Aux Échos d'Alger
Éditoriaux de l'année 2020

Le journal des Villes et des Villages de l'Algérois
Siège social : 46, boulevard Sergent Triaire - B.P. 98039 - 30931 Nîmes cedex 9
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Fondatrice et Directrice de la Publication : Mme Francette Mendoza
REVUE TRIMESTRIELLE

dernière mise à jour :janvier 2021

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éditorial mars 2020
éditorial juin 2020
éditorial septembre 2020
éditorial décembre 2020

-AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2020 numéro 148

Février 2020 a la 11 ème distribution de ses « Bobards d'or » pour les délateurs, les menteurs, les zélateurs, les censeurs, qu'il faut remettre à leur place. Cette cérémonie parodique des « Bobards d'Or » distingue les « meilleurs journalistes », ceux qui nhésitent pas à mentir délibérément pour servir le politiquement correct. 25 journalistes sont sur la liste de départ, regroupés en 5
catégories :
- le Bobard du Vivre Ensemble
- le BobarC-en-Ciel
- le Bobard Sans Frontières
- les Décodeurs Décodés
- le Bobard du Stagiaire
Toutes ces catégories pour dire, tout simplement « Nous racontons des bobards non parce qu'ils décrivent ce qu'ils voient, mais parce qu'ils racontent ce qu'il faut faire croire ».
Nous l'avons bien compris.
Tous ces petits laquais du système, ne sont pas dans l'information mais dans la désinformation partisane. Ils nous enfument, voulant faire croire que :
Le bobard du « vivre ensemble » est possible: y croient-ils ? Il y a 50 ans, oui ... aujourd'hui la société est trop... abîmée par des us, des coutumes qui s'entrechoquent.

Pour aller dans le sens qu'ils souhaitent, ils vont jusqu'à écrire qu'il y a des élus « intelligents, ouverts » qui autorisent la baignade en burkini dans les piscines de leur ville. Donc... Pour l'hygiène, ne faut-il pas passer sous la douche avant d'entrer dans piscine ?
- Le bobarc-en-ciel : vis-à-vis d'eux, les normaux sont « anormaux »,
- Le bobard sans frontières. Ces gens se revendiquent-ils « citoyens du monde » ? Je ne pense pas, car ailleurs, ils n'auraient pas cette liberté de parler, de raconter des mensonges.
- Les décodeurs décodés : ils arrivent à décoder à leur manière, les chiffres donnés par l'INSEE sur l'immigration, les migrants sauvés en Méditerranée, le chômage, ... Bizarrement, pour eux, les chiffres ne sont pas catastrophiques, alors que nous vivons : les « gilets jaunes » et les revendications, les jeunes en recherche d'emploi, les hôpitaux en grande souffrance, les emplois précaires, une sécurité sociale à deux vitesses (les pauvres, les riches, les français et ceux qui ne le sont pas), des sociétés qui délocalisent à l'étranger et qui laissent des centaines d'hommes et de femmes dans la détresse, le monde paysan en souffrance,...

J'allais oublier, il y a aussi :
- le Bobard Culturel. Une certaine radio sensée être « culturelle », tient le pompon en expliquant que si les statues antiques sont blanches, c'est parce qu'elles ont été blanchies par le « racisme culturel des Européens » ... tenez-vous bien ??? ... de... Pline l'Ancien... né en l'an 23 après Jésus-Christ, jusqu'à... Adolf Hitler !!!

Il fallait le dire et ils l'ont dit !

Ce qui compte pour eux c'est de: faire de la propagande médiatique, de retenir l'attention, de décrypter les normes du politiquement correct, au point de raconter tout et n'importe. Entre autres :
- L'insistance sur l'origine des militaires tués lors de l'attentat
de Montauban le 15 mars 2012 : pour ces désinformateurs, tous étaient musulmans... cela faisait mieux « tués par leurs frères » ! Sauf que l'un d'eux, Abel, était chrétien, qu'il a eu des obsèques religieuses à la cathédrale de Montauban. Que sa maman, digne et très discrète, n'est pas la dame qui va à la rencontre des jeunes en tenant des conférences. Rien n'a changé depuis.
- Le prêtre assassiné dans son église : l'acte de jeunes désoeuvrés,
- toutes les tueries sont « l'ceuvre » de malades mentaux, d'enfance malheureuse,
- Le tueur de la Préfecture de Paris, pour eux : pas inscrit dans une logique terroriste...
- La personne arrêtée, comme étant Xavier Dupont de Ligonnès,
- les politiques qui traînent des « casseroles », subissent un véritable massacre, lorsqu'ils ne sont pas de leur bord.
- et puis, il y a Notre Histoire, déformée par une volonté de méconnaissance et d'étouffement.
- et puis, et puis... il y a les censures.
On accuse certaine formation politique de répandre la haine. Mais que font ces gens avec leurs agissements, si ce n'est diviser une société ? En dénigrant les uns, en encensant les autres.
Ceux qui recevront le « Bobard d'Or » pourront être fiers : leurs années d'études de journalisme seront récompensées. Peu importe ce qu'ils disent ou écrivent, l'analyse qui peut être faite, pour eux c'est la distinction et le trophée qui comptent ! Ils donnent une piètre opinion du journalisme en éclaboussant leur profession.

