Aux Échos d'Alger
Éditoriaux de l'année 2018

Le journal des Villes et des Villages de l'Algérois
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REVUE TRIMESTRIELLE

dernière mise à jour :déc. 2018

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éditorial juin 2018
éditorial septembre 2018
éditorial décembre 2018

-AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2018 numéro 140

N otre Johnny « national » s'en est allé... Quel bel hommage rendu par ses milliers de fans ! Quel chagrin ! L'artiste méritait cette reconnaissance t les médias s'en donnaient à « coeur joie » s'accaparant l'évènement, vantant le cher disparu, le louant de tous les qualificatifs.

L'homme, s'il était contesté, ça n'allait pas très loin. Il restait l'Homme avec ses frasques. C'était sa vie. Personne ne le jugeait. C'était presque normal. C'était un Homme.

Puis, (pardon) « le corps encore tiède », comme dans de nombreuses familles, la succession, l'argent, les intérêts s'imposent et là, plus de sentiments.

Et nous retrouvons ces mêmes journalistes qui épluchent, salissent, bafouent, celui qu'ils ont adulé. Bien entendu, son épouse depuis plus de vingt ans, et surtout elle, l'est aussi. En fait c'est une banale histoire de famille qui ne mérite pas autant d'intérêts. Mais pour certains, peut-être, ou sûrement, la recherche de notoriété ???
" Cela ne nous regarde pas » disait un certain humoriste, alors laissons-les « laver leur linge en famille ».

Avons-nous entendu parler de la famille de Jean D'ORMESSON, de Mireille DARC ?

Avons-nous entendu parler des Victimes de la fusillade de la rue d'Isly à Alger, le 26 mars 1962, assassinées par l'Armée française ?
Ont-ils parlé de la destruction des familles? Quel héritage laissaient ces malheureuses victimes, sinon que leur sang.


Qu'est devenue cette société ??? Une source de recherches d'intérêts, voyants ou camouflés, qui aboutit toujours et autour de l'argent.
1968 - 2018: 50 ans depuis ce fameux « Mai 68 » que certains veulent fêter.
Souvenez-vous :
- de ces manifestations qui ont paralysé le pays pendant plusieurs jours
- des grèves générales et sauvages menées par les mouvements étudiants, puis par la classe ouvrière
- de ces tracts « Abolition de la société de classe »
- de ce slogan « Il est interdit d'interdire !!! »
- de « Famille je vous hais ».
Les cris, les casses, les revendications, tournaient autour
d'une LIBERTE qui était paraît-il muselée.
LIBERTE ou le droit de tout permettre.
LIBERTE d'expression
LIBERTE de la rue pour changer les choses
LIBERTE de la femme : qui croit avoir été libérée! La parité
est encore loin...
LIBERTE de la sexualité « Faites l'amour, mais pas la guerre » : sexualité prématurée, violences, tabous, dérives... L'amour ne manque plus c'est un sujet très vaste débattu dans le détail le plus intime par les médias - toujours eux et la classe bien pensante LIBERTE... débarrassons-nous de la famille « oppressante »... Etc... etc...
Et les grands mots d'un soi-disant grand homme : « Réforme Oui - Chienlit Non ».
... Et face à la rue... la désertion pour lui! Débrouillez-vous... LIBERTE où es-tu en 2018 ?
Surtout pas dans l'abolition de la société de classe, qui existe toujours. Il y a les riches, les pauvres et la classe dite moyenne et pire, dans cette société de classe, il y a en plus les autres... et les autochtones.
La Famille qui garde difficilement sa place. La rue qui piaffe, qui casse, non plus pour un changement, mais surtout pour ses privilèges.
LIBERTE d'expression ... à peine dirigée !!! et des lois pour faire taire le citoyen.
Un constat bien triste que ce mai 68. Les valeurs, le respect, le civisme, le patriotisme... tout s'est étiolé. Sauf !!! Les droits de l'Homme. De certains !
Rien ne s'améliorera dans cette soi-disant démocratie qui n'a que le nom.
Un autre constat tout aussi triste où, une fois de plus, la finance est présente.
Fumer tue, mentionné sur les paquets de cigarettes : on augmente leur prix,
L'alcool tue « Boire avec modération »... Sauf ... le vin qui paraît-il n'est pas de l'alcool !
La vitesse tue, mais l'on continue à construire des voitures puissantes, donc onéreuses.
La vitesse est interdite, alors les infractions pleuvent.
Par contre, la drogue ne tue pas, puisqu'on autorise des salles de « shoot ». Le chômage ne tue pas. La délocalisation des entreprises à l'étranger ne tue pas, mais détruit des familles. Se balader avec des armes ne tue pas, etc... La société est bien mal en point. Heureusement (!) que toutes ces taxes permettent une réflexion... négative, qui ne change rien. Sinon que notre humeur.

