditions huit mille plants de palmiers. Des nomades chambaas,
dont les troupeaux furent décimés par la sécheresse,
sy livrent, sous la direction dun moniteur de culture,
à des travaux qui font heureusement augurer du sort de la
future palmeraie.
Relevant de lannexe de Ghardaïa, celle-ci est destinée
à recevoir et à « sédentariser »
plus dune centaine de familles nomades qui y vivront de la
culture de la datte.
Une oasis pleine de fraîcheur et de cris denfants va
naître grâce au miracle de leau et ce qui nétait
quun mirage va devenir réalité dans ce coin
déshérité du désert.
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