Aux Échos d'Alger
Éditoriaux de l'année 2016
dernière mise à jour : déc. 2016

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-AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2016 numéro 132

Entre le passé où sont nos souvenirs et l'avenir où sont nos espérances, il y a le présent où est notre devoir »...
Très belle citation qui pourrait être appliquée et expliquée pourquoi pas... dans nos écoles !

Le passé... notre passé... nos souvenirs...

L'enfance : le bonheur, la famille, l'affection, la découverte, les jeux, l'insouciance, les règles de vie, l'école, le partage, l'initiation au savoir, les fêtes familiales ou religieuses qui nous réunissaient pour les Rameaux (où nous étrennions toujours un vêtement pour nous rendre à la messe), Pâques (...et les cloches revenant de Rome, nous laissaient des chocolats sur leur passage !!!) ; Noël et sa veillée avec la messe de minuit ; les cadeaux se résumaient à peu de chose : un très bon chocolat confectionné par notre maman, au petit déjeuner, et à un repas de fête. Un régal !

Toussaint aussi, où les familles se retrouvaient pour se recueillir et fleurir les tombes... les bals de village ou de quartier, les manèges et leurs chevaux de bois, l'orchestre et le kiosque à musique, nous apprenions des pas de danse en imitant les adultes...

L'école
où nous nous rendions avec plaisir et qui a marqué toute notre jeunesse, grâce à nos enseignants, maîtresses et maîtres qui nous l'ont fait aimer, comme ils nous ont fait aimer notre belle langue française et surtout les études...

Le mois de Marie et ses Enfants, je me souviens des filles de notre garde- champêtre de confession musulmane, qui étaient « Enfants de Marie », le Chemin de croix, les communions, les processions à N D d'Afrique et les parterres fleuris et odorants...

Et toutes ses odeurs de fleurs, de fruits, qui vous imprègnent dès votre petite enfance...Et cette mer bleue, ce soleil de chez nous... indéfinissables !

L'adolescence avec d'autres étapes, d'autres études, une liberté encore « surveillée, » les premières sorties entre copains sans arrière pensée, les bals, les sauteries puis les « boums », les premiers émois, les premiers flirts, les plongées dans « Notre belle bleue », toujours les fêtes familiales où l'ambiance était très gaie entourée de jeunesse mais aussi et surtout des grands-parents, à qui nous prêtions une oreille attentive lorsqu'ils racontaient leur passé, leur vie pas souvent facile, qu'ils avaient construite avec difficulté dans cet Eldorado qu'était l'Algérie ...

Puis l'âge adulte
- que l'on dit de raison ! - avec des phrases toutes faites, que l'on entendait, et qui n'étaient pas naïves; pour les garçons « tu seras un homme, mon fils, lorsque tu auras fait ton régiment ...» ou « tu te marieras lorsque tu auras un métier qui te permettra de nourrir une famille... » ou « lorsque tu auras fini tes études...»....

Les prises de conscience avec l'extérieur : les choses plus sérieuses, les engagements, la famille, le travail (très souvent appris « sur le tas »... qui menaient à...

L'avenir et à nos espérances
d'une vie convenable et confortable grâce aux bases qui ont pris souche avec l'éducation et les valeurs inculquées par nos parents. Ces bases, nous les transmettons à nos enfants, hors de l'envie ou de la jalousie et surtout dans le respect de l'autre.

En rappelant que, vis-à-vis de la société, nous avons certes des droits, mais que ceux-ci doivent passer après les devoirs... Et le...

Présent et notre devoir perdus dans les méandres d'une société que l'on ne reconnaît plus, où tout part à vau- l'eau : le devoir est remplacé par les droits qui offrent l'exigence ; la famille est dénigrée, et avec elle le respect et le civisme, ont perdu de leur sens ;l'être humain très souvent rabaissé pour n'être qu'un pion que l'on bouge en fonction des sondages et des besoins; l'éducation en voie d'être revisitée : théorie du genre, orthographe, etc... La Légion d'Honneur décernée aux copains et aux ennemis des lois, voire même à un simple restaurateur parce que le frère est une personnalité dans le gouvernement.

Nous avons l'impression de la démolition de nos bases ! Pourquoi ? Ou plutôt pour qui ?

Pourquoi ne pouvons-nous pas « pour nous » faire valoir les « Droits de l'Homme » ? Qui sont la cause d'une décadence certaine et voulue pour « les sans dent ».
Que faire sinon subir... mais ne désarmons pas.

