Aux Échos
d'Alger
Éditoriaux de l'année 2006 dernière mise à jour : 15-1-2007 |
26 Ko |
-AUX
ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2006 numéro 92 |
AUX
ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2006 numéro 93 Depuis toujours, ceux-ci veulent tout savoir de nous.
Les plus petits ne comprennent pas qu'on puisse les transporter dans notre
mémoire que par les photos ! Alors, ce sont des questions : Un rapide cours d'histoire, et les voilà émerveillés d'apprendre que Mamie et Papi sont nés au bord de la Méditerranée, dans un pays magnifique ; qu'ils sont allés à l'école, comme eux ; qu'il y avait des " musulmans " qui fréquentaient les écoles ; qu'ils n'étaient pas riches ; que nos camarades de jeux étaient des musulmans ; qu'il n'y avait pas de racisme... qu'ils étaient HEUREUX! " Ah ! Bon, Mamie, tu es sûre ! Pourtant le
professeur d'histoire nous a dit : que les français d'Algérie
étaient de gros colons et lorsqu'ils sont arrivés en France,
ils avaient beaucoup d'argent ; ils ont pris toutes leurs maisons, tout
leur travail... et là-bas, ils traitaient les algériens
comme des sous-hommes, les battaient, ne les payaient pas... ? C'est vrai
que les militaires français étaient méchants avec
les pauvres arabes ? C'est vrai que l'école était gratuite
pour les français et payante pour les algériens ? Et que
c'est pour cela qu'ils n'y allaient pas ? Véritable rouleau compresseur pour l'effacement de NOTRE HISTOIRE, l'enseignement donné - pour ne pas dire intoxication - tue et salit une seconde fois, nos parents, nos ancêtres... eux qui ont cru en la France bonne et généreuse à l'égard de ses fils ! " ... mais alors, Mamie ! Dis-moi, pour-quoi les arabes qui vont à l'école avec nous, nous traitent de sales blancs ? Nous racontent que " La France n'est plus notre pays, qu'ils nous l'ont pris... ! Mais alors, mamie, que va-t-on devenir ? Où va-t-on aller ? " Tellement de choses les heurtent... Alors pensons à l'été et aux vacances qui approchent, les familles et amis que nous recevrons, les souvenirs qu'ensemble nous allons égrener, des bons petits plats que nous allons mijoter et qui sont aussi notre transmission... par le palais... Bonnes vacances à vous tous ! |
AUX
ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre
2006 numéro 94 Francette MENDOZA haut de page |
AUX
ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre
2006, n°95 Mon censeur - de mari - me dirait " à l'heure où tous les mots sont pesés, analysés, décortiqués, parles plutôt de la pluie et du beau temps !". Mais je ne suis pas de celle qui regarde le ciel, sinon que pour choisir ma tenue vestimentaire. Sans jamais retourner sa veste. Vous savez, celle qui permet d'avoir des avantages, en perdant son âme ! Je préfère vous présenter ma revue de presse, celle qui ne vous laisse pas de repos, tant elle est pernicieuse. Jugez plutôt. Le Maire de la ville de Paris a inauguré ces jours-ci, dans le 5ème arrondissement, la place Emir Abd-El-Kader. Rien de spécial, sauf, dans les propos prononcés lors de la cérémonie : " Quand j'honore l'émir Abd-El-Kader, je sais que j'honore un nationaliste qui s'est battu contre la France, qui n'acceptait pas la domination de son peuple par le peuple français (!). C'est Paris qui dit merci à l'émir Abd-El-Kader, qui dit merci au peuple algérien qui a subi la violence et l'injustice de la colonisation (!). La colonisation a été d'une violence inouïe en Algérie, une action injuste ". (Valeurs Actuelles novembre 2006). Toujours le même personnage, qui rend hommage aux
algériens massacrés par la police française le 17
octobre 1961 dans le cadre d'une manifestation : " Un crime a
été commis ici " a-t-il déclaré après
avoir déposé une gerbe de fleurs pont Saint Michel. Lors de son voyage en Algérie, est-ce que Mr SARKOZY
a demandé au Président algérien de se repentir sur
les crimes perpétrés par le F.L.N. à l'égard
de dizaines de milliers de Harkis et Pieds-Noirs assassinés après
le 19 mars 1962 ? Et avant. Et l'on continue ! Une nouvelle version de l'Histoire.
Une version politique actuelle. Que ceci ne nous empêche pas de vous souhaiter de
" JOYEUSES FETES " de fin d'année. |