Heureusement ! Je suis loin de leur ressembler car je ne suis pas journaliste. Je m'adresse simplement à mes compatriotes qui comprennent ce que je veux dire. Pour eux et comme eux, je ne suis qu'une petite Pieds-Noirs qui ose apporter son grain de sel dans des situations plus que douteuses. Et surtout lorsqu'elles nous touchent.

Très belles fêtes de Pâques avec en souvenir les Pâques de là-bas.

Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2020 numéro 149
LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE
trois mots forts qui font la devise et les valeurs de la France depuis 1878, inscrits sur le fronton des mairies, des écoles, collèges, qui pourraient être revus et accompagnés par :
LIBERTE surveillée, par la loi du plus fort toujours en exercice...
EGALITE inconnue, interdiction des privilèges sauf si l'on occupe des hautes fonctions...
FRATERNITE partagée, à l'origine pour en finir avec l'injustice qui régnait avant la révolution entre les rois, les nobles, le clergé et le peuple qui n'avait aucun droit.
Mais qui n'est plus partagée.

Un virus-que l'on nous a dit parti de Chine - a immobilisé le monde entier. Enfin, le monde entier, c'est beaucoup dire, car l'obligation de confinement notamment en France, n'a pas été suivie par tous.
LIBERTE surveillée :
Ou être assigné à résidence. Véritable calvaire pour certains, prisonniers chez eux, ne pouvant sortir, prendre l'air, courir, alors que pour les vrais prisonniers libérés, c'est une aubaine (!).

EGALITE « grande inconnue » :
D'un côté des innocents et de l'autre des coupables. Mais vous le savez, dans ce pays, il vaut mieux être coupable qu'innocent. A l'innocent seront reprochés ses paroles, ses faits et gestes. Aux coupables, l'excuse sera de rigueur... Et si vous vous insurgez sur ces différences de traitement, vous n'êtes qu'un raciste et vous êtes poursuivi.
Interdiction de plus de vingt personnes pour accompagner nos défunts, interdiction d'offices religieux mais protection autour de la foule qui accompagne un jeune assassiné, victime d'un règlement de compte.
Rassemblements que l'on n'ose pas déranger, mais incursion de trois policiers armés dans l'église St André dans le Sème arrondissement à Paris, où sept paroissiens priaient avec le prêtre...
Agression terroriste au couteau dans la Drôme : il faut comprendre que l'individu avait du mal à vivre le confinement. Son Dieu lui a demandait de tuer pour être libre !!!

FRATERNITE partagée :
Voyez-vous une différence entre la Monarchie et la République actuelle ?
La dictature est identique. La manipulation et le mensonge sont les mêmes.
Et quand il y a en plus les médias ! Votre captivité est physique et morale.
Ne dit-on pas : « Lavez-vous les mains, la télé s'occupe de vous laver le cerveau »...
Il faut dire que lorsque les deux sont ensembles et noyés, et qu'ils sont entourés de médecins plus avares de reconnaissance télévisuelle que de savoir, ils s'en donnent à coeur joie entre ordres, contrordres, mensonges, gripette qui passera rapidement, fausse idée la fermeture des frontières, personnes âgées vulnérables à écarter, à isoler, l'inverse pour les enfants, masques (en faux stock) et tests pas nécessaires... puis, obligatoires dans certains lieux ; puis zone rouge, orange, verte ; la guerre contre le Professeur RAOULT, son traitement n'est pas « homologué »par les «savants biens pensants » bien entendu, car ce vieux médicament est tombé dans le domaine public donc ne rapporte plus rien aux laboratoires, à l'Etat
et à certaines personnes intéressées... Il faut faire taire le Professeur avec l'éventuelle radiation de l'Ordre des Médecins Mais :

On autorise le 1 er tour des élections municipales : plusieurs membres des bureaux de vote, ont contracté le virus et sont morts...