Francette MENDOZA

Dernière minute : lors de sa campagne pour la présidentielle, le candidat devenu président de la République, scandait « Le changement c'est maintenant ». Nous l'avons le changement, puisqu'il sera présent le 19 mars prochain au monument érigé Quai Branly « à la mémoire des victimes de la guerre d'Algérie » victimes du FLN, et en rappelant que chaque année, le 19 mars, l'Algérie fête cette victoire sur la France.
Le 19 mars n'est pas la date de cessez- le-feu, mais la date de l'abandon de l'Algérie Française.
Aucun des prédécesseurs « du roi du changement » ne s'était engagé dans un tel affront.
Avec l'aimable collaboration de l'Association des Amis de Santa Cruz, le 9 avril prochain, l'Amicale Nationale des Enfants de l'Algérois apposera une plaque au sanctuaire de N D de Santa Cruz à Nîmes, à la mémoire des victimes de la fusillade de la rue d'Isly - le 26 mars 1962.


AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2016 numéro 132

Nous pourrions reprendre à « notre compte » la vie de Maria CHAPDELAINE avec quelques nuances... Cette très belle et triste histoire écrite par Louis Hémon, est notre roman.

Le roman de la terre.
Lors de la conquête de l'Algérie, un appel "au petit peuple "a été lancé afin de construire et mettre en état, un pays — qui ne l'était pas — sur la voie du progrès.
Je n'ose pas dire des règles et des lois, car elles n'existaient pas. C'était la barbarie !
Mais c'était une autre époque, un autre pays, une autre population... encore que... lorsque l'on voit ce qui se passe en 2016... on a l'impression que les populations sont identiques, lois plutôt transgressées et la barbarie toujours de mise.
Venu de lieux géographiques tout à fait différents, le petit peuple a répondu "présent ".
Les destins étaient multiples. Trois avenirs s'offraient à eux
Soit ils restaient dans leur pays d'origine avec leurs souffrances, la faim très souvent, la misère surtout...
Soit ils partaient pour fuir des situations politiques ou criminelles, qui dans ce nouvel El dorado était l'échappatoire.
Soit ils tentaient l'aventure, avec toujours l'espoir...

Ils sont partis !

Ils avaient fait leur choix, abandonnant tout derrière eux sans connaître le sol qui les accueillerait.
Terres incultes, marécages, épidémies, crimes,... tout y était pour les décourager.
Comme les parents de Maria, ils ont retroussé leurs manches.
Comme les parents de Maria, ils se sont pliés à toutes les conditions.
Cette terre promise, que la mauvaise politique appelle encore aujourd'hui terre de colonisation, leur a tout apporté : la souffrance certes, mais aussi l'espoir, la liberté d'une certaine manière, parce qu'ils allaient construire une vie.

Leur nouvelle vie !

Malgré toutes ces difficultés, le petit peuple s'est attaché à cette terre. L'a aimée. L'a travaillée. L'a fait fructifiée. Beaucoup d'entre eux dorment dans ses entrailles...
C'était leur pays. C'était la France et ses valeurs, en lesquelles ils ont cru.
Mais 132 ans après, les familles issues de ces pionniers, ne comprenaient plus ce qu'on leur demandait : abandonner ces départements français ! Alors qu'elles avaient donné leur sueur et leur sang.
Malheureusement notre histoire ne se termine pas comme celle de Maria CHAPDELAINE qui se situe au Canada et plus précisément au Québec. Ces français appelés pour que la France soit très largement représentée dans cette partie du monde, se sont battus, pour garder cette belle province lointaine.
Ils ont connu la violence aussi, conséquence d'une politique de pouvoir. D'Acadiens au Québec, lors de l'exode forcé vers la Louisiane, certains sont devenus Cajuns et se sont fondus dans cette région des Etats-Unis. Il leur était interdit de parler français.
Ce qui n'est pas le cas au Québec où une loi protège la langue française ce qui n'est pas le cas ici.
Un certain général avait dit : « Vive le Québec libre! », vous savez, celui qui nous avait compris !

Et pour nous ???
Malgré notre combat, « La valise ou le cercueil » ont eu raison de notre choix.
Trois choix pouvaient décider de notre avenir :
Rester sur cette terre qui n'était plus la nôtre, ce n'était pas possible,
S'exiler en France
Partir ailleurs
La langue française est notre langue. L'histoire de la France est notre histoire. Celle que nous avons étudiée et qui nous l'a fait aimer, comme nous respections la Patrie, le drapeau...
Depuis 1962, nous sommes en exil, je ne veux pas dire comme des étrangers, car eux ne le sont pas.
« Nous avons apporté d'outremer nos prières et nos chansons... Nous avons apporté dans nos poitrines le coeur des hommes de notre pays vaillant et vif... De nous-mêmes et de nos destinées, nous n'avons compris que ce devoir là : persister, nous maintenir... » écrivait Louis Hémon.
• C'est ce que nous avons apporté et fait depuis 1962 : persister, se maintenir.
Le Québec existe. L'Algérie Française est morte.
Amis, je vous souhaite un très bel été.

Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2016 numéro 134

Toutehomme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée desgens d'autant plus sévères qu'ils ne font rien du tout » écrivait Jules CLARETIE (1840-1913), écrivain, historien, dramaturge...
C'était il y a plus d'un siècle ! Rien n'a changé depuis...

Vous annoncer qu'il est presque normal d'être contre l'homme qui dirige, c'est être libre, car la controverse permet aussi une autre vue de l'esprit. Cela pourrait s'appeler aussi (‹ démocratie », si... ...

Il y a ceux qui voudraient faire la même chose et qui font précisément le contraire... parce qu'ils pensent justement le contraire, mais ne sont pas assez honnêtes pour le reconnaître. On pourrait dire d'eux, qu'ils sont « falso »

... Et surtout la grande armée de gens d'autant plus sévères, qu'ils ne font rien du tout .„ ou qui n'ont rien fait lorsqu'ils étaient en place.
Que peut-on faire dans ce pays, sinon se taire, ou du moins... user des urnes quand il le faut.

Là aussi, désillusion !

Que fait cette grande armée pour garder le pouvoir ? Combines, tractations, mésalliances... tout y est pour l'appât du pouvoir au détriment, non pas de la grande armée, mais de la troupe de petits soldats - que nous sommes - qui subissent toutes les outrances, se font insulter, tuer, violer, ... au nom du « Vivre ensemble ».

Cela s'appelle paraît-il de la démocratie qui traduit la souveraineté du peuple. De quel peuple s'agit-il ?

De celui qui conteste et oblige, de celui qui exerce la pression, de celui qui bénéficie des largesses, de celui qui manifeste... Si le droit de manifester existe, il est autorisé suivant les idées politiques de ceux qui organisent.

Cela s'appelle de la dictature, de l'autoritarisme voire même de la tyrannie.

Que l'on constate, entre autres, que le 49.3 est imposé lorsqu'un projet de loi est contesté.

Et si l'on faisait comme les journaleux ?
Encenser les voyous, souvent en gardant le silence ou en déformant s'ils sont dans la majorité.

Il est très difficile de gouverner, mais ne nous voilons pas la face : ces personnes qui sont censées nous représenter au sein des différentes assemblées, sont-elles à même de le faire ? La morale qu'ils veulent nous inculquer fait-elle partie de leurs valeurs ? Lorsque l'on sait qu'une députée siège dans cette même assemblée munie d'un bracelet électronique, que d'autres ont placé de l'argent dans des paradis fiscaux, que d'autres encore, s'enrichissent avec les impôts que nous payons en achetant des biens immobiliers...

Au fait, ont-ils fourni un extrait de casier judiciaire « vierge » lors de leur candidature, comme il est demandé à tous ceux qui espèrent faire carrière dans une administration ?

Que peut-on traduire des propos de cette élue de Brest, qui, après l'assassinat par égorgement du père Jacques HAMEL a osé écrire « du coup, le prêtre mort en martyr, a le droit à 70 enfants de choeur au paradis » ?

Peut-on dire des assassins, que se sont des déséquilibrés, des malades mentaux relevant de la psychiatrie, qu'ils n'ont pas de rapport avec le terrorisme... alors que quelques jours après, ce lien est avéré ?

Peut-on donner crédit à tous ces gens parce qu'ils ont été élus ?

Assassiner la morale... en faisant des «choux gras » sur Brigitte BARDOT qui, soi-disant dérape parce qu'elle ose dire, ce que ceux qui aiment la France, pensent. Idem pour des chanteurs ou comédiens en activité, que l'on n'appelle plus, de certains journalistes que l'on congédie... car ils n'ont pas la bonne tendance. Et... attention au choix de vos chanteurs... ne lit- on pas dans cette presse honteuse et partisane, que Michel SARDOU est le chanteur du Front National ! Tout cela parce qu'il était demandé à un élu de ce parti, quel était son interprète préféré...

Que peut-on traduire des silences de cette presse lorsque des églises sont profanées, des catholiques expulsés manu-militari par la force pour ne pas voir leur lieu de culte voué à la destruction par une haute décision...

Nous savons la puissance des mots, ne dit-on pas qu'il est préférable de recevoir un coup de pied qu'un coup de langue ! Pour nous exilés, c'est : coup de pied et coup de langue, au moins nous sommes sûrs de continuer à avoir très mal physiquement et moralement !