Alors conservons nos valeurs et nos traditions
« Joyeuses fêtes de Pâques à vous tous ».


Francette MENDOZA
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2018 numéro 141

Je ne vais pas jalouser ou singer la presse, la télévision, le cinéma, l'affichage, la radio ou internet... enfin ! Tous ces moyens de communications qui marchent, qui courent, qui écrivent, qui annoncent, tout et n'importe quoi, mais surtout dans un sens unique. Celui qui arrange l'intelligentsia...

A mon petit niveau et dans « NOTRE PRESSE », je donne mes sentiments, mon ressenti, en ne choquant personne, j'espère ! Sinon « NOUS » Pieds-Noirs et Amis, mais... nous nous rejoignons très souvent dans le ressenti, car vous m'en faites part .

Alors, j'analyse les propos, les situations!

Blacks Blocs, voilà un mot qui aurait dû être radié du vocabulaire. Mais non, il revient. Alors qu'il date de la Stasi, de l'ancienne République Démocratique Allemande...
« Schwarzer bloc » expression d'origine, résonne désagréablement à l'oreille.

Pour une certaine presse, ce sont des bourgeois déguisés en casseurs... pour d'autres, ce sont des « anti » tout, pour d'autres encore, c'est une tactique de lutte, une structure éphémère sans mode d'organisation ...

Alors, je me pose la question : « Lors des dernières manifestations revendicatives, que ce serait-il passé s'ils étaient organisés ? ».
A quoi ressemble ce monde que l'on dit évolué, instruit, ... si ce n'est qu'à un monde sauvage, plus sauvage que celui des animaux — mais en moins intelligents - qui défendent leur territoire, leur pitance, leur rôle dans la meute. Et, il faut le dire, dans cette meute, il y a en plus religion et communautarisme. Donc, pout tout cela, ils frappent, tuent, saccagent, brûlent, viols, volent... Et en dehors de toutes les lois. Ils appliquent la loi de la jungle - dans la rue - et celle de Jean de la Fontaine qui les arrange - : « La raison du plus fort est toujours la meilleure... ». La loi du plus fort !

Mais paraît-il que c'est cela la démocratie ! La liberté !

Est-ce de la démocratie et de la liberté que de refuser les femmes dans des bars ou restaurants de quartiers « sensibles », sans que cela attire l'attention des politiques et surtout celle des médias ? Par contre, un certain grand restaurant parisien se retrouve aux bancs des accusés pour « avoir fait un tri sur sa clientèle ». M. Jacques TOUBON, défenseur des Droits (!!!), et pour justifier ses indemnités et son salaire, prend le dossier en mains pour sanctionner !
Le Blanc, bien sûr ! Le Français surtout et quand il est patriote ! Pourquoi ne se penche-t-il pas sur ces effets de communautarisme imposé par la société? Où sur la classification qui est faite dans notre vocabulaire ? Puisque nous sommes des catégories : les jeunes — les ouvriers les demandeurs d'emploi — les nantis - les fraudeurs - les retraités — les beaux — les vilains — les intouchables — les vieux... en oubliant la case française avec son désarroi, son incompréhension, ses mains et surtout sa parole liées. Et le terrorisme...

Nous en sommes là ! Nous sommes dans un goulag... démocratique !

Les jeunes, où se trouve leur espoir ? Les ouvriers, s'échinent. Les demandeurs d'emploi, le cherche. Les nantis, ne sont pas touchés. Les fraudeurs « les grands qui représentent la France », sont protégés. Les retraités, sont ponctionnés. Les beaux, ont plus de chance dans cette société où l'image prime. Les vilains, c'est la même chose mais à contresens. Les intouchables, pour les finances. Les vieux, alors là ??? C'est autre chose lorsqu'il faut allier vieux tout court, vieux et dépendance, vieux et maison de retraite, ou EHPAD... Gabrielle CLUZEL, rédactrice en Chef de Boulevard Voltaire, écrit : « Les personnes âgées sont en danger, pourquoi ne pas investir dans les familles ».

