-AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2005 numéro 88

Les médias, qui paraît-il font leur travail pour nous, présentent leurs journaux, surtout télévisés, comme un véritable " show " : informations annoncées, répétées, " re " répétés... pas un mot ne change dans les commentaires... comme une promotion, avec des mots étudiés impossibles à modifier; à tel point, que de dramatiques, ces informations deviennent souvent banales.
Sont-elles objectives et sensibilisatrices ?
Seul l'appel à la générosité et à la solidarité du peuple français semble prioritairement retenu
" c'est primordial, direz-vous, donnons à ceux qui sont dans le malheur "
Alors : don pour la recherche médicale, don pour tel pays pauvre (demande faites dans nos écoles auprès de chaque enfant pour l'apport d'un kg de riz ou de 0,50 €. Il faut habituer nos chers petits à partager !), don pour telle association caritative, don pour les victimes du raz-de-marée, don pour tout... Et le français bon et généreux, ouvre sans cesse son porte-monnaie... le coeur se trouvant au bout de son bras.
Ensuite, ce même français va s'indigner et manifester contre la hausse des impôts, le pouvoir d'achat qui diminue, la sécurité sociale qui " va moins rembourser "... Pourquoi s'en étonner : nos dirigeants ne sont pas dupes : " Le français donne, sa générosité et son grand coeur débordent, c'est qu'il peut ! Alors augmentons ce que nous souhaitons, pressons-le un peu plus, cela nous évite de toucher à certains budgets et d'en diminuer d'autres, notamment celui de notre train de vie ! "
Est-ce à la population qu'incombe ce lourd fardeau moral ?
En sachant que dans l'hexagone il existe des misères, des vraies - pas celles qui ne sont visibles que dans la rue, celles cachées, parce que dignes. Pour elles, quelle déchirure que d'entendre parler de millions d'euros de don, alors qu'elles mêmes n'ont pas de quoi acheter une baguette de pain, à la suite de la perte d'emploi, de la maladie, d'un décès, qui remettent tout en cause.
Comme nous aurions été heureux, nous aussi, d'une telle solidarité en 1962 ! Nous étions pourtant plus d'un million de français à nous retrouver jetés, sans rien, sans protection ni égard, voire même avec hostilité, dans les bras fermés de la soi-disant Mère Patrie ! Et nous venions de tout perdre !
Nous l'avons compris depuis longtemps : en France, mieux vaut être étranger que français, et surtout pas Pieds-Noirs... Vous rendez-vous compte que l'Europe entière s'est arrêtée de vivre pendant 3 mn, afin de rendre hommage à quelques centaines de vacanciers, victimes du tsunami ! Respectons les douleurs d'où qu'elles viennent, nous savons ce qu'elle valent dans le déchire-ment, mais la France, a-t-elle eu ce geste envers ses milliers de nationaux égorgés ?
Tous les jours, la presse nous rappelle la disparition de journalistes et de leur chauffeur, en Irak. De grande campagne sont mises en place : défilé dans les rues, spectacles de variétés avec les grands noms de la chanson française, affichage des photos, ... Pourtant les représentants de l'islam en France, affirment que les adeptes de cette religion ne s'en prennent jamais à des civils innocentés...
Cette presse a-t-elle parlé une fois de NOS disparus, victimes civiles innocentes, elles aussi ?
Il est vrai que les idées, la manière de penser, les médias ne sont plus ce qu'ils étaient. L'on parle maintenant de LIBERTE DE LA PRESSE ! Ce qui n'est pas tout à fait vrai : essayer de faire passer un article dans votre quotidien, s'il ne convient pas à la direction du journal, il ne passe pas. Et cela va même plus loin puisque certains propos de journaux dits " adverses " sont épluchés, décortiqués et leur auteur, traîné devant les tribunaux. Pour nous, il y avait même la censure.
Alors, liberté de la presse !
Il y a eu " L'année de l'Algérie en... France ", avec ce que cela a comporté de désinformation sur les 132 ans d'Algérie Française ; eh ! bien cette année 2005 sera celle de " L'amitié franco-algérienne ". Beau thème ! Le clou continue à être planté.
Mais, Monsieur le Président de la République était-il besoin de le signaler ? Nous connaissons depuis fort longtemps votre concubinage avec les anciens adversaires d'hier ! Vous savez, ceux qui ne voulaient pas de la présence de la France !
Que voulez-vous montrer ? Que les sentiments franco-algériens sont toujours aussi forts ! Que ces deux pays s'aiment à la vie à la mort ! La mort surtout pour nous, qui clôturera beaucoup de choses. Il ne faut surtout pas, paraît-il ! brouiller les relations actuelles par des interventions ou autres propos qui risquent de faire avorter le projet d'une charte. L'on nous prend pour des " boeufs " comme disent nos jeunes ! Comme si nous ne savions pas que depuis 1962 la France finance beaucoup de chose en Algérie !
Alors que le problème " Rapatriés " dans son ensemble, ne trouve pas de fin depuis cette même année. Les gouvernements successifs ont toujours affirmé qu'il n'y avait pas d'argent pour indemniser les victimes de cette épuration ethnique, mais ils nous démontrent aujourd'hui, que lorsqu'il y a volonté politique, rien n'est impossible. Donc, tout se fera de toutes les manières et officiellement.
Ceux qui ont l'intention de s'installer là-bas, devront se plier à beaucoup d'ordres. La religion, déjà. N'a-t-on pas lu dans la presse qu'il y avait peu d'Algériens dans les pâtisseries pour acheter les traditionnelles bûches de Noël (sic). Les islamistes s'y opposent : lors de la catastrophe en Asie, ils les ont mis en garde contre " la colère divine ". A tel point, qu'une algérienne a préféré renoncer à cet achat, car Dieu a puni des gens qui ont transgressé ses commandements en s'adonnant à des vices et à des turpitudes (re sic).

Après la ville de Perpignan, c'est Marignane qui va accueillir une stèle à la mémoire des fusillés pour l'Algérie Française. Bien entendu, ce projet fait couler beaucoup de fiel de la part de nos détracteurs. Citons deux exemples, entres autres :
Le président d'une certaine association ennemie, qui s'insurge auprès du Président de la République de ce qui va être fait, rendez-vous compte ! un monument à la gloire de l'O.A.S. alors que de très nombreux camarades sont tombés sous les balles de cette organisation subversive... de plus la ville de Wissous (Essonne) veut inaugurer une rue en l'honneur du Général SALAN... ",
Et le maire d'une commune de Haute-Garonne qui a refusé, par écrit, un texte relatif au projet de Marignane, devant être inséré dans le journal de la ville. Motif : " nous ne voulons pas honorer des assassins ".
Comme c'est bizarre ! pourquoi faut-il que l'appellation " les résistants - patriotes " - tombés pendant la guerre 1939 - 1945 et pour qui des stèles ont été érigées, ait une signification différente quand il s'agit de la guerre d'Algérie ?
Comme pour le 19 mars, ne nous leurrons pas, des lecteurs de l'association précitée, prétendent que le 18 juin étant une date associative, il ne reste plus au ministre des Anciens Combattants qu'à donner l'instruction aux Préfets de faire la même circulaire pour le 19 mars, date associative également.
Ce n'est plus une volonté politique, mais de la persécution !

Pour moi, une politique : la défense des miens, contre vents et marées.
C'est pour cela que l'Amicale des Enfants de l'Algérois marque ses 38 ans, cette année. Grâce à vous tous, et au Conseil d'Administration qui oeuvre à mes côtés, elle se porte bien. Son rayonnement est toujours aussi important. Puissions-nous la mener ensemble et encore très longtemps, afin que l'on parle tout aussi longtemps de nous.
" AUX ECHOS D'ALGER " est la relation créée en 1980. Vos courriers montrent votre attachement à votre journal et nous vous en remercions. Ils nous confortent dans son élaboration, même si quelquefois nous faisons des insatisfaits, notamment pour l'insertion de photo. Nous vous demandons d'être patients, nous ne vous oublions pas, mais la pagination n'étant que de 24 pages, nous sommes dans l'obligation de passer ces documents par date d'arrivée.
Merci à vous tous. Courage ! mes Amis.
Francette MENDOZA haut de page.
----

AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2005 numéro 89

Alors que nous devrions vivre d'espoir de vie meilleure pour nos jeunes, avec l'arrivée des beaux jours et du soleil qui donne l'éclat nécessaire, nous croulons sous une couche énorme d'abandon, d'incompréhension, de marchandage, de veulerie, de petites semaines... Avec l'attente d'un nouveau choc pouvant briser le moindre rêve.
Le politico - commercio - religieux, doublé d'une ambition débordante de la part de nos dirigeants " bien pensant ", sensibilise quelques esprits... vite rattrapés par l'intérêt et le pouvoir sournois, vous savez ! Celui qui manipule dans l'ombre ! Celui qui marchande ! Donnant donnant...
Rajouter à cela les médias et leurs informations dirigées et vous aurez une conscience qui vacille et s'emplit de remords. Finie la belle vie et les petits oiseaux qui chantent avec l'arrivée du printemps.
Finie la renaissance de la nature après l'hiver...
Tout va vite, trop vite ! On ne voit plus rien, pas même ses proches. II faut sans cesse penser aux lendemains, à son emploi qu'il faut conserver, à sa famille qu'il faut préserver, à ces propos qu'il faut modérer sous peine de représailles, à ces lendemains douteux et inquiétants amenés par une France multiraciale. Une France multireligieuse. Une France enrichie - paraît-il - des deux précédentes. Une France qui n'a que le nom et la générosité, par ceux qui paient les impôts... Une France qui ne s'appartient plus, les lois n'étant pas faites pour ses sujets. Une France noyée dans l'Europe qu'elle défend, mais surtout une France qui tombe, privée de ses racines, pour aller trop vite... en mélangeant tout.
" Que l'on commence par le commencement, une confédération entre pays de civilisations communes et proches, mettant en commun des nations " de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre " comme disait " qui vous savez ", ce fameux grand homme !
Election, référendum : manipulations dans une pseudo démocratie ; avancées des non européens au sein des équipes d'autochtones et, par ce biais, avancées surtout d'une politique antifrançaise. A l'école, nous avons appris à situer les cinq continents : Europe, Asie, Afrique, Amériques et Océanie.
Chacun avait sa particularité : couleur de peau, croyances, us et coutumes, climat, monnaie... Au cours des voyages, le charme de la découverte était entier : histoire du pays, monuments, contact avec des gens différents, la cuisine, l'habitat, les odeurs...
Aujourd'hui, plus besoin de moyens de transport : nous avons tout à notre porte...
C'est dommage !
Alors qu'il y a eu tellement de morts pour arriver à la séparation de l'église et de l'état, l'on se retrouve avec la mise en place d'un haut comité pour la reconnaissance d'un mouvement religieux, en France...
Et pourtant, entre autres, les propos diffusés via des cassettes vidéo, par un intellectuel helvético - musulman, habitué du double langage devrait faire réfléchir (réf. : Rizières et Djebels - printemps 2005) : " J'accepte les lois tant que ces lois ne m'obligent pas à faire quelque chose contre ma religion ! Je dois agir et participer où que je sois. S'il y a une société qui m'enlève un de ces points, je dois lui résister et la combattre. Si elle me dit : pour être un bon
français, il me faut être un mauvais musulman, je dois dire non ! Quand on me dit : es-tu plutôt français ou musulman ? Je réponds : musulman, c'est une conception de la vie ; français, c'est une situation géographique "...
... Et en plus, un passeport et des aides multiples et variées ! 37 allocations au total.
Et pourtant, au nom d'une religion, que n'a-t-on pas laissé faire ou dire lors de la disparition de Jean-Paul II ? Les médias en faisaient trop ! Qui était-il pour avoir autant d'honneur et mobiliser les chaînes de télévision ? Le professeur d'un lycée de Nîmes, a même dit à ses élèves avoir eu honte de passer sous le drapeau en berne... Qu'on en avait pas fait autant lors du décès du roi du Maroc !!!
Heureusement, quelques élèves se sont insurgés contre cette manière d'aborder le décès du Pape.
La presse en a très peu parlé. En tous cas, sans trop d'explications. Savez-vous que la cathédrale Notre Dame de Paris a été envahie par un groupe d'activistes qui s'est livré en plein office à une parodie de mariage. Déguisé en prêtre, l'un des membres a " marié " deux femmes, tandis que les autres scandaient " Benoît XVI, homophobe, complice du sida ! ".
Monseigneur JACQUIN, recteur de la cathédrale, a subi des violences physiques. Mais... il s'appelle JACQUIN ! II ne peut faire l'objet d'un scoop télévisé...
Pourquoi avoir choisi Notre Dame de Paris ? Ce ne sont pourtant pas les lieux qui manquent !
En fait, pour tout simplement, au travers de ce patrimoine, toucher l'église catholique.
L'image à la télévision nous rapproche des souffrances et de l'histoire : La guerre en Irak, toujours les mêmes qui meurent - les gentils irakiens -, toujours les mêmes qui tuent - les méchants américains. Ah ! là aussi, si vous souhaitez un souvenir, plus besoin d'aller très loin : direction boulevard Rochechouart à Paris. Vous y trouverez des poupées d'un genre particulier, fabriquées en Chine (pour l'économie) représentant un enfant souriant bardé de grenades et de roquettes, ou encore, Ben Laden ou Sadam Hussein, faisant le " V " de la victoire, à côté d'un chef de guerre tchétchène.
Que va-t-on raconter dans quelques années pour faire cette Histoire ? Les mêmes mensonges que ceux que nous continuons de subir ? Les mêmes partis pris...
Un exemple : Sétif, le 8 mai 1945 ! Une ignoble désinformation sur cet évènement.
Y aura-t-il à la tête de ces comités d'intellectuels et d'historiens, un autre Enrico Marco, président de toutes les associations de déportés espagnols et président de l'Amicale de Mauthausen et des autres camps, qui à la veille du 60ème anniversaire de la libération de Mauthausen, vient de révéler, après 30 ans de mensonges qu'il n'avait jamais mis les pieds dans un camp nazi !
Ce faux héros, secrétaire général du syndicat communiste CNT, président de la fédération des parents d'élèves de Catalogne, a donné plus de cent conférences dans les écoles afin de mieux bourrer le crâne des jeunes espagnols, et, pour remplir ses poches de la crédulité des gens, a écrit en 1978, une biographie poignante " Mémoire de l'enfer "...
Pour nous, il faut espérer que ceux qui sévissent depuis des décennies, se dévoilent, morfondus par le remord d'avoir tronqué Notre Histoire.
Francette MENDOZA haut de page

AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2005 numéro 90

On aurait pu penser que pendant l'été, les vacances seraient pour tout le monde !!
Eh ! bien, non ! Les terroristes visibles ou invisibles, connus ou inconnus, ne s'exilent pas au bord de la mer pour bronzer ! Ils aiment le monde et pour cause...
Attentats à Londres, tentatives ailleurs, avions qui s'écrasent au sol ou qui explosent en vol (l'on évite de parler d'acte criminels !), les incendies de forêt, eux aussi, très souvent criminels, le renvoi des " colons " de la bande Gaza (histoire qui se répète pour ceux qui étaient en Algérie), le manque d'eau qui menace la planète,... La mort partout. Et puis, il y a les évènements qui interviennent dans notre communauté.

Le 6 juillet, inauguration, dans le cimetière de Marignane, de la stèle pour les " Combattants morts pour que vive l'Algérie Française ", identique à celle existant à Perpignan.
Une odieuse campagne d'intoxication commandée par des associations, telles que la Ligue des Droits de l'Homme, le MRAP et autres grandes consciences, était contre cet hommage. II était demandé d'écrire au Préfet des Bouches-du-Rhône, pour que cette commémoration n'ait pas lieue. En appelant même, le peuple à descendre dans la rue... Permis pour eux. Peu de monde, mais ce fut fait !
Allant dans leur sens, le Préfet, représentant de l'Etat, recevant les ordres de son ministre de tutelle, le p'tit Nicolas, signe un arrêté interdisant cette manifestation qui représente " un risque sérieux et grave de troubles à l'ordre public ".
Ils ont raison, nous sommes des voyous ne sachant nous tenir dans les lieux publics et particulièrement lors de célébration de mémoire ! Et dans un cimetière de surcroît ! En sachant ce que cela représente pour nous qui avons des tombes restées sur une terre hostile !

Plainte a été déposée par Jean-François COLLIN, président de l'A.D.I.M.A.D. (association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l'Algérie Française), pour atteinte à la liberté d'expression et à la liberté de manifestation, mais le tribunal s'est rangé du côté du Préfet. Ce dernier et le juge ont refusé d'entendre le plaignant.
Ah ! Si c'était les gens qui ont combattu la France, partout où elle les a aidés, c'était différent ! C'est peut-être ou sûrement, parce que nous sommes... FRANÇAIS ! Peut-être le crions-nous un peu trop alors que la France, ou ce qu'il en reste, se moque de nous ?
Elle a quand même eu lieu cette inauguration ! Et de quelle manière ! En présence des C.R.S. et de la police qui étaient là. Comme là-bas ! Echauffourée, interdiction de dépôt individuel de gerbes, qui ont été apportées aux monument aux morts de l'outre-mer, juste à côté.

Mr MEKACHERA, ministre des Anciens Combattants, déclarait " Ce projet de stèle choque légitimement tous ceux qui sont attachés à l'ceuvre historique du général De Gaulle "... (sic).
Jacques CHIRAC, fils spirituel du grand homme, et son gouverne-ment, rejettent pourtant sa politique en abdiquant la souveraineté française en Europe, mais... se souviennent de lui pour défendre son rôle dans l'abandon de l'Algérie Française.

Si je n'étais pas une femme, je dirai... " quels fumiers " !
Et TF1 qui s'emploie à planter sa lame vicieuse en précisant que l'érection de cette stèle était attribuée aux nostalgiques de l'O.A.S. Toutes cérémonies de mémoire le sont pour honorer et rappeler un
passé, alors pourquoi employer ce " nostalgique " et de " l'O.A.S. " ? Devons-nous sélectionner notre mémoire ? Nos patriotes ? Nos morts ? On nous reconnaît déjà tellement peu de choses ! " Pourquoi Jacques CHIRAC peut aller à l'assemblée algérienne à ALGER, serrer la main de Yacef Saadi et Zohra Drif, condamnés à mort par la justice française pour des crimes abominables, à grand renfort de télévision ? Et nous, nous n'aurions pas le droit de nous recueillir devant la stèle, sans publicité ni provocation ? " écrit Jean-François COLLIN.
Pourquoi Bertrand DELANOE, maire de Paris, a eu le droit d'apposer une plaque à la mémoire des terroristes du FLN tombés dans la Seine, en octobre 1961 ?
Comment peut-on supporter cette politique faite de mensonges et d'intolérance à notre égard !
Comment ne pas réagir aux propos tenus par Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, qui dans Paris Match, déclare : " Les Français d'Algérie, dans leur ensemble, faisaient tout pour éliminer l'identité musulmane et que l'intolérance des Pieds Noirs lui était connue ".
Ce personnage a, lui aussi, une mémoire sélective. Doit-on lui rappeler les noms et lieux des différentes mosquées à Alger ? Leur interdisions-nous la prière ? Jamais ! Et pourtant nous savions ce qui se passait et se disait dans les mosquées !
II n'y a qu'à voir aujourd'hui...

Pour un homme de paix et de religion, ces propos racistes ne peuvent qu'être choquant en désignant notre Communauté, coupable une fois de plus.
Bien entendu ! Suite à cela, silence du côté du chef de l'Etat ou d'un membre de son gouvernement.
Le Cercle Algérianiste National, l'ANFANOMA et d'autres associations comme les Enfants de l'Algérois, ont interpellé Philippe DOUSTEBLAZY, ministre des Affaires Etrangères, pour une clarification de sa position, à la suite de ses déclarations sur la loi du 23 février 2005 portant sur l'action positive des Rapatriés d'Algérie.
Comment peut-on supporter le compte-rendu tronqué par nos dirigeants, sur l'état des cimetières d'Algérie, alors que la presse montre de larges photos de tombes éventrées, profanées !
Pourquoi nos gouvernants actuels veulent signer ce fameux traité d'amitié avec l'Algérie, alors que le président algérien continue à dénigrer l'ceuvre française et bien sûr, les 132 ans de sa présence ? En comparant les français et les harkis à des nazis.
Savez-vous, comment il est surnommé par un grand éditorialiste d'un quotidien marocain ? " Boutef, cette imposture algérienne " ou " Les fourberies de Boutef " ou " L'homme le plus machiavélique du Maghreb " ou encore " Le renard politique "...
Pourquoi ce même gouvernement français lui donne-t-il tant de crédit ? Parce qu'il est comme lui ? Pourquoi met-il des gants pour s'adresser à lui ?
Parce qu'il a peur !!!
Pourquoi va-t-il aider les investisseurs à s'installer là-bas ?Nous vivons en permanence, une persécution et un racisme qui ont pour nom : intérêts politiques, financiers et électoraux, peur de ceux qui en imposant par la force, attentats, provocations, et plus bassement, mais c'est une manière de briser les bases, vols, viols... sans parler de religion !
Et encore moins de mémoire qui fait défaut à nos gouvernants et à la France en général.
Francette MENDOZA haut de page

----Lorsqu'en 1962, avec le drame de l'exil, nous avons été logé - pour quelques uns - dans des immeubles construits, paraît-il pour nous accueillir, ces bâtiments n'ont jamais eu le qualificatif de ghetto. Nous étions, malgré l'étiquette que nous avions sur le dos, des gens civilisés.
----Tout comme les Harkis qui ont été parqués, avec des barbelés autour de leur camp, avec interdiction de sortir de cette zone, de se mêler à la population des alentours...

----Sommes-nous devenus pour cela des délinquants ? NON.
----Avons-nous eu des associations caritatives pour nous épauler ? NON. Avons-nous créé des marchés souterrains pour survivre ? Avons-nous brûlé des voitures ?
----Avons-nous attaqué la police ? NON.
----Nous avons retroussé nos manches dans le but de nous en sortir, face à une partie de la population hostile à notre égard.
----Et pourtant, nous étions un million !
----Depuis ce 27 octobre, les politiques semblent découvrir le problème. Actuellement, ils mettent tout en oeuvre dans le domaine de l'habitat, de l'emploi, de la citoyenneté. Pour l'habitat et l'emploi, rappelez-vous : " Ah ! Vous êtes Pieds-Noirs, je ne loue pas l'appartement à un Pieds-Noirs " ou " Je n'embauche pas de Pieds-Noirs ou... " Vous avez fait suer le burnous, eh ! bien, nous allons vous le faire payer "...
Pour la citoyenneté, notre code de nationalité a été changé, nous désignant comme " français nés à l'étranger ".
Alors que l'Algérie était constituée de départements FRANÇAIS.
Alors que ceux qui naissent sur le sol français, de parents étrangers, sont français.
Existait-il une loi pour nous défendre contre le racisme Pieds-Noirs ? NON. Existe-t-elle aujourd'hui ? Pas plus.
Et pourtant, nous sommes encore, après plus de 43 ans, à recevoir des brimades et des insultes.

----Le gouvernement cherche des idées et trouve des budgets pour se donner bonne conscience, car, acculé à des pressions de toutes parts... et bizarre-ment, cette étape de violence est payante.
A-t-il trouvé des solutions pour solder le dossier des français d'Algérie ? NON, toujours pas.
Il y a encore des compatriotes expulsés de leur maison, d'autres sous calmants, depuis le drame de l'abandon de l'Algérie Française, sans parler de ceux qui attendent le retour hypothétique ou une information de l'être cher enlevé par le F.L.N., en passant par les familles meurtries d'avoir vécu un
ou plusieurs assassinats d'êtres tout aussi chers !
Chape de plomb sur tout cela !

----C'est vrai que nous devons regarder l'avenir pour nos enfants et petits-enfants ! Mais un avenir sans passé ne peut donner des bases solides, surtout lorsque ce passé est tronqué !

----La loi de février 2005, nous donnait un peu de baume au coeur, mais voilà qu'après avoir été votée, des pressions s'effectuent pour que l'article 4, soit retiré.
Cet article prévoit : la reconnaissance positive de la présence française outre-mer.
Pourquoi ne vouloir inscrire l'Histoire que dans un sens ?

----Toute colonisation, puisque le mot est dans tous les propos, amène certainement, des excès, mais que laisse-t-elle derrière elle ? Des hôpitaux (la santé), des écoles et des universités (la culture), des champs de cultures nourricières, des routes, des voies ferrées, etc... etc...
Peut-on faire le reproche à ceux qui ont été appelés par les dirigeants de l'époque, d'avoir assaini les marécages, d'avoir apporté la culture, la science, d'avoir fait reculer les épidémies... ?
De quoi se mêle le président actuel de la République Algérienne - que l'on dit démocratique - et la presse algérienne, pour demander également le retrait de cet article ! Comparant la présence française depuis 1830, à une occupation nazie.
----Qu'était l'Algérie avant la France ? Un territoire où terreur et assassinats étalent le quotidien. Et dire que cette personne, chère à CHIRAC, est soignée en France avec nos impôts !
Et dire que des retours s'effectuent sur le sol natal ! Par des compatriotes! Pourquoi tous ces peuples colonisés n'ont pas maintenu les bienfaits de la colonisation ?
Pourquoi viennent-ils dans les pays qui les ont colonisés, alors qu'ils ont voulu leur indépendance ?

----L'on entend aussi parler d'esclavage. De Napoléon et d'Austerlitz...
Que ceux qui en veulent aux colonisateurs se penchent un peu sur le sujet.
L'esclavage n'est-il pas le résultat d'échange de tribus africaines entre elles : le vainqueur d'une guérilla vendait les perdants à d'autres tribus ou aux blancs...
Que ceux qui en veulent aux colonisateurs, additionnent les allocations familiales, le R.M.I., les aides sociales et j'en passe... qui coûtent cher aux contribuables, et ils verront que sans cela, ils ne pourraient rien. Ils ont la possibilité de s'exprimer car la France est un pays de liberté, alors qu'ils ne lui crachent pas dessus !

----Depuis quelques temps, l'intelligentsia refait l'HISTOIRE. L'HISTOIRE qui l'intéresse. A sa manière !

----Quelques sujets non encore abordés, que je leur soumets et qui devraient les passionner : le IVème siècle avec les WISIGOTHS et les HUNS aussi, qui après pas mal de péripéties ont été absorbés par la masse indigènee. En cherchant bien, ils trouveront un descendant obligatoirement coupable de s'être laissé submergé par les arabes en 711, pour " les uns ", ou un pilleur de l'Empire Romain pour " les HUNS "...

----Il faut s'accrocher ! Alors accrochons-nous ! A vous tous, chers AMIS
" MEILLEURS VOEUX DE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2006 "

Francette MENDOZA haut de page