Vous allez penser que cet édito est politique, pas du tout. Il est le rappel presque similaire de ce que nous avons vécu là-bas et qui nous a menés sur cette rive de la Méditerranée... avec les mêmes problèmes. Et des regrets !

Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2016 n° 135

L' année 2016 se termine.
Que d'évènements traversés pendant ces douze mois !


Ceux de la vie avec les bonheurs dans les familles :
o les mariages, avec l'engagement de mettre en valeur tous les principes inculqués. Il y en a encore, malgré la destruction de la famille voulue par les politiques.
o Les naissances. " Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille, fait briller tous les yeux... " écrivait Victor HUGO. C'est vrai, l'arrivée de ces bout'chous est un grand bonheur. Ils sont notre continuité. Notre descendance. Seront-ils sensibilisés par les origines de leurs ascendants ? Par l'Algérie Française ? Essaieront-ils, pour notre mémoire, notre vécu, reprendre Notre Histoire afin de lui redonner toute sa place dans la vérité ? Ce serait notre souhait le plus cher.
o Les noces, qu'elles soient d'or, de diamant, de palissandre, de platine, de chêne, c'est un OUI donné pour toute une vie. Une belle histoire faite de joies, de peines, d'épreuves... mais avant tout un lien très fort et le respect.

Ceux de la vie avec les malheurs, la maladie, les décès. Ceux qui nous rendent impuissants. Et surtout, un grand désespoir, pour nous, de voir se tourner inexorablement les pages de Notre Algérie Française...

Et puis, il y a ces autres évènements que l'on provoque : la guerre, les attentats terroristes : les assassinats, les égorgements, la barbarie, la peur, les lois non appliquées et surtout non respectées par certains, les mensonges, la défense de ce qui n'est pas défendable, les élections, les primaires, le burkini (le Conseil d'Etat a tranché : autorisation, alors qu'il est interdit dans les pays musulmans pour une question d'hygiène !), le changement des programmes scolaires (et de quelle manière !), la révision sans cesse de l'Histoire (Napoléon ne serait pas Napoléon inhumé aux Invalides, entre autres suspects falsificateurs)... surtout lorsqu'elle est faite par ceux qui ne la connaissent pas, qui veulent la détruire... parce qu'ils veulent changer les choses et la société.

Quelle société vivons-nous ? Et ces évènements qui font la richesse des médias, ne nous aident pas à voir l'avenir plus serein.

Et pour nous qui sommes toujours dans les oubliettes, une question se pose, malgré l'amour et le respect que nous apportions à la France, à son drapeau, à ses valeurs, avons- nous bien fait de rentrer " en 1962, pour nous retrouver, non pas auprès mais avec une marâtre ?

Le choix est très discutable avec le recul.

En dehors de toutes ces questions, l'Amicale reste le point fort de nos plaisirs.

La rédaction de AUX ECHOS d'ALGER, les nouvelles que vous nous envoyez pour faire vivre le journal, sont un baume au coeur ; elle sait qu'il est le seul lien nous rattachant à notre passé. Il est la relation avec vous qui ne pouvez nous rejoindre dans les diverses propositions que nous faisons pour nous retrouver. Alors, surtout continuer à lui rester fidèle.

L'équipe qui oeuvre pour vous apporter un peu de chaleur dans les différentes régions où des volontaires se sont mis à leur disposition, est bien entendu très heureuse de vous rencontrer. N'oubliez pas que vous êtes notre famille !

Puisque nous parlons famille, nous avons une pensée particulière en cette période de fête et de partage, pour vous, Amis, qui êtes dans la solitude, vous aussi qui vous battez contre la maladie, et vous tous qui allez vous retrouver entourés des vôtres, d'amour, d'affection, d'attention...

Fêtes traditionnelles contestées, que l'on essaie de faire disparaître, surtout lorsqu'elles sont catholiques. Seuls les commerces " veillent au grain"... et pour cause !

Où est ce temps béni où Noël était synonyme de messe de minuit, du succulent chocolat chaud du matin, de bon repas et de cadeau... Ah ! ce cadeau très attendu : une orange ! Quelle délicieuse saveur elle avait !

Actuellement, les oranges et autres fruits, c'est toute l'année. Il n'y a plus ce charme. Et puis, rendez-vous compte, avec l'évolution du progrès, de la société, des coutumes diverses, pouvons-nous aujourd'hui offrir une orange à nos chères têtes blondes ? Elles seraient déçues et nous aussi, car elles ne connaîtront jamais la vraie saveur et valeur des choses.

Suivons l'évolution pour ne pas être rattrapés.

Avançons mais préservons nos valeurs sur la famille.

A vous tous, Amis, JOYEUX NOËL et que l'année 2017 soit propice à une bonne santé et de beaux projets.


Francette MENDOZA

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