-Dénominations
des Portes
Porte Bab-Azoun
: Bab-Azoun ( Cette porte,
que remplaça une porte construite par le Génie et située
dans l'axe de la rue Bab-Azoun, disparut en octobre 1841. La porte Bab-Azoun
demeura longtemps fermée la nuit, de minuit quatre heures du matin.
Il en était de même de la porte Neuve et de la porte de l'Oued
(Bab-el-Oued).). Décrite en une étude précédente.
Porte Bab-el-Oued : Bab-el-Oued (l'Oued
El-Korich ou l'Oued M'Khacel).
Porte de la Casbah : Bab el-Kasba.
Porte de France; ainsi dénommée
parce qu'elle ouvrait la voie à ceux des premiers temps de la conquête,
qui avaient la joie de s'embarquer pour la France. La partie du boulevard
accédant en ce lieu, reçut le nom de Boulevard de France,
désignation que, dans un esprit politique appuyé d'un esprit
d'à peu près, une édilité naguère,
transforma en Boulevard Anatole-France. A ce propos s'évoquent
d'autres " à peu près " pratiqués
à Paris. Citons : La rue Bizet (nom d'un propriétaire de
1826), devenue rue Georges-Bizet; la rue des Grandes Carrières
à Montmartre, rue Eugène Carrière; la rue du Charpentier
(souvenir de 1535), rue Carpentier, puis en 1885, rue Pape- Carpentier
(femme spécialiste de la pédagogie).
Porte de la Marine : Bab-el-Dzira
(Porte de l'ile) autre nom de la Porte de France.
Porte Mac-Mahon, à la sortie
de la caserne de la Casbah.
Porte-Neuve : Bab-ed-Djedid.
Porte de la Pêcherie : Bab-el-Behar
(Porte de la Mer), au bas de la Mosquée Ed-Djedid.
Porte de la Victoire : Bab-el-Kettar
(Porte du Cimetière d'El-Kettar).
Dénominations
des Places ( Dans ce nombre ont
été plus haut décrites celles dénommées
: Massinissa et du Gouvernement.)
Place Bab-Azoun
: Rahba (la Halle aux grains); Dar Yenkcheria (la Caserne des
Janissaires); Bab-Azoun (la Porte d'Azoun).
Bab-el-Oued (esplanade) ( Voir
à : "Les Cimetières musulmans".) :
Djebanat Bechaouat (le Cimetière des Pachas).
Place du Bornou : Sidi Betka ( Saint
très vénéré, lequel, comme il a été
dit, fut selon la légende, l'un de ceux qui firent soulever les
flots de la mer lors de l'Expédition de Charles-Quint, et causa
ainsi la ruine dune partie de la flotte impériale. Son tombeau
se trouvait près des rochers de Bab-Azoun. Sidi Betka fut envoyé,
en 1571, à Constantinople, pour réclamer contre El-Euldj
Ah Fortassa (le teigneux).Les
Corsaires (on l'a vu), ne manquaient pas de saluer son tombeau en quittant
le port. Ils prononçaient la formule: Bis mil lah, etc...
Les esclaves chrétiens étaient tenus aussi de saluer ce
personnage. Sidi Betka a une mosquée à Bordj-bou-Arréridj.)
(emplacement du Square).
Place Bresson : Cette place se dédoublait
au début, en place du Bornou et en place des Garamantes.
Place de Chartres : Blassat el-lhoud
(la Place des Juifs); Zenkat el-Halib (rue du Lait).
Place Cervantès, au faubourg
Bab-Azoun, sur l'emplacement occupé par l'église
Saint-Augustin : sans nom arabe.
Place Didon ( Devant
l'ancienne Douane, rue de Constantine.) : Kantarat el-Afran
(le Pont des Fours à chaux); Fondok-el -Meddebah (le Fondouk de
l'Abattoir).
Place des Garamantes ( Prés
de l'emplacement du théâtre actuel) : Rahbat el-fham
(le Marché au charbon, sur l'emplacement du Théâtre).
Place du Gouvernement ( Porta
successivement les noms de place d'Armes, de place Royale, de la République
en 1848, puis de place du Gouvernement. Sur son emplacement se trouvaient
des nies occupées par des artisans.) : Blassat el-Kebira
(la Grande Place); Djama-el - Djedid (la Mosquée Neuve; Djama Seida
(la Mosquée de la Dame); Djama Ech Chaouch (la Mosquée des
Chaouchs); Zenkat el-Kissaria (rue des Relieurs); Zenkat es-Sebbarin (rue
des Teinturiers).
Place des Troglodytes : Djebanat el-Bachouat
(cimetière des Pachas), sur l'esplanade Bab-el-Oued.
Place du Jet d'eau, en face de la
Jénina, à l'entrée de la rue Bab-elOued (1832).
Place Mahon : Bab-Bostan ou Badistan
(le Marché aux Esclaves).
Place Massinissa ( En
avant des actuelles entrées de la rue Bab-Azoun et de la rue Bacchus.)
: Makhzen el-Zeraa (Magasin de Céréales) ; Sidi
Mansour (Tombeau); Souk essemarin (le souk des Maréchaux-Ferrants).
Place Rovigo, jadis sur l'Esplanade
Bab-el-Oued.
Place du Soudan ( Aujourd'hui
place Lavigerie, appelée primitivement place du Gouvernement. L'actuelle
place du Gouvernement portait alors le nom de place d'Armes. Furent créees
dans la suite, la place Bresson, la place d'Isly. La place Bresson vit,
en 1857, le retour chaleureusement fêté, des troupes de l'expédition
de Kabylie; en 1860, la réception de l'Empereur et de l'impératrice,
en l'honneur desquels avait été érigé un arc
de triomphe. Un arbre de la Liberté y fut planté en 1870;
un arbre de la Victoire, en 1920.
La place d'Isly qui se décora de l'efficie du duc d'Isly, avait
également reçu en mai 1848, un arbre de la Liberté
que salua le canon du Fort-Bab-Azoun.) : Blassat dar Bent Soultan
(Place de la Maison de la fille du Sultan),
l'Archevêché.
Place des Victoires: Blassat el-Kasbah
(place de la Casbah); Sidi Rouman (saint).
Autres Lieux
Le Phare (Bordj-el-Fanar)
: Le Fort du Fanal.
Le Port : El-Marsa (la Mer).
Quai de la Pêcherie : Tersana
(Les Chantiers).
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