En marge du IIIe Salon de l'horlogerie
Un jeune Algérois a mis au point un « réveil-robot »'
Le troisième salon des Industries horlogères vient
de se tenir à Paris, place de lOpéra. On y vit,
disent nos confrères de la capitale, les mécanismes
les plus ingénieux et les plus délicats logés
dans les boîtiers les plus élégants ou les plus
inattendus. Lorfèvrerie y côtoie la science et
fait bon ménage avec les arts ménagers.
Cest dans ce dernier domaine qua sa place la réalisation
de lun de nos concitoyens, M. Jean Jayet.
UN CIRCUIT ELECTRIQUE DE 200 FRANCS !
M. Jean Jayet, agent immobilier de son état, a la bosse du
bricolage. Et, tout récemment, il nous a pré senté
le fruit de ses recherches : un « réveil-robot ».
A vrai dire, lappareil - et lon peut sen rendre
compte sur notre cliché - a tout à fait lapparence
dun banal modèle. Il sen différencie toutefois
par un système électrique installé, partie
dans le boîtier, partie dans le mouvement. Et cest ce
circuit qui transforme radicalement le réveil et en fait
un ustensile ménager des plus utiles : un jeu de poussoirs
et dinterrupteurs permet une série de combinaisons
dans larrêt et la marche.
Pour ne citer que quelques-uns des usages auxquels le destine M.
Jayet, bornons-nous à dire que lon peut par exemple
: choisir une émission radiophonique, déclencher un
réfrigérateur quelques minutes avant de « servir
glacé », de mettre en branle une machine à laver,
dallumer une lampe à lheure qui convient, etc...
Ajoutons que le « réveil- robot » peut être
également employé dans les secteurs commerciaux et
industriels.
Certes, il existe déjà des « compte-heure ».
Mais basés sur des principes différents et leur installation
demande une certaine surface. En tout cas, la création de
M. Jayet est imbattable sur le plan prix de revient : il assure,
en effet, que son circuit électrique - qui peut être
placé sur nimporte quel réveil de série
- lui est revenu en tout et pour tout, à 200 francs !...
Nous avons jugé de notre devoir dinformateur de présenter
à nos lecteurs - et surtout à nos lectrices - cette
réalisation. Et nous la soumettons à la compétence
des spécialistes.
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