Ecole normale d'institutrices
de Ben Aknoun
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" La France donnera la possibilité
à tous les enfants de ce pays d'avoir un minimum d'instruction.
On n'a pas le droit de laisser un enfant dans la nuit de l'esprit.
Nous savons que la liberté, ce n'est pas de donner un bulletin
de vote à quelqu'un qui ne sait ni lire ni écrire
; ce qu'il faut, c'est lui donner la faculté de penser, de
choisir lui-même. » Ayant dit sa fierté d'avoir ressuscité les écoles normales d'institutrices et d'instituteurs, l'ancien ministre de l'Éducation nationale s'adressa aux jeunes filles : « L'avenir du pays est entre vos mains. La France et l'Algérie française seront ce que vous voudrez les faire. Des générations d'enfants vous seront confiées. Ayez toujours en vous ce sentiment que vos efforts ne seront pas perdus. Soyez un exemple, c'est vous qui perpétuerez la nation française et qui assurerez la pérennité de ses Vertus. t Plus tard, conclut-il, lorsque vous serez dans votre humble classe, peutétre dans un bled lointain, fouillez dans votre passé, revenez en arrière, pensez à vos professeurs, à votre école normale, à la journée que nous venons de vivre. » Les. autres discours Avant M. le ministre Naegelen, Mile Martin, directrice de l'école normale ; MM. Laurens, représentant le Syndicat des instituteurs, et Gau, recteur, avaient rappelé que les écoles normales étaient à la base de la formation de la jeunesse et avaient magnifié le beau métier des instituteurs et des institutrices. La fête des élèves maîtresses Après la pose de la première pierre, un vin d'honneur avait lieu à la bibliothèque de l'actuelle école normale. Puis une fête était donnée par les élèves maitresses. Des danses, des chants figuraient au programme, ainsi que la pièce de Jean Giraudoux "Intermezzo" La musique de l'armée de l'air prêtait son concours. |
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