Comment investir dans les familles alors que tout a été fait pour en détruire la cellule ?

Une mésaventure, plutôt qu'une aventure, est arrivée à une dame âgée de 87 ans, avec sa tête, ses jambes, placée dans un EHPAD, dans lequel elle ne voulait pas rester. Mais elle avait été placée là... Comme un paquet dont on ne sert plus ! Pour elle qui n'avait pas fait ce choix, il fallait réagir. Et elle a réagit prétextant un rendez-vous chez le dentiste, elle a appelé un taxi qui l'a emmenée, non pas chez le médecin, mais tout simplement chez elle, dans sa maison, à 20 km de là. Bien entendu l'EHPAD était sens dessus-dessous, tout comme le fils prévenu de la disparition de sa mère, qu'ils ont retrouvée couchée, endormie dans son lit et surtout, insistant pour ne pas repartir. « Ils » l'ont laissée chez elle.
Il est vrai que l'investissement dans les familles serait nécessaire. Il permettrait de reformer la famille comme avant ! « Mais l'on préfère investir ailleurs, question de morale (??)... pour les voisins! »

Francette MENDOZA
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2018 numéro 142
.Nous avons eu de beaux et enrichissants feuilletons durant cet été 2018 : la coupe du monde de foot, le tour de France, l'affaire Benalla, la chaleur, « les vacances de M. Hulot », pardon as du ministre, du président ! Les congés annuels pour certains, pas pour d'autres aux revenus modestes ou malades...

Un été normal.

La coupe du monde de foot.

Vous allez dire « comment une femme de son époque peut donner un avis sur le foot alors que des millions de téléspectateurs se sont reliés par l'image ? C'est sûrement parce qu'elle n'aime pas ou qu'elle n'a rien compris ». Tant pis, je donne mon sentiment.

ARGENT. La France est championne du monde de foot ! Un évènement planétaire !

« Les Bleus » - l'équipe de France est appelée ainsi - sont malgré tout, des bleus... à l'âme et au moral.

Vous rendez-vous compte de l'exploit ! Et combien de millions d'euros derrière tout cela!

Il faut être juste et reconnaître qu'il est très dur de frapper dans un ballon, quitter sa famille, son environnement, résider dans de beaux hôtels, être souvent à l'entraînement, aux massages, confronter les adversaires, et quelquefois être comédien lorsque l'on chute... Ce n'est pas moi qui le dis mais les médias qui reprennent « certaines chutes et blessures » en images.
Il faut avoir ce moral d'acier qui a permis une 2ème étoile en or sur les maillots...

Maillots vendus à un prix exorbitant pour cette 2ème étoile. Cette opération permet le « rachat » et le marchandage comme sur un marché, de joueurs à des prix défiants toute concurrence et pendant ce temps, des familles entières « triment » pour joindre les deux bouts. Pas de grands hôtels, mais un loyer à payer ; pas de massages sinon que ceux prescrits par le médecin traitant lorsque la douleur est devenue insupportable, pour un minimum de prise en charge sociale ; pour eux l'entraînement c'est le travail, lorsqu'ils en ont, dans les champs, à l'usine, au bureau, sur les chantiers... Leur moral doit être d'acier.

La carrière d'un joueur est relativement brève, mais tout de même ! Que d'argent déployé !

Un autre constat bizarre ! Vous avez dit bizarre ! Tous les joueurs ont entonné la Marseillaise, alors que ce n'était plus le cas... est-ce sincérité ou voyeurisme pour les caméras? VEDETTE. Du coup le « Tour de France » est passé tranquillement et heureusement qu'il y en a qui ont suivi, sans hurler dans les micros. Et il y avait toujours autant de spectateurs sur les routes de France.
MENSONGE D'ETAT. Une autre affaire dite « Benalla » a tenu la France en haleine : manifestation musclée par un garde du corps du chef de l'Etat, dévoilée 2 mois après les faits, casque, armes, brassard « Police », commissions d'enquête au cours de laquelle chacune des personnes interrogées a juré de dire la vérité, en levant la main droite. Cette vérité, la leur, était remise en question par le responsable mais pas coupable suivant...

Quel cinéma ! Et quel silence depuis ! Un silence d'Etat. Ne troublons pas les vacances ...

HONTE. Une affaire à cacher en a étouffée une autre bien triste : pas un mot des médias et encore moins de nos gouvernants sur le SDF retrouvé mort sur un trottoir de Poissy le 14 juillet dernier. Il s'appelait Daniel CREPET, ancien militaire, il avait été décoré de la Croix de Guerre pour sa bravoure lors de la guerre du Golfe. Il a participé à de nombreuses campagnes Afrique - Moyen-Orient... Pour la France !

Un message lancé sur les réseaux sociaux pour identifier ce pauvre SDF afin qu'il ne soit pas inhumé dans la fosse commune, puisqu'inconnu, a donné des résultats rapides. Grâce à cette grande chaîne de solidarité et à ceux qui ont permis de le reconnaître, l'identité de Daniel CREPET lui a été rendue. Des fonds récoltés ont permis qu'il repose dignement dans le cimetière de Poissy.

Combien de Daniel CREPET sont dans la rue sans que l'opinion ne s'émeuve ?

« Les » Daniel CREPET ne peuvent avoir les faveurs et l'attention qu'ils mériteraient ; d'abord ils sont français et ils ne sont pas arrivés avec l'Aquarius ou autres bateaux protégés par les ONG, grâce à des passeurs véreux et à des lois qui protègent ceux qui n'aiment pas leur pays, qui les aident financièrement, qui leur attribuent appartements et autres avantages.

« Les » CREPET ont défendu la France, prêts à mourir pour elle durant les combats où ils étaient engagés. Ils ne l'ont pas abandonnée pour soi-disant fuir la guerre !

Nous, nous nous sommes battus pour défendre Notre Algérie Française. Et un certain maire de l'époque, Gaston Deferre pour ne pas le nommer, ne voulait pas nous recevoir, voulait que nous allions nous installer ailleurs à défaut de faire couler les bateaux en Méditerranée.

Tout bascule et ce n'est pas terminé !

Bonne reprise à tous entourés d'amour et de santé.

Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2018 n° 143

En cette fin d'année 2018, cet éditorial prend, non pas une tournure différente, mais une « essence particulière », où : maintien, espoir, avenir, se confondent pour que cette page de l'Histoire de France que fut !Algérie, ne reste pas entachée par tous ces qualificatifs que l'on nous attribue depuis toujours.

Nous voulons, nous souhaitons, maintenir votre amicale encore de belles années.

En 2017, 'Amicale Nationale des Enfants de 'Algérois marquait ses 50 ans.

Pour cet évènement, une opération parrainage a été mise en place avec succès, puisque nous avons offert près de 180 adhésions. 180 filleuls ont été portés sur les « fronts de la Mémoire et de la Vérité », par leurs parents.

Quel bonheur !

Un vent nouveau a soufflé sur les Enfants de !Algérois, même s'il s'appelle sirocco ou simoun, il était bienvenu car ces deux vents soufflaient sur notre pays...

Ce vent a apporté un élan nouveau, puisqu'une équipe composée de jeunes s'est mise en place : la parole et l'action sont laissées à ces volontaires. Aux filleuls. Même si la société actuelle ne donne plus son importance à la famille, nous savons qu'ils ne nous décevrons pas, car eux aussi ont besoin de ces bases pour savoir d'où ils viennent et où ils vont

Ce sera la continuité... pas la création après plus de 56 ans d'une nouvelle association... Comment être crédible à nos âges - et paraît-il fatigué - lorsque l'on agit de la sorte ? C'est pourtant ce que nous a démontré l'ancien délégué des Bouches-du-Rhône... à notre grande surprise !

Il faut avancer en enlevant les échardes qui gênent. Réveillez-vous est le message lancé, à nos enfants ou petits-enfants, par la Commission Jeunes. Alors nous comptons de nombreux réveils.
Noël est à nos portes et la nouvelle année est aussi proche.

Pour vous tous Amis, que NOËL soit propice à une belle fête familiale, où le partage et l'amour seront présents. Que l'année 2019 soit chargée de très bonnes choses et particulièrement de SANTE.

Francette MENDOZA

MEMBRES DE LA COMMISSION
MMes CABERO Lorène - CRIADO Conception - DELIA Georgeline - MENDOZA Julie - MONET Anne-Véronique - MROZINSKI Christine - REY-VIELLEDENT Marie-France.
MM BERTRAND Thomas - FLEURY Christian - MENDOZA Régis - RAMIREZ Thomas - VELLA Alexandre
Responsable de la Commission : M. FLEURY Christian - @ : christianfleury3@orange.fr

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