On reçoit 3 500 supporters d'un club de foot du nord de l'Italie, région la plus touchée par le COVID...

On ferme en premier les écoles, qui seront les premiers lieux à vivre la sortie du confinement, à un mois et demi de la fin de l'année scolaire...

On crée des contraventions- et pas des moindres - contre les irréductibles qui s'aventurent sans masque, sans laisser passer, dans les lieux publics, pas les zones de « non droit » intouchables, interdites aux forces de l'ordre, aux pompiers, aux médecins, etc...

On met en place dans certaines villes, des contrôles par drones ou hélicoptères...

On diffuse tous les soirs, à 19 h, à la place des feuilletons habituels sur les chaînes de télé, le feuilleton « rapport sur le covid 19 », où l'on fait dire aux chiffres que ce que l'on veut faire entendre, où les vérités sont plutôt tronquées, car l'on sait aussi que l'omerta existe...

Au début les EHPAD ne comptaient pas dans le bilan, et pour cause, une « indiscrétion » nous apprend, par la voix d'un politique, que les personnes âgées ne nécessitaient pas de test, ... en fait n'étaient pas intéressantes puisque dans un EHPAD..., donc, de toutes les manières en fin de vie.
Quels mots pouvons-nous apporter : crime contre l'humanité ou génocide ?

Est-ce voulu pour résoudre ce sacré problème des retraites ? Pour économiser sur les vieux ?

On prend, enfin en considération les EHPAD...

Ordre - contrordre... Ce n'est pas le gouvernement qui se contredit mais la vérité qui change, une vérité scientifique en perpétuelle évolution.

On instaure, pour ceux qui le peuvent, le télétravail. Situation propice aux nouvelles lois sur le travail. A suivre...

On rend hommage aux personnels soignants et hospitaliers : il y a quelques mois les forces de l'ordre étaient déployées contre eux...

On parle de solidarité qui a suscité de nouveaux rapports à l'autre.

On est en guerre, elle sera terminée lorsqu'il n'y aura plus de maladie et la liste des victimes sera longue. Mais pas de sentiments. C'est ce satané virus qui est en cause. Pas nous !

On est analysé : ce qui compte pour l'Occident : son économie financière. Pour l'Asie, son économie industrielle. Deux différences de poids

TRAVAIL - FAMILLE - PATRIE, seraient mal venus et rappelleraient de mauvais souvenirs, mais ces trois valeurs non politisées auraient un autre sens aujourd'hui : le respect.

pour nous, par respect, car nous tenons à vous, une décision s'est imposée pour 2020 : l'annulation de l'Assemblée générale (mars), du pèlerinage à Caussou (mai), du rassemblement (juin) 2020. « Restons connectés ». Aux Echos d'Alger, les e-mails et courriers, restent le lien principal.

Nous sommes par la pensée et le coeur près de vous.

Francette MENDOZA
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2020 numéro 150
Comment mettre un moral en berne...

On a rouvé ! 2020 en est la preuve « palpable et toujours vivante ». Ne soyons pas « reboussaïre » comme disent les nîmois, U contrariant, râleur, rarement content, en optant toujours pour le refus... Mais analysons, pour mieux comprendre, les propos d'Albert EINSTEIN : « Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ...». Tout est dit.

Prenons exemple sur cette pandémie « La » COVID 19 qui nous tient en éveil : avant de prendre les choses en mains, on a pensé à une grippette ; on a permis au mal de s'installer avec les conséquences que l'on connaît.
Masque. Pas masque. Imposé. Refusé... Dans une rue. Pas dans l'autre...
Touche les vieux. Pas les jeunes.
Haro contre un éminent chercheur à qui politiques et médias ont fermé la porte... Son traitement n'enrichissant pas certains maroquins ministériels et laboratoires.
Mortalité. Guérison. Tous les soirs, nous avions un véritable feuilleton de chiffres plus ou moins tronqués, comme pour de nombreuses autres informations, avant les applaudissements dédiés au personnel soignant, que l'on déconsidérait quelques mois auparavant.
Reprise du travail. Reprise de l'école... La vie reprend, pas du tout rassurante, puisque de nouveaux clusters - pardon foyers en français - se développent un peu partout...
Et nous sommes encore là en ce mois de septembre à regarder et à subir...
Lorsque l'on pense que l'Homme va sur la lune ! Mais l'Homme c'est aussi le...mal.

