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D'ALGER A ORAN PLUS DIRECTEMENT ET PLUS RAPIDEMENT
le tronçon El-Affroun -Bou-Medfa sera ouvert à la circulation au printemps prochain
Le nouveau tracé fait gagner 15 kilomètres… et 1.500.000 fr. par jour aux usagers .

Echo du 25 -1-1953 - Transmis aussi par Francis Rambert

D'ALGER A ORAN PLUS DIRECTEMENT ET PLUS RAPIDEMENT
le tronçon El-Affroun -Bou-Medfa sera ouvert à la circulation au printemps prochain
Le nouveau tracé fait gagner I5 kilomètres… et 1.500.000 fr. par jour aux usagers.

Sur ce croquis, la nouvelle route nationale n° 4 est figurée en trait plain, l'ancienne en pointillé. Le tronçon Bou-Medfa-Changarnier a été livré à la circulation en 1949. En l'état actuel des travaux on suit l'ancienne route en passant par El-Affroun et Bourkika. Avant d'arriver à Vesoul-Benian on emprunte une traverse (marquée d'un trait sur la carte) pour rejoindre la nouvelle-R.N. n° 4 un peu après Bou-Medfa. On peut alors utiliser la nouvelle R.N. n° 4 jusqu'à Affreville. La croix marque l'emplacement du chantier sur le tronçon El-Affroun-Bou-Medfa

Au printemps prochain (sans doute début avril), la route nationale n° 4, nouveau modèle, sera livrée à la circulation. Le projet, aujourd'hui presque entièrement réalisé est, à vrai dire, en chantier depuis plusieurs années.
Les travaux ont commencé en 1940, mais il a fallu les interrompre à plusieurs reprises. Vers 1947, les Ponts et Chaussées (et notamment M. Pajot, ingénieur subdivisionnaire de Blida) s'attelaient à la tâche avec une grande énergie de sorte que le tronçon Bou-Medfa - Zaccar était mis en service dès 1949.

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avril 2024
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D'ALGER A ORAN PLUS DIRECTEMENT ET PLUS RAPIDEMENT

D'ALGER A ORAN PLUS DIRECTEMENT ET PLUS RAPIDEMENT
le tronçon El-Affroun -Bou-Medfa sera ouvert à la circulation au printemps prochain
Le nouveau tracé fait gagner I5 kilomètres… et 1.500.000 fr. par jour aux usagers T

Sur ce croquis, la nouvelle route nationale n° 4 est figurée en trait plain, l'ancienne en pointillé. Le tronçon Bou-Medfa-Changarnier a été livré à la circulation en 1949. En l'état actuel des travaux on suit l'ancienne route en passant par El-Affroun et Bourkika. Avant d'arriver à Vesoul-Benian on emprunte une traverse (marquée d'un trait sur la carte) pour rejoindre la nouvelle-R.N. n° 4 un peu après Bou-Medfa. On peut alors utiliser la nouvelle R.N. n° 4 jusqu'à Affreville. La croix marque l'emplacement du chantier sur le tronçon El-Affroun-Bou-Medfa

Au printemps prochain (sans doute début avril), la route nationale n° 4, nouveau modèle, sera livrée à la circulation. Le projet, aujourd'hui presque entièrement réalisé est, à vrai dire, en chantier depuis plusieurs années.
Les travaux ont commencé en 1940, mais il a fallu les interrompre à plusieurs reprises. Vers 1947, les Ponts et Chaussées (et notamment M. Pajot, ingénieur subdivisionnaire de Blida) s'attelaient à la tâche avec une grande énergie de sorte que le tronçon Bou-Medfa - Zaccar était mis en service dès 1949.

LE TEMPS DES " ARABAS "
De quoi. au fond, s'agissait-il? Il fallait améliorer et " rectifier " la R.N n° 4. voie qui relie Alger à Oran et présente un intérêt capital.
Il fallait ouvrir une voie large et rapide pour remplacer un chemin sinueux et mal commode.
Le problème se posait pour la R.N. n°' 4 de la même manière que pour bien d'autres routes algériennes. Le réseau routier algérien date, en fait, de la conquête : c'est (comme disent les techniciens) un réseau " vieux ", conçu et prévu en fonction du trafic hippomobile. Les chemins sont étroits (ou pas très larges), souvent tracés à flanc de coteau. encore plus souvent sinueux pour éviter les trop fortes déclivités.
L'ère des "arabas " est aujourd'hui révolue. Il faut, c'est évident, repenser le problème. Et construire des routes lsrges, sans courbes ou - moindre mal - à très grandes courbes. Et c'est ainsi qu'on fut amené à abandonner l'ancien tracé de la Route nationale n° 4 qui serpentait à ?anc de montagne, pour ouvrir an fond de la vallée et parallèlement à la voie ferrée, un chemin nouveau.

LA CHAUSSÉE PROVISOIRE
Quand sera terminé (et il sera terminé très prochainement) le tronçon El-Affroun-Bou-Medfa, la R.N. n° 4 n'ira plus se perdre du coté de Bourkika et du Camp-des-Chênes. Elle joindra directement les deux centres. Cette voie de 22 kilomètres aura 14 mètres de large et permettra de réaliser des moyennes de l'ordre de 100 km.-heure... Pas tout de suite peut-être ! Car la chaussée provisoire incitera les automobilistes à une certaine modération.
Il y aura, en effet. une chaussée provisoire. Il faut attendre pour faire du durable, le tassement des remblais. Pour réaliser cette chaussée provisoire, on va répandre sur la route une couche de gravier et une couche de goudron (imprégnation : 1 kg. 5 au m2). Dans un an, on pourra penser à faire la chaussée définitive.

ÉCONOMIE DE TEMPS ET D'ARGENT
La Route nationale n° 4 (nouveau modèle) fera gagner beaucoup de temps et d'argent. Elle a 15 kilomètres de moins que son aînée et les experts, en se basant, sur son trafic journalier, ont établi que l'économie réalisée était de l'ordre de 1 million 500.000 francs. Ensemble des travaux aura coûté - en francs 1953 - 1 milliard 300 millions. On imagine difficilement entreprise plus
largement rentable.

L'INSUFFISANCE DES CRÉDITS ROUTIERS
Et c'est bien pourquoi ingénieurs et techniciens... déplorent; l'insuffisance des crédits routiers. Dans le domaine de la création des routes, il y a. deux grands chantiers ouverts aujourd'hui en Algérie : la Route nationale n° 4 eh la route Aïn-Temouchent-Marnia on l'on en est encore au stade des balbutiements.
Il faudrait faire mieux et davantage ! Il y a bien le projet de création d'un fonds routier auquel serait affectée la majorité des taxes sur l'essence et les automobiles. Mais ceci est une tout autre histoire...