AUX
ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2019 numéro
146
L'été est synonyme de vacances, de repos, de détente,
de réunions de famille, de rencontres diverses... qui amènent
: joie, bonheur, plaisir, partage... mais il est vrai que le temps ne
s'arrête pas qu'à cela...
Bien sûr et heureusement que la vie continue ! Mais avec d'autres
choses pas souvent heureuses : ses coups durs, ses déceptions,
ce monde incertain qui évolue rapidement et dans n'importe sens,
ce qui fait perdre le sens de tout : le bien du mal, la vie de la mort,
les droits des devoirs, la famille controversée, le respect de
la provocation, la foi ou pas, l'éducation familiale ou nationale,
la politique intègre et celle avec ses faveurs et ses fourberies,
la morale immorale, la liesse et le saccage, le sport et l'effort... et
toujours ces moyens de communications voulant faire de l'info ce que l'on
veut faire entendre ou faire voir, en prenant une direction partisane...
Cette énumération n'est pas exhaustive, loin s'en faut.
Vous allez dire qu'il n'est pas normal, pour une amicale, d'établir
cette énumération...
Qu'elle « fait de la politique », qu'elle n'a pour
devoir que de parler de la vie de l'association...
Avant, au temps de l'Algérie Française et depuis 1962, nous
n'avons eu droit qu'à une muselière, tout comme notre Histoire
est victime, elle, d'une chape de plomb.
Alors, après plus de 57 ans, osons exprimer nos sentiments, notre
ressentit, même si nous savons que rien de nouveau n'arrivera pour
nous, puisqu'aucune loi ne protège les Français d'Algérie,
les Pieds-Noirs que nous sommes.
L'actualité de ces derniers mois a été riche en analyse.
« L'affaire Vincent LAMBERT » avec des proportions
inimaginables la donnant en pâture, sans dignité. En dehors
de la justice, le parlement européen s'en est même mêlé
!
Est-ce que, pour qu'ils soient perpétrés, les attentats
ont fait l'objet d'une autorisation de justice ou d'une sanction du parlement
européen ? Et pourtant combien de personnes ont été
tuées !
La foi à ne pas perdre. C'est elle qui nous guide même
si nous ne sommes pas croyants.
Mais quelquefois nous doutons par des faits imposés. Jugez plutôt
!
Militaires sous un même drapeau, assassinés par le même
terroriste, l'un d'eux s'est retrouvé seul, séparé
et écarté des autres victimes, lors de la veillée
prévue par ses compagnons d'armes.
Savez-vous pourquoi ? Parce qu'il était... catholique !
Comment, alors qu'ils ont vécu le même combat, les mêmes
opérations, très souvent les mêmes blessures, peut-on
au nom d'une religion qui, quelle qu'elle soit, se doit d'être AMOUR,
ne pas les avoir réunis une dernière fois ? De quel droit
? Et dans une telle situation...
Ces droits exigés par une certaine catégorie, en
occultant d'abord les devoirs à assurer dans un pays qui
vous accueille, qui vous donne tout.
La famille que l'on sape et qui a perdu de son sens, de ses repères,
par la société qu'on lui impose: mariage pour tous, GPA,
PMA, catégorie du genre, location de ventre, ... le tout ramené
à une perte des valeurs, non seulement de la famille mais de l'être
humain.
Mais paraît-il que c'est aimer son prochain, peu importe le genre.
Pour les autres, la famille qui se veut traditionnelle est bien sûr
« d'extrême droite », donc « facho
» voire même « nazi », « catholique
», donc « intégriste » avec un esprit
fermé, donc pas intelligent, ... donc toutes les tares !!! Puisqu'elle
ne partage pas les idées progressistes. Mais où est le progrès
dans ce sujet ? Ne mélangeons surtout pas, en plus, toutes les
religions, ce serait blasphémer. Seule la religion catholique est
visée par l'intelligentsia et certains autres...
Le respect : de la famille, de la personne, des instances, du maire,
du curé, de la justice, de la police et surtout de la loi et la
provocation à leur égard, rien n'arrête les provocateurs,
puisqu'ils ont toujours des circonstances atténuantes (et des lois
complaisantes): enfance malheureuse, divorce des parents, maltraitance...
tout ce qui les sauve de l'application des règles de vie.
Ne croyez-vous pas que nous aurions pu nous révolter avec les violences
de la guerre, le déracinement et l'abandon que nous avons vécus,
l'accueil d'une marâtre qui nous rejetait et ne nous aime toujours
pas, les culpabilités que l'on nous attribue...
Encore ces jours-ci : les gouvernants algériens accusent la France
de génocide et de pillage des richesses de l'Algérie en
ayant laissé après son départ, que quelques miettes...
Avez-vous entendu ou lu la réplique de défense du président
de certains français ? Non. Il n'a pas bougé. Il a été
plus prompt et contre la France lors d'une visite pré-électorale
en Algérie...
En sport, football, l'équipe d'Algérie a gagné
contre le Sénégal. Les « supporters » se devaient
de marquer cette victoire, non pas là-bas, mais ici et de quelle
manière ! En effectuant des saccages non pas là-bas mais
ici, dans le pays qui les accueille, qui les fait vivre... assassinant
un passant parce qu'il était « noir », grimpant sur
la façade d'une mairie pour arracher le drapeau français
et mettre le drapeau algérien, déboulonnant la statue de
De Gaulle à Evreux,...
Cela ne s'appelle-t-il pas du pillage ? Un génocide de la France
?
Par contre, les hautes sphères ont pondu un arrêté
préfectoral interdisant la présence du drapeau israélien
lors du match « Maccabi/ Haïfa - RC Strasbourg »... Deux
poids - Deux mesures !
Comment, aussi, ne pas se poser de questions sur les personnes qui nous
gouvernent ! Vulgairement « elles mangent à tous les râteliers
» et sur notre dos, pourvu qu'elles gardent l'autorité due
à leur rang, sans vergogne, imposant le silence à ceux qui
les dérangent ou les évinçant parce que gênants,
prônant les lois, sans rougir et la tête haute... puisque
le bruit de toutes ces casseroles, qu'ils traînent, est étouffé.
Nous, sommes-nous en dehors des lois pour autant ? Sommes-nous
devenus des délinquants ?
Et pourtant nous avons mal d'avoir tant aimé la France.
Francette MENDOZA
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