L'actualité apporte encore plus de noirceur au tableau, avec les assassinats de policiers, chauffeur de bus, l'aide-soignante, et les attaques récurrentes des pompiers, des chrétiens, l'incendie des églises, voire des cathédrales, et tellement d'autres méfaits dont on ne doit pas divulguer l'information ou le nom des contrevenants, sauf s'ils sont européens...
Ce mal intervient, paraît-il, parce que nombreux ne sont pas partis en vacances ! De qui se moque-ton ?
Les vacances : une institution que l'on ne peut manquer. Même en situation de crise.
Tout ce qui se passe montre bien que nous subissons une guerre de pourrissement.

"Nous sommes en guerre » annonçait le président de
la République face à la pandémie, ennemie invisible, alors que d'autres ennemis visibles pourraient être mieux cernés.
On regarde, on laisse faire, on recherche le pourquoi du comment, dans la petite enfance, dans la famille et plus important, dans la société actuelle qui est bien sûr la cause de cette situation. Ne pas oublier le poids des responsabilités de la France dans la... colonisation.
Et pendant ce temps, on permet d'insulter, sur place, ce sol français rejeté mais combien intéressant et attentif, pour une mise en valeur sur scène d'une pseudo-chanteuse qui rappelle avec fierté l'engagement de son grand-père membre actif du FLN, où il résidait dans le Var depuis 1950. On laisse faire !
Comme on laisse faire les manifestations « anti blancs », malgré les interdictions, on laisse déboulonner, souiller les statues, les stèles... Surtout ne parlons pas d'ensauvagement !
58 ans après, sans être passéistes, nous ne devons pas oublier notre exil forcé avec tout ce qui a suivi et que nous subissons encore... Et qu'un Benjamin Stora n'aura pas l'honnêteté de joindre à notre histoire. Puisque c'est lui qui doit, mais on le sait, à sens unique, refaire celle des 132 ans de l'Algérie Française. Nous avons montré notre mécontentement, mais des « Pieds-Noirs ils n'en n'ont que faire ».
Depuis 1962, nous sommes les victimes d'un déni d'histoire, voire même des coupables.

A une moindre échelle heureusement, rappelez-vous de M. Henri Vidal, délégué pour les Bouches-du-Rhône, à qui nous avions donné toute notre confiance, mais qui ne voulait pas de cette délégation, parce qu'obligé de rendre des comptes et surtout être à tous prix Président de ce département. Vanité Pieds-Noirs ! Il avait oublié qu'être président, c'était : travailler, donner, organiser, pas attendre... Il est parti de l'Amicale à grands fracas, a créé une autre association, qui n'a vécu... qu'un an. Diviser pour mieux régner. Règne et courage éphémères !
Croyez-vous qu'il soit nécessaire à nos âges d'avoir une telle ambition pour un titre ?
Le monde est dangereux à vivre. Pour nous le mal est de disparaître à cause de ceux qui divisent.
Votre Amicale souhaite des mois à venir plus sereins pour avoir enfin ! le plaisir de vous retrouver.

Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2020 n° 151

A la lecture de l'éditorial, vous pouvez penser que je répète les mêmes choses, non pas que je sois passéiste ou revendicative, mais tout simplement pour arriver à ce que nous avons vécu " La fin de l'Algérie Française " et qui nous amène demain à " La fin de la France... Française ".
Albert CAMUS a écrit :
" Mal nommer les choses,
c'est ajouter au malheur du monde "

Je vais essayer de bien nommer : Le Président de l'Assemblée Nationale qui confirme: le hallal produit du terroir français... Le Président de la République qui fait libérer, contre plus de 200 djihadistes islamistes, " la fameuse otage française au Mali " convertie et prête à retourner chez ses pseudo bourreaux où elle était si bien ... A la même période, autre destin, l'otage suisse missionnaire enlevée depuis quatre ans qui n'a pas voulu se convertir et qui a été décapitée.

Le revirement politique de quelques membres du gouvernement et certains journalistes, après les attentats terroristes... et une fois de plus, les grands discours... le brassage de vent !

La décapitation de l'enseignant, avec l'hommage à la Sorbonne, alors que sa hiérarchie s'apprêtait à le sanctionner pour avoir osé parler de la Liberté d'Expression...

Il serait le premier enseignant (??) victime du terrorisme... Quelle mémoire sélective ! Samuel SANDLERS n'était-il pas enseignant lorsqu'il a été tué le 19 mars 2012, devant ses élèves, dans son école à Toulouse ?

Tout comme l'institutrice égorgée dans la cour de son école à Albi en 2014...

Souvenons-nous aussi des moines de Tibhirine.

L'égorgement du Père HAMEL dans son église, les trois chrétiens dans la cathédrale de Nice...et le directeur de société décapité et sa tête pendu à un grillage, le couple de policiers, et...et...
Les fleurs, les bougies, les marches blanches, les cérémonies poignantes...

Les églises profanées, la drogue, les attaques quotidiennes contre la police, les pompiers, mais aussi les médecins, le personnel hospitalier... et l'inaction des gouvernants ...

L'aumônier militaire déplacé et censuré pour avoir osé poser des mots sur les dangers d'une certaine religion... Ce même aumônier qui n'a pas été entendu par sa hiérarchie militaire lorsqu'il a refusé, de séparer les corps des trois militaires pour la veillée par ses frères d'armes, des victimes du terrorisme à Montauban, le 12 mars 2012, motif : l'un d'eux Abel CHENNOUF était chrétien. Il s'est retrouvé seul...

Les crèches, les arbres de Noël, qu'il faut chasser du paysage traditionnel... un certain maire - par écologie !!! ne veut pas d'arbre mort dans sa ville pour Noël...

Les propos tenus qui reviennent : " C'est la République qui est touchée ", c'est l'école..., j'entends..., je comprends...,

La victime qui est reconnue " Mort pour la France ", ne l'est pas pour la République mais pour la Nation, pour le pays... et pour sa famille.

Les annonces de vacances : d'automne, de fin d'année, d'hiver, de printemps... ne pas mêler ces vacances à des fêtes chrétiennes ! C'est un sacrilège...

Et pour nous Français d'Algérie...

Le pseudo historien Benjamin STORA qui n'aura aucune vergogne à " déformer " l'histoire de l'Algérie Française, puisque le président de la République est pour la repentance.
Et dans la même mouvance, le ministre de l'intérieur de la France, Gérald DARMANIN, nous offense en s'inclinant devant le monument érigé à ALGER à la mémoire des combattants du FLN, terroristes algériens qui ont assassiné des Français, des Harkis, des civils, violé des femmes, supplicié des enfants, qui n'avaient qu'un seul tort : être FRANÇAIS. Quelle insulte pour son grand-père Tirailleur Algérien résistant dans les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) en 1944...

Chut !!! Surtout pas de vague, pas d'amalgame dans le pays des Droits de l'Homme

" Mal nommer les choses,
c'est ajouter au malheur du monde "
N'y aurait-il pas du clientélisme ?

Et pour nous Enfants de l'Algérois... Cette année 2020 aura semé le trouble dans notre vie en général et dans celle l'Amicale, au point de constater une baisse de renouvellements.
Nous comprenons fort bien vos soucis, vos craintes, puisqu'ils sont identiques aux nôtres, mais nous ne devons et ne pouvons pas disparaître à cause de cette interdiction de se retrouver provoquée par la pandémie.

C'est pourquoi nous venons vers vous pour avoir de vos nouvelles, qui nous l'espérons, ne sont pas liées à des problèmes de santé.

Nous avons tout connu ensemble : l'exil, le mauvais accueil, les outrances, les insultes, les vexations, la souffrance, la falsification de Notre Histoire... et ce n'est pas terminé.

Vous nous avez accompagnés dans toutes les démarches administratives ou juridiques portant atteinte à notre condition. Nous gardons l'espoir, avec votre aide, de continuer très longtemps à partager l'attachement que nous portons à cette belle page de l'Algérie Française.

L'Amicale n'est pas endormie, vous le constaterez à la lecture des Echos d'Alger, elle continue à lutter contre tout ce qui touche à notre intégrité et à notre honneur.

L'AMICALE est un rassemblement d'AMIS et pour nous une Famille avec une même histoire, alors faisons un " grand bout de chemin " pour ne pas que notre livre se ferme.

Noël aura un goût amer cette année : pas de messe de minuit, pas de Père Noël pour les petits, pas de grande tablée, de partage, de joie... heureusement il reste les moyens de communications modernes pour garder le lien.

Que ces fêtes tant attendues soient accompagnées d'attention et d'amour.

Gardons l'espoir d'un Joyeux Noël et d'une année 2021moins soucieuse.

Francette MENDOZA

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