-Éditoriaux de l'année 1997

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éditorial juin 1997
éditorial mars 1997

AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL du MOIS de DÉCEMBRE 1997 NUMÉRO 59

A la Une du n0 57 des Échos d'Alger, nous vous montrions une jeunesse algéroise heureuse, à la terrasse du bar l'Otomatic à Alger.
Vous souvenez-vous de ce 26 janvier 1957?
Une jeune fille entre dans ce bar. Quelques minutes après, c'est l'horreur...
Une bombe vient d'exploser dans les toilettes laissant à terre des corps mutilés et de nombreux blessés.
Cette fille échappe à la police et rejoint le maquis et le F.L.N.. Elle épouse un fellagha. Arrêtée plus tard, elle est libérée "grâce" aux accords d'Evian.
Vous devez certainement penser que cette fille est actuellement aux côtés de ses frères pour continuer défendre son pays en crise, au bord de la guerre civile! Eh bien non! détrompez-vous.
Djamila AMRANE alias Danièle MINNE - pour passer incognito - terroriste F.L.N., responsable de la mort de plusieurs Pieds-Noirs pendant la guerre d'Algérie, vit des jours heureux en France. Pays qu'elle a combattu...
Savez-vous qu'elle est sa profession?
Professeur à l'Université de Toulouse-Mirail où elle enseigne impunément l'histoire de la décolonisation.
Comment peut-on imaginer que cette femme, les mains rougies par le sang des français qu'elle a tués, enseigne à nos enfants l'histoire de France et surtout cette page qui nous est chère, celle de l'Algérie!
Depuis toujours "on >~ nous ment. " On " veut détruire notre passage, les 132 ans de présence française dans les départements français d' Algérie.

Alors " on " nous dépeint comme des profiteurs, des capitalistes, des colonialistes, des braillards, des quémandeurs...

Et " on " permet avec des connivences, sûrement, et en tout cas l'accord du ministre de l'Éducation Nationale, de semer le discrédit dans l'esprit de notre jeunesse. Car je suis persuadée que la Boudarel - au féminin -de Toulouse, doit avoir des émules.

En cette période de l'année où tout ne devrait être que joie et bonheur, je vous supplie de réagir à cette information. Un mouvement de protestation est en cours et chacun d'entre nous se doit d'écrire au ministre de l'Education Nationale - 110, rue de Grenelle, 75007 PARIS, et au Président de l'Université de Toulouse-Mirail, 5, Allée Antonio Machada, 31058 TOULOUSE Cedex.

Nous devons obtenir par notre démarche l'exclusion de l'Université de cette terroriste et son expulsion de France dans les meilleurs délais.

Ne nous laissons pas juger par ceux qui ont voulu notre destruction.
Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de SEPTEMBRE 1997 NUMÉRO 58

J'ai envie de pleurer!
J'ai mal à l'Algérie. J'ai mal à la France. J'ai mal partout. Ma Communauté s'éteint et je n'ai pas de remèdes.
Aucun médecin ne veut se pencher sur elle; et ceux qui l'ont fait, n'ont eu aucune considération. Ils ont laissé traîner les choses... Et pourtant elle souffre.
Elle souffre par la volonté de ne pas être écoutée, de lui mentir, de lui cacher la vérité.
Nous partons avec la plus grande peine de notre vie:
l'expulsion de notre terre, le fait de ne pas être considérés comme des français à part entière et le mensonge sur l'histoire de l'Algérie Française.
Devrais-je avoir l'espoir que dans 65 ans, nous serons " enfin compris "?
Que pourrons-nous à cet instant?
Pourquoi 65 ans? Tout simplement parce que les archives militaires des événements d'Algérie, ne seront visibles qu'en 2062; la prescription, trentenaire légale est devenue pour nous centenaire.
Qu'a-t-il à cacher l'État français?
Ses fils Pieds-Noirs et Harkis ont-ils failli pendant 132 ans? Et notamment durant des deux dernières guerres mondiales...
Ils étaient bien français pour verser leur sang... L'État français est coupable.
Coupable de s'être servi de ses enfants, de leur avoir fait croire qu'ils étaient français; alors que tout leur fait penser le contraire, même et surtout après 35 ans.
Il n'y a qu'à voir les formalités demandées par des employés d'administration zélés pour prouver notre nationalité lors du renouvellement de la carte d'identité française. Alors qu'une circulaire du ministère de l'Intérieur en date du 27 mai 1991, stipule entre autres
" en cas de demande de renouvellement de carte nationale d'identité, il n'y a pas lieu de réclamer des pièces justificatives de l'état-civil, ou de la nationalité française, sauf si la nationalité française paraît... douteuse ".
Pour nombreux d'entre nous, elle est douteuse puisqu'il est demandé le livret de famille des parents, voire même des grands-parents, le certificat de naturalisation française, etc.
Faut-il espérer une reconnaissance dans 65 ans?
Amis juifs, ne vous méprenez pas. Je n'ose pas dire : je vous envie; loin de là et je comprends parfaitement votre souci de voir étaler au grand jour le drame vécu par les vôtres et une majorité des français, lors de la dernière guerre mondiale.
Mais je vous envie pour votre solidarité, par votre union qui permettent, 50 après, l'ouverture de dossiers, le pardon public et officiel...
Pensez-vous que dans 65 ans, notre Communauté au travers de nos enfants, aura cette considération?
Nous avons vécu des tortures physiques et morales, des génocides perpétrés par des indépendantistes algériens, mais aussi par des français, avec l'autorisation, l'ordre et l'aide de l'État français.
N'a-t-on pas eu un " chef des barbouzes ", un général KATZ, entre autres, pour assassiner femmes, enfants, vieillards, Pieds-Noirs et Harkis confondus? Tous ceux qui se battaient pour conserver l'Algérie à la France...
Les politiques nous ont divisés.
Montrons le chemin de l'union à nos enfants pour que avant, et dans... 65 ans, ils puissent sans honte dire de leurs parents : ce sont des défenseurs de la France.
Francette MENDOZA

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éditorial sans objet...
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de MARS 1997 NUMÉRO 56

1997 s'est installée dans un fracas de manifestations de tous genres, comme 1996 d'ailleurs et certainement 1998 et les années qui suivront...
Il paraît que c'est la vie actuelle qui le veut! Il paraît que c'est cela la France!
Mais, et les Français dans tout cela?
Ils sont là, rassurez-vous, prêts à tout subir, à tout entendre...
Heureusement que, pour changer le monde, nos intellectuels sont là accompagnés des hommes de l'art (pardon! l'art ou lard?) et d'autres têtes bien pensantes, pour marteler les petits cerveaux de bonnes idées droits de l'homme, terre d'accueil, droits du sol, insurrection contre les rois de la République, droits, droits, droits...
Et les devoirs dans tout cela, allez-vous dire?
Mais c'est à l'école que l'on a des devoirs, puisque c'est le lieu où 1 on nous initie à la vie. Dès l'enfance...
Quel doux nom que l'enfance!
Innocence, naïveté, franchise, besoin d'apprendre et de comprendre, spontanéité... Esprit malléable...
Mais quel avenir préparons-nous à cette enfance?
* Famille à l'heure où l'on permet tous les excès, la famille n'a plus sa place, elle est ringarde. Le père, la mère ne sont plus que de simples géniteurs. Il est tellement fréquent que dans une même famille, il y ait autant de pères qu'il y a d'enfants,
* Identité cela ne veut plus rien dire, nous sommes des individus planétaires; peu importe l'identité que l'on veut bien nous attribuer,
* Géographie plus de frontières,
* Économie le néant, le chaos,
* Religion il y en a autant que d'habitants, avec les sectes,
* Patriotisme c'est dépassé,
* Histoire 1515. Marignan est bien loin; tournons la page de cette histoire de France qui n'a plus rien à voir avec ses habitants. Les " Poilus " sont folkloriques; Verdun, un site pour touristes; 39/45, l'utilisation des armes trop longtemps assoupies; l'Indochine, mais qu'avions-nous à faire aussi loin? L'Algérie, n'en parlons pas! Défendre ces colons qui faisaient suer le burnous aux pauvres arabes!!!
* Races mais il n'y en a pas, en parler c'est faire du racisme,
* Homme c'est l'individu pour la continuité de l'espèce,
* Femme, enfant c'est un outil, une chose, un corps et... des allocations pour certains,
* Vie, mort, viol, violence vol, drogue, assassinat autorisé (transfusions néfastes), corruption,... toujours des circonstances atténuantes.
RESPONSABLES MAIS PAS COUPABLES.
* Loi des réfugiés politiques qui ne voulaient plus de " la colonisation française " critiquent et commentent les lois de NOTRE RÉPUBLIQUE, invités toujours par nos gens de l'art.
Est-ce cela l'avenir que nous préparons à nos chers petits? On est loin de l'enfance et de l'école.
On est loin de la morale, du respect, du civisme.
On est près de l'argent, des intérêts politiques et personnels. Rassurez-vous je ne fais pas de " politique politicienne ", je laisse cela toujours aux gens de l'art; je suis contestataire mais démocrate aussi (même si cela m'en coûte); mais je suis aussi très passéiste pour moi-même et mes compatriotes ; pourquoi n'a-t-on pas vu ces mêmes gens prendre part à notre exode, à notre souffrance? L'Abbé Pierre en tête?
Si l'énumération qui vient d'être faitè est l'avenir, alors je ne suis pas française, ni européenne, ni...
Mais où sont mes repères et ceux que je voudrais laisser à mes petits-enfants?
Francette MENDOZA

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