l'enseignement, les écoles - Algérie, Alger
BATIMENTS COMMUNAUX. - Travaux à exécuter dans les écoles. Demande d'ouverture de crédits anticipés.
, extraits du bulletin municipal de la ville d'Alger, septembre 1953 - collection B.Venis
mise sur site le 26-5-2008

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BATIMENTS COMMUNAUX. - Travaux à exécuter dans les écoles. Demande d'ouverture de crédits anticipés.

M. GILLET, Adjoint.

Mes chers Collègues,

En raison du caractère d'urgence que revêt l'exécution de certains projets de réfection des écoles communales avant la prochaine rentrée d'octobre, le Service des Bâtiments communaux a demandé que fut sollicitée de l'Autorité supérieure l'ouverture anticipée des crédits inscrits au B.S. de 1953,
aux chapitres et articles ci-après désignés, sous les rubriques suivantes

travaux écoles


Par ailleurs le service intéressé a demandé que ces différents travaux fussent confiés à l'entrepreneur adjudicataire des travaux d'entretien, en collaboration avec le Service des Bâtiments communaux.
Nous vous demandons d'en décider ainsi.

M. Zigliara, Adjoint. - Est-ce que les travaux de l'école de la rue Caussemille sont terminés ?

M. Jacques Chevallier, Député- Maire.
- Ils ne sont pas encore commencés.

M. Zigliara, Adjoint. - Cela est regrettable.
Nous avons eu à nous occuper de cette question l'an dernier et des logements avaient été prévus pour le personnel enseignant, alors que nous pensons que la priorité revient d'abord aux classes.

Je sais que notre Député-Maire Chevallier était intervenu énergiquement pour que 12s travaux soient entrepris et je regrette d'autant plus que rien n'ait été fait.

M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - C'est une question en suspens depuis deux ans, je puis le dire, puisque c'est au cours d'une réunion du Conseil Général où était discuté le plan triennal que j'ai demandé l'agrandissement de l'école de la rue Caussemille.

La question a traîné dans les bureaux du service d'Architecture. Mais un inconvénient s,e, présente encore, quant à l'autorisation de bâtir, du fait que l'école se trouve sur une rue de 3 mètres sur laquelle nous n'aurions pas le droit de surélever.

Comme cette voie de trois mètres, parfaitement inutile, arrête le projet et que si on la barrait on aurait la possibilité de faire une cour pour les enfants, j'ai l'intention de demander au Conseil municipal d'en décider la suppression pour nous permettre de procéder aux travaux d'agrandissement de l'école, qui pourront alors commencer.

M. Legendre, Adjoint. - Si j'ai bien compris, Monsieur le Maire. il s'agit, dans le rapport qui vient de nous être présenté, d'une ouverture de crédit anticipée au budget supplémentaire.

Dans le même ordre od'idées, je vous demande d'envisager d'urgence la réfection des plafonds de la halle au poisson qui tombent par morceaux chaque jour.

Depuis un an et demi qu'on réclame ces réparations, elles sont retardées pour toutes sortes de raisons. Les crédits sont inscrits au budget supplémentaire et je me demande pourouoi ils ne pourraient être employés.

M. Jacques Chevallier, Député-Maire. - Il est difficile de demander des ouvertures de crédits sur la totalité du budget supplémentaire. Nous avions pensé en obtenir jusqu'à concurrence de 50 % des crédits, mais étant donné aue la rentrée des classes est proche, nous avons sollicité comme mesure particulière l'autorisation d'engager la totalité des crédits afférents à l'entretien des locaux scolaires et, à cet effet on nous a demandé de faire sanctionner cette demande par le Conseil municipal. Il est heureux qu'on nous en ait prié la veille d'une réunion de notre Assemblée, ce oui nous permet de faire passer in extremis cotte auestion qui ne figurait pas à l'ordre du jour de la Commission des Travaux et Finances.

Tant que notre B.S. n'est pas approuvé, nous ne pouvons rien demander d'autre et je ne pense pas eue nous puissions le faire pour le caso rue soulève notre Collègue Legendre, parce que ce serait généraliser en somme les demandes d'ouverture anticipées de crédits.

Nous devons au contraire rechercher à faire activer l'adoption du B.S. qui a déjà franchi le stade de la Préfecture et va s'acheminer maintenant au Gouvernement général.

Ce n'est plus qu'une question de jours.

Si ces délais sont gênants pour les écoles, eu égard à la rentrée d'octobre, il n'en est pas de même pour la halle au poisson qui peut attendre.

M. Legendre, Adjoint. - Il y a un mois et demi, un morceau de plafond est tombé et c'est un risque dont la Ville serait responsable.

Je demande donc s'il ne serait pas possible de commencer les travaux.

M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - On peut toujours faire un rapiéçage momentané. puisque 50 % des crédits sont débloqués.

L'entrepreneur attendra pour le reste que le budget soit approuvé.

Pas d'autre observation ? Le rapport